Cette grève se veut être une réponse aux «promesses non tenues des pouvoirs publics et à leur silence et mépris face aux revendications des enseignants et travailleurs de l'éducation». Cette grève se veut être une réponse aux «promesses non tenues des pouvoirs publics et à leur silence et mépris face aux revendications des enseignants et travailleurs de l'éducation». Les enseignants du secondaire seront en grève aujourd'hui et demain. Ils répondront au mot d'ordre du Conseil des lycées d'Algérie (CLA) qui a appelé à une grève de deux jours, à savoir aujourd'hui et demain 8 et 9 février. Un débrayage qui a pour principal objectif, a relevé le CLA à travers un communiqué de presse, la volonté de faire aboutir cinq importantes revendications. Il s'agit de l'augmentation des salaires par la revalorisation du point indiciaire à 165 DA, la promulgation immédiate d'un régime indemnitaire conséquent, la révision du nouveau statut particulier pour répondre aux aspirations des enseignants, une retraite après 25 ans de service et le recouvrement du pouvoir pédagogique. Ainsi, cette grève se veut être une réponse, a expliqué le CLA à travers ce document, aux « promesses non tenues des pouvoirs publics et à leur silence et mépris face aux revendications des enseignants et travailleurs de l'éducation». Ce syndicat non agréé ne recule pas et maintient la pression, comme décidé le 23 janvier dernier de renouer avec la protestation et ce, à partir du mois de février, en ayant recours aux grèves et rassemblements pour faire aboutir leurs revendications. Dans un communiqué rendu public, le 30 janvier dernier, le CLA a brossé un tableau noir de la situation des fonctionnaires dans leur ensemble et des enseignants en particulier. Il a estimé, à ce sujet, que « l'actuelle grille des salaires tire vers le bas les bas salaires et vers le haut les plus hauts salaires. Le pouvoir d'achat des fonctionnaires subit une baisse vertigineuse ; une révision urgente de cette grille s'impose dans l'immédiat. L'accès aux crédits de tous genres, contractés par la majorité des travailleurs, est une bombe à retardement, car le spectre de la cessation de paiement est là. » Et d'ajouter plus loin : « Le report de la promulgation du régime indemnitaire, sous prétexte de non-finalisation des 45 statuts particuliers des secteurs relevant de la Fonction publique, ne fait qu'accentuer cette situation précaire que vivent les enseignants et travailleurs de l'éducation. » S'agissant du statut particulier, le CLA le qualifie de « décevant » du fait, a-t-il expliqué, qu'il consacre la « dépermanisation notamment par les modalités de recrutement et de titularisation ». « Ce statut nivelle vers le bas les différents corps de l'éducation en créant deux grades uniquement au lieu de prévoir une promotion horizontale systématique. Il est à noter que ce statut est en nette régression par rapport à celui de 1990 (qui prévoyait plusieurs grades notamment celui d'enseignant chercheur, enseignant formateur…) et entretient le flou sur le régime disciplinaire… », a encore soutenu ce syndicat. Il conclura le communiqué en soulignant sa détermination à défendre sa revendication d'une retraite à 25 ans de service ainsi que les libertés syndicales pour que cela soit inscrit dans le nouveau code du travail devant être promulgué durant l'année en cours. M. T. Les enseignants du secondaire seront en grève aujourd'hui et demain. Ils répondront au mot d'ordre du Conseil des lycées d'Algérie (CLA) qui a appelé à une grève de deux jours, à savoir aujourd'hui et demain 8 et 9 février. Un débrayage qui a pour principal objectif, a relevé le CLA à travers un communiqué de presse, la volonté de faire aboutir cinq importantes revendications. Il s'agit de l'augmentation des salaires par la revalorisation du point indiciaire à 165 DA, la promulgation immédiate d'un régime indemnitaire conséquent, la révision du nouveau statut particulier pour répondre aux aspirations des enseignants, une retraite après 25 ans de service et le recouvrement du pouvoir pédagogique. Ainsi, cette grève se veut être une réponse, a expliqué le CLA à travers ce document, aux « promesses non tenues des pouvoirs publics et à leur silence et mépris face aux revendications des enseignants et travailleurs de l'éducation». Ce syndicat non agréé ne recule pas et maintient la pression, comme décidé le 23 janvier dernier de renouer avec la protestation et ce, à partir du mois de février, en ayant recours aux grèves et rassemblements pour faire aboutir leurs revendications. Dans un communiqué rendu public, le 30 janvier dernier, le CLA a brossé un tableau noir de la situation des fonctionnaires dans leur ensemble et des enseignants en particulier. Il a estimé, à ce sujet, que « l'actuelle grille des salaires tire vers le bas les bas salaires et vers le haut les plus hauts salaires. Le pouvoir d'achat des fonctionnaires subit une baisse vertigineuse ; une révision urgente de cette grille s'impose dans l'immédiat. L'accès aux crédits de tous genres, contractés par la majorité des travailleurs, est une bombe à retardement, car le spectre de la cessation de paiement est là. » Et d'ajouter plus loin : « Le report de la promulgation du régime indemnitaire, sous prétexte de non-finalisation des 45 statuts particuliers des secteurs relevant de la Fonction publique, ne fait qu'accentuer cette situation précaire que vivent les enseignants et travailleurs de l'éducation. » S'agissant du statut particulier, le CLA le qualifie de « décevant » du fait, a-t-il expliqué, qu'il consacre la « dépermanisation notamment par les modalités de recrutement et de titularisation ». « Ce statut nivelle vers le bas les différents corps de l'éducation en créant deux grades uniquement au lieu de prévoir une promotion horizontale systématique. Il est à noter que ce statut est en nette régression par rapport à celui de 1990 (qui prévoyait plusieurs grades notamment celui d'enseignant chercheur, enseignant formateur…) et entretient le flou sur le régime disciplinaire… », a encore soutenu ce syndicat. Il conclura le communiqué en soulignant sa détermination à défendre sa revendication d'une retraite à 25 ans de service ainsi que les libertés syndicales pour que cela soit inscrit dans le nouveau code du travail devant être promulgué durant l'année en cours. M. T.