Le maintien de la pression sur les pouvoirs publics. C'est la stratégie retenue par les cinq syndicats (Cnapest, Cla, Unpef, Satef et Sete de Béjaïa) formant la Coordination intersyndicale de l'éducation nationale (CITE) pour concrétiser leurs revendications. Réunie jeudi à Alger, la CITE a décidé, après son premier exploit des 15 et 16 janvier derniers, de récidiver en observant une nouvelle grève nationale les 19, 20 et 21 février. Cette décision doit, toutefois, être avalisée par les assemblées générales des travailleurs à travers tous les établissements avant le dépôt du préavis de grève, prévu le 6 février. La coordination intersyndicale motive cette nouvelle action par « le mépris qu'a réservé le ministère de l'Education nationale aux revendications des enseignants en refusant l'ouverture du dialogue et en niant la légitimité de leurs revendications ». A rappeler que la CITE réclame, entre autres, une augmentation des salaires, la promulgation du statut des travailleurs de l'éducation dans le cadre du statut de la Fonction publique, une retraite totale à 100% et une garantie du libre exercice de l'activité et du droit de grève. La CITE estime que « la revendication salariale est légitime face à la dégradation du pouvoir d'achat des travailleurs de l'éducation au moment où les caisses de l'Etat sont pleines ».