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Le CNES se donne jusqu'au mois d'avril pour agir
Retard dans la promulgation du texte relatif au régime indemnitaire
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 02 - 2009

Réuni en session ordinaire les 3, 4 et 5 février 2009 à Alger le «bureau national» du CNES a exprimé, à travers une déclaration rendue publique, sa détermination à faire aboutir le dossier relatif au régime indemnitaire.
Réuni en session ordinaire les 3, 4 et 5 février 2009 à Alger le «bureau national» du CNES a exprimé, à travers une déclaration rendue publique, sa détermination à faire aboutir le dossier relatif au régime indemnitaire.
Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) presse les pouvoirs publics de promulguer le texte relatif au régime indemnitaire. Il se fixe une date butoir, à savoir le mois d'avril prochain, pour discuter des actions à entreprendre si ce dossier n'est toujours pas finalisé.
En effet, réuni en session ordinaire les 3, 4 et 5 février 2009 à Alger, en présence de vingt-sept sections, le «bureau national» du CNES a exprimé, à travers une déclaration rendue publique, sa détermination à faire aboutir le dossier relatif au régime indemnitaire.
A ce sujet, le CNES, par le biais de son coordonnateur national, Abdelmalik Rahmani, a déclaré : «Le CNES, devant les retards notés dans la promulgation du régime indemnitaire, fixe une date butoir pour l'aboutissement de ce dossier. Dans ce cadre, le Conseil national a décidé de fixer une prochaine rencontre pour la fin du mois d'avril, dans le but de discuter des actions à entreprendre.»
Durant cette session ordinaire, plusieurs autres questions ont été discutées. Ainsi, s'agissant des écoles doctorales, le CNES remettra vigoureusement en cause ce système. Il considère, au vu du mode de fonctionnement actuel, que ces écoles constituent « une atteinte à la dignité de l'enseignant-chercheur et au système universitaire algérien et dans certains cas à la souveraineté nationale. Le CNES y reconnaît aussi une nouvelle forme d'hégémonie intellectuelle à peine voilée». Pour cela, le «bureau national» du CNES demande l'abrogation de cette structure qualifiée de «parallèle» qui «remet en cause jusqu'au fondement des structures de formation actuelles».
Abordant le système LMD (licence-master doctorat), le CNES déclare ne reconnaître aucune date limite pour sa mise en application. Il préconise, en effet, «en lieu et place d'une contrainte temporelle», une analyse et un bilan exhaustif des progrès enregistrés et une mise en adéquation suivie des régulations nécessaires et inévitables, pour «contrecarrer les défaillances naissantes ou déjà décelées».
Par ailleurs, le CNES a demandé l'abrogation du décret fixant les modalités d'application du tutorat. Il motive cette demande du fait que ce décret ne reflète « en rien les aspirations de l'élite universitaire » et aspire à la révision dans la forme et dans le fond des textes devant régir ce nouveau mode de fonctionnement relationnel entre enseignants et étudiants.
En outre, le CNES a dénoncé vigoureusement l'attitude de certains recteurs ,à l'image du centre universitaire de Khenchela et les universités de M'Sila et Saïda et a demandé à la tutelle une intervention ferme pour mettre un terme à ces « dépassements » tout en exigeant le respect des textes régissant les mandats de responsabilité.
Un point positif est à relever dans la déclaration du «bureau national» du CNES. Ce dernier a exprimé sa satisfaction quant à l'élaboration d'une charte de l'université permettant d' «endiguer toute forme de violence et de malversation.»
M. T.
Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) presse les pouvoirs publics de promulguer le texte relatif au régime indemnitaire. Il se fixe une date butoir, à savoir le mois d'avril prochain, pour discuter des actions à entreprendre si ce dossier n'est toujours pas finalisé.
En effet, réuni en session ordinaire les 3, 4 et 5 février 2009 à Alger, en présence de vingt-sept sections, le «bureau national» du CNES a exprimé, à travers une déclaration rendue publique, sa détermination à faire aboutir le dossier relatif au régime indemnitaire.
A ce sujet, le CNES, par le biais de son coordonnateur national, Abdelmalik Rahmani, a déclaré : «Le CNES, devant les retards notés dans la promulgation du régime indemnitaire, fixe une date butoir pour l'aboutissement de ce dossier. Dans ce cadre, le Conseil national a décidé de fixer une prochaine rencontre pour la fin du mois d'avril, dans le but de discuter des actions à entreprendre.»
Durant cette session ordinaire, plusieurs autres questions ont été discutées. Ainsi, s'agissant des écoles doctorales, le CNES remettra vigoureusement en cause ce système. Il considère, au vu du mode de fonctionnement actuel, que ces écoles constituent « une atteinte à la dignité de l'enseignant-chercheur et au système universitaire algérien et dans certains cas à la souveraineté nationale. Le CNES y reconnaît aussi une nouvelle forme d'hégémonie intellectuelle à peine voilée». Pour cela, le «bureau national» du CNES demande l'abrogation de cette structure qualifiée de «parallèle» qui «remet en cause jusqu'au fondement des structures de formation actuelles».
Abordant le système LMD (licence-master doctorat), le CNES déclare ne reconnaître aucune date limite pour sa mise en application. Il préconise, en effet, «en lieu et place d'une contrainte temporelle», une analyse et un bilan exhaustif des progrès enregistrés et une mise en adéquation suivie des régulations nécessaires et inévitables, pour «contrecarrer les défaillances naissantes ou déjà décelées».
Par ailleurs, le CNES a demandé l'abrogation du décret fixant les modalités d'application du tutorat. Il motive cette demande du fait que ce décret ne reflète « en rien les aspirations de l'élite universitaire » et aspire à la révision dans la forme et dans le fond des textes devant régir ce nouveau mode de fonctionnement relationnel entre enseignants et étudiants.
En outre, le CNES a dénoncé vigoureusement l'attitude de certains recteurs ,à l'image du centre universitaire de Khenchela et les universités de M'Sila et Saïda et a demandé à la tutelle une intervention ferme pour mettre un terme à ces « dépassements » tout en exigeant le respect des textes régissant les mandats de responsabilité.
Un point positif est à relever dans la déclaration du «bureau national» du CNES. Ce dernier a exprimé sa satisfaction quant à l'élaboration d'une charte de l'université permettant d' «endiguer toute forme de violence et de malversation.»
M. T.


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