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Une sacrée révolution
La chirurgie mini-invasive
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 02 - 2009

L'évolution de l'imagerie médicale a eu des répercussions directes sur la chirurgie. En permettant de mieux visualiser l'intérieur du corps, elle a permis l'avènement d'une chirurgie mini-invasive, qui ne nécessite pas de grandes ouvertures du corps.
L'évolution de l'imagerie médicale a eu des répercussions directes sur la chirurgie. En permettant de mieux visualiser l'intérieur du corps, elle a permis l'avènement d'une chirurgie mini-invasive, qui ne nécessite pas de grandes ouvertures du corps.
La chirurgie mini-invasive améliore nettement le confort du patient et, dans certains cas, l'opération peut être réalisée en ambulatoire, c'est-à-dire sans hospitalisation. Cette chirurgie est utilisée par un grand nombre de spécialités.
Nouvelle approche chrirurgicale
L'imagerie interventionnelle associe un acte permettant un geste thérapeutique à un examen d'imagerie (radiographie ou échographie voire IRM) qui permet de suivre l'intervention en direct. Cette méthode de prise en charge thérapeutique s'est développée ces dix dernières années. De cette nouvelle approche chirurgicale découle la chirurgie mini-invasive (mini invasive surgery). Celle-ci permet d'intervenir à l'intérieur du corps sans avoir à pratiquer de grandes ouvertures et opérer à ciel ouvert, contrairement à la chirurgie traditionnelle.
La chirurgie mini-invasive repose sur l'utilisation d'un endoscope - composé d'un tube optique muni d'un système d'éclairage -, introduit dans l'organisme par une toute petite incision, voire même glissé par les voies naturelles. De petit diamètre, le tube laisse passer les instruments chirurgicaux miniaturisés nécessaires à l'intervention, ainsi que le matériel vidéo. Grâce à une fibre optique reliée à une caméra, les chirurgiens peuvent ainsi surveiller le déroulé de l'intervention sur un écran. Ils opèrent avec une meilleure vision du champ opératoire, dont l'image leur apparaît grossie - multipliée par 15 - par rapport à la chirurgie classique.
Les avantages de la chirurgie mini-invasive
Pour accéder aisément aux organes et aux tissus, la chirurgie traditionnelle impose de faire des incisions larges, ce qui n'est pas sans conséquence pour le patient : saignement opératoire abondant, douleur post-opératoire sur tout le territoire concerné par l'intervention, cicatrices parfois inesthétiques et risque infectieux non négligeable, augmentant avec la durée d'hospitalisation...
Avec la chirurgie mini-invasive, le confort du patient est fortement amélioré. Les grandes ouvertures, lésant les muscles et les nerfs sont oubliées, ainsi que les cicatrices. Trois petites incisions suffisent. En outre, l'intervention dure nettement moins longtemps. Le patient souffre moins et court moins de risques de complications post-opératoires, ce qui permet de raccourcir les hospitalisations nécessaires.
Il est même possible d'opérer sans hospitaliser. La réduction de la durée des interventions et, par conséquent, des anesthésies, peuvent conduire, dans certains cas, à réaliser des interventions mini-invasives en ambulatoire : le patient arrive le matin à l'hôpital et rentre le soir même chez lui. Cette chirurgie ambulatoire est appelée à se développer.
Les indications de la chirurgie mini-invasive
Les équipes chirurgicales sont aujourd'hui de plus en plus nombreuses à opter pour ce type d'intervention, après une formation spécifique. On parle d'arthroscopie lorsque l'intervention intéresse une articulation, de laparoscopie ou coelioscopie lorsque l'intervention se situe au niveau de la cavité abdominale, de thoracoscopie au niveau du thorax.
La gynécologie est le premier domaine dans lequel la coelioscopie a été utilisée. Ablation d'un kyste ovarien, traitement d'une grossesse extra-utérine, ablation de l'utérus... de nombreuses interventions gynécologiques sont accessibles à la chirurgie mini-invasive. Autres spécialités concernées : la chirurgie abdominale, la chirurgie cardiaque (pontage coronarien, valvuloplastie), la chirurgie urologique (calculs urinaires, prostatectomie...), en chirurgie orthopédique (prothèse de la hanche, prothèse de genou, chirurgie du pied...). La chirurgie cancérologique devient accessible par la chirurgie endoscopique dans certaines circonstances. Pour certaines tumeurs à un stade précoce, le chirurgien peut enlever un ganglion témoin - qui sera analysé - avec cette technique. Cela permet d'éviter l'ablation de toute une chaîne ganglionnaire (technique du ganglion sentinelle). En cancérologie rénale, l'ablation d'un rein par laparoscopie est aujourd'hui la technique de référence lorsque l'indication chirurgicale est posée. Dans le domaine de la cancérologie digestive, le cancer colorectal peut être aujourd'hui traité par laparoscopie.
Dans le futur, ces nouvelles interventions deviendront la routine. Les jeunes médecins doivent être formés à cette nouvelle chirurgie et les hôpitaux être dotés de plateaux plus modernes, adaptés à des actes interventionnels moins traumatisants pour le patient mais toujours plus techniques.
S. H.
La chirurgie mini-invasive améliore nettement le confort du patient et, dans certains cas, l'opération peut être réalisée en ambulatoire, c'est-à-dire sans hospitalisation. Cette chirurgie est utilisée par un grand nombre de spécialités.
Nouvelle approche chrirurgicale
L'imagerie interventionnelle associe un acte permettant un geste thérapeutique à un examen d'imagerie (radiographie ou échographie voire IRM) qui permet de suivre l'intervention en direct. Cette méthode de prise en charge thérapeutique s'est développée ces dix dernières années. De cette nouvelle approche chirurgicale découle la chirurgie mini-invasive (mini invasive surgery). Celle-ci permet d'intervenir à l'intérieur du corps sans avoir à pratiquer de grandes ouvertures et opérer à ciel ouvert, contrairement à la chirurgie traditionnelle.
La chirurgie mini-invasive repose sur l'utilisation d'un endoscope - composé d'un tube optique muni d'un système d'éclairage -, introduit dans l'organisme par une toute petite incision, voire même glissé par les voies naturelles. De petit diamètre, le tube laisse passer les instruments chirurgicaux miniaturisés nécessaires à l'intervention, ainsi que le matériel vidéo. Grâce à une fibre optique reliée à une caméra, les chirurgiens peuvent ainsi surveiller le déroulé de l'intervention sur un écran. Ils opèrent avec une meilleure vision du champ opératoire, dont l'image leur apparaît grossie - multipliée par 15 - par rapport à la chirurgie classique.
Les avantages de la chirurgie mini-invasive
Pour accéder aisément aux organes et aux tissus, la chirurgie traditionnelle impose de faire des incisions larges, ce qui n'est pas sans conséquence pour le patient : saignement opératoire abondant, douleur post-opératoire sur tout le territoire concerné par l'intervention, cicatrices parfois inesthétiques et risque infectieux non négligeable, augmentant avec la durée d'hospitalisation...
Avec la chirurgie mini-invasive, le confort du patient est fortement amélioré. Les grandes ouvertures, lésant les muscles et les nerfs sont oubliées, ainsi que les cicatrices. Trois petites incisions suffisent. En outre, l'intervention dure nettement moins longtemps. Le patient souffre moins et court moins de risques de complications post-opératoires, ce qui permet de raccourcir les hospitalisations nécessaires.
Il est même possible d'opérer sans hospitaliser. La réduction de la durée des interventions et, par conséquent, des anesthésies, peuvent conduire, dans certains cas, à réaliser des interventions mini-invasives en ambulatoire : le patient arrive le matin à l'hôpital et rentre le soir même chez lui. Cette chirurgie ambulatoire est appelée à se développer.
Les indications de la chirurgie mini-invasive
Les équipes chirurgicales sont aujourd'hui de plus en plus nombreuses à opter pour ce type d'intervention, après une formation spécifique. On parle d'arthroscopie lorsque l'intervention intéresse une articulation, de laparoscopie ou coelioscopie lorsque l'intervention se situe au niveau de la cavité abdominale, de thoracoscopie au niveau du thorax.
La gynécologie est le premier domaine dans lequel la coelioscopie a été utilisée. Ablation d'un kyste ovarien, traitement d'une grossesse extra-utérine, ablation de l'utérus... de nombreuses interventions gynécologiques sont accessibles à la chirurgie mini-invasive. Autres spécialités concernées : la chirurgie abdominale, la chirurgie cardiaque (pontage coronarien, valvuloplastie), la chirurgie urologique (calculs urinaires, prostatectomie...), en chirurgie orthopédique (prothèse de la hanche, prothèse de genou, chirurgie du pied...). La chirurgie cancérologique devient accessible par la chirurgie endoscopique dans certaines circonstances. Pour certaines tumeurs à un stade précoce, le chirurgien peut enlever un ganglion témoin - qui sera analysé - avec cette technique. Cela permet d'éviter l'ablation de toute une chaîne ganglionnaire (technique du ganglion sentinelle). En cancérologie rénale, l'ablation d'un rein par laparoscopie est aujourd'hui la technique de référence lorsque l'indication chirurgicale est posée. Dans le domaine de la cancérologie digestive, le cancer colorectal peut être aujourd'hui traité par laparoscopie.
Dans le futur, ces nouvelles interventions deviendront la routine. Les jeunes médecins doivent être formés à cette nouvelle chirurgie et les hôpitaux être dotés de plateaux plus modernes, adaptés à des actes interventionnels moins traumatisants pour le patient mais toujours plus techniques.
S. H.


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