La première opération chirurgicale par endoscopie en gynécologie a été effectuée, hier, au CHU Mustapha-Bacha à Alger. La première opération chirurgicale par endoscopie en gynécologie a été effectuée, hier, au CHU Mustapha-Bacha à Alger. L'Opération, qui a clôturé un cycle de formation de trois jours, a été pratiquée sur une jeune femme qui devait subir une ablation de l'utérus. C'est une équipe de l'Institut européen des sciences endoscopiques qui a opéré la patiente. Cette même équipe a assuré la formation de 30 gynécologues, futurs chirurgiens, venus des quatre coins du pays. L'Algérie est le premier pays africain et arabe à bénéficier de ce genre de formation qui entre dans le cadre de la coopération bilatérale algéro-européenne. Les deux premiers jours de formation ont été consacrés à la pratique chirurgicale. Les spécialistes se sont exercés sur des mannequins ou simulateurs équipés et conçus à cet effet. Cette technique est la plus récente en matière de gynécologie, même en Europe. Selon le professeur Addad, chef de service de gynécologie obstétrique au CHU Mustapha-Bacha, "cette nouvelle méthode de formation permet de gagner en temps et en nombre". Les retombées de cette technique sont positifs dans le sens où plusieurs stagiaires sont formés en même temps. Dans le bloc on ne peut prendre que deux stagiaires. "Donc cela nous fait gagner du temps. Pour la patiente, elle gagne doublement. Cette technique évite les incisions et permet à la patiente de reprendre ses activités le lendemain même du geste chirurgical", a-t-il expliqué. Selon les spécialistes, la formation des médecins sur les mannequins simulateurs permet au praticien de s'exercer gestuellement et psychologiquement. Il faut savoir que les progrès, réalisés les dernières années en chirurgie, ont été marqués par la chirurgie non invasive. La tendance générale en chirurgie est de réduire les traumatismes des opérations, en diminuant notamment la taille de l'accès de la zone à opérer. En chirurgie endoscopique, le principe revient à ne pas ouvrir le corps du patient comme on avait l'habitude de le faire, mais à pratiquer des micro incisions, appelés "trocarts", qui serviront de passage pour l'insertion d'outils chirurgicaux à savoir pinces, ciseaux, aspirateurs, pointes coagulantes, etc. Le premier constat est que la vision directe de la zone d'intervention du chirurgien est supprimée. Par conséquent, il est nécessaire d'introduire une micro caméra par l'un des "trocarts" : c'est ce qu'on appelle l'endoscope. Cet endoscope est raccordé par un faisceau de fibres optiques ou via une CCD à un moniteur couleurs et on visualise l'image prise par la caméra. On visualise ainsi l'intérieur du corps du patient : le chirurgien opère donc via un écran vidéo. L'Opération, qui a clôturé un cycle de formation de trois jours, a été pratiquée sur une jeune femme qui devait subir une ablation de l'utérus. C'est une équipe de l'Institut européen des sciences endoscopiques qui a opéré la patiente. Cette même équipe a assuré la formation de 30 gynécologues, futurs chirurgiens, venus des quatre coins du pays. L'Algérie est le premier pays africain et arabe à bénéficier de ce genre de formation qui entre dans le cadre de la coopération bilatérale algéro-européenne. Les deux premiers jours de formation ont été consacrés à la pratique chirurgicale. Les spécialistes se sont exercés sur des mannequins ou simulateurs équipés et conçus à cet effet. Cette technique est la plus récente en matière de gynécologie, même en Europe. Selon le professeur Addad, chef de service de gynécologie obstétrique au CHU Mustapha-Bacha, "cette nouvelle méthode de formation permet de gagner en temps et en nombre". Les retombées de cette technique sont positifs dans le sens où plusieurs stagiaires sont formés en même temps. Dans le bloc on ne peut prendre que deux stagiaires. "Donc cela nous fait gagner du temps. Pour la patiente, elle gagne doublement. Cette technique évite les incisions et permet à la patiente de reprendre ses activités le lendemain même du geste chirurgical", a-t-il expliqué. Selon les spécialistes, la formation des médecins sur les mannequins simulateurs permet au praticien de s'exercer gestuellement et psychologiquement. Il faut savoir que les progrès, réalisés les dernières années en chirurgie, ont été marqués par la chirurgie non invasive. La tendance générale en chirurgie est de réduire les traumatismes des opérations, en diminuant notamment la taille de l'accès de la zone à opérer. En chirurgie endoscopique, le principe revient à ne pas ouvrir le corps du patient comme on avait l'habitude de le faire, mais à pratiquer des micro incisions, appelés "trocarts", qui serviront de passage pour l'insertion d'outils chirurgicaux à savoir pinces, ciseaux, aspirateurs, pointes coagulantes, etc. Le premier constat est que la vision directe de la zone d'intervention du chirurgien est supprimée. Par conséquent, il est nécessaire d'introduire une micro caméra par l'un des "trocarts" : c'est ce qu'on appelle l'endoscope. Cet endoscope est raccordé par un faisceau de fibres optiques ou via une CCD à un moniteur couleurs et on visualise l'image prise par la caméra. On visualise ainsi l'intérieur du corps du patient : le chirurgien opère donc via un écran vidéo.