Apportant un démenti catégorique aux rumeurs faisant état de son intention d'adhérer à ce bloc politique, Mme Louisa Hanoune affirme n'avoir, d'ailleurs, «jamais été approchée officiellement pour une telle démarche». Apportant un démenti catégorique aux rumeurs faisant état de son intention d'adhérer à ce bloc politique, Mme Louisa Hanoune affirme n'avoir, d'ailleurs, «jamais été approchée officiellement pour une telle démarche». La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a écarté, samedi, toute perspective de rejoindre le trio de l'Alliance présidentielle dans les prochains mois pour apporter le soutien de son parti à la politique du président de la République. Apportant un démenti catégorique aux rumeurs faisant état de son intention d'adhérer à ce bloc politique, Mme Louisa Hanoune qui était l'invitée du «Forum de l'ENTV», affirme n'avoir, d'ailleurs, «jamais été approchée officiellement pour une telle démarche». «Ces informations ne sont que des ballons sondes ! Jamais les membres de l'Alliance ne m'ont fait ni ne pourront me faire une telle proposition pour n'avoir jamais caché mon avis à propos d'une telle stratégie», affirme-t-elle. Pour elle, un parti politique est «par définition» une lutte continuelle pour «l'ancrage de l'exercice démocratique et l'arrivée au pouvoir». C'est là, la mission patente que s'est fixé le PT depuis sa création, et bien avant dans la clandestinité, sur laquelle il est «inconcevable de revenir». Abordant le thème des élections présidentielles, la première responsable du PT n'a pas hésité à fustiger la décision de «convier» des observateurs internationaux présentée comme gage de bonne volonté pour assurer un scrutin transparent. «Je ne comprends pas pourquoi l'Etat permet de telles ingérences dans nos affaires internes (…) Il y va de la protection de notre souveraineté nationale», explique-t-elle. Mme Louisa Hanoune trouve «inconcevable» que de hauts fonctionnaires de l'Etat contestent cette initiative et finissent ensuite par la «cautionner». D'autant plus que la mission de ces observateurs demeure «insignifiante» puisqu'ils «ne pourront pas être présents dans les plus de 53. 000 bureaux de vote répartis à travers le territoire national». L'assurance que pourrait donner l'Etat aux participants est de permettre aux représentants des candidats de siéger dans les antennes locales de la commission nationale de surveillance des élections. «La fraude ne s'effectue pas dans les bureaux de vote, mais elle intervient le soir après leur fermeture et le transfert des urnes vers les lieux de décomptage», explique-elle une nouvelle fois. Parlant justement de la composante de cette commission, Mme Hanoune critique la décision de permettre à tous les partis politiques agréés d'y être membres. «Cela veut dire quoi ?», s'interroge-t-elle. Pour elle, «il y a des partis qui ne pourront pas participer à ces élections faute de signature ou parce que tout simplement ils boycottent et il est inconcevable de faire appel à eux pour assumer une telle mission». Dévoilant une partie de son programme de campagne, la secrétaire générale du PT explique qu'elle œuvrera avant tout à «renforcer les pratiques démocratiques dans notre pays et aussi à aborder le volet politique de la crise sanglante qu'a traversée notre pays». Une chose est cependant quasi certaine, si elle venait à être élue à la tête de l'Etat, Louisa Hanoune dissoudra de suite l'APN puisque d'ores et déjà elle lance un appel au président Bouteflika de le faire. «L'actuel mandat de l'APN est le pis qui ait existé de tous les temps. Une Assemblée qui avalise un salaire de 300.000 DA pour les députés et qui rejette une augmentation du SNMG à 35.000 DA, c'est du jamais vu !!!». Les députés du PT touchent, rappelle-t-elle, une indemnité de 140.000 DA par mois puisqu'ils versent leur salaire en entier à la caisse du parti qui les paie. S. H. La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) a écarté, samedi, toute perspective de rejoindre le trio de l'Alliance présidentielle dans les prochains mois pour apporter le soutien de son parti à la politique du président de la République. Apportant un démenti catégorique aux rumeurs faisant état de son intention d'adhérer à ce bloc politique, Mme Louisa Hanoune qui était l'invitée du «Forum de l'ENTV», affirme n'avoir, d'ailleurs, «jamais été approchée officiellement pour une telle démarche». «Ces informations ne sont que des ballons sondes ! Jamais les membres de l'Alliance ne m'ont fait ni ne pourront me faire une telle proposition pour n'avoir jamais caché mon avis à propos d'une telle stratégie», affirme-t-elle. Pour elle, un parti politique est «par définition» une lutte continuelle pour «l'ancrage de l'exercice démocratique et l'arrivée au pouvoir». C'est là, la mission patente que s'est fixé le PT depuis sa création, et bien avant dans la clandestinité, sur laquelle il est «inconcevable de revenir». Abordant le thème des élections présidentielles, la première responsable du PT n'a pas hésité à fustiger la décision de «convier» des observateurs internationaux présentée comme gage de bonne volonté pour assurer un scrutin transparent. «Je ne comprends pas pourquoi l'Etat permet de telles ingérences dans nos affaires internes (…) Il y va de la protection de notre souveraineté nationale», explique-t-elle. Mme Louisa Hanoune trouve «inconcevable» que de hauts fonctionnaires de l'Etat contestent cette initiative et finissent ensuite par la «cautionner». D'autant plus que la mission de ces observateurs demeure «insignifiante» puisqu'ils «ne pourront pas être présents dans les plus de 53. 000 bureaux de vote répartis à travers le territoire national». L'assurance que pourrait donner l'Etat aux participants est de permettre aux représentants des candidats de siéger dans les antennes locales de la commission nationale de surveillance des élections. «La fraude ne s'effectue pas dans les bureaux de vote, mais elle intervient le soir après leur fermeture et le transfert des urnes vers les lieux de décomptage», explique-elle une nouvelle fois. Parlant justement de la composante de cette commission, Mme Hanoune critique la décision de permettre à tous les partis politiques agréés d'y être membres. «Cela veut dire quoi ?», s'interroge-t-elle. Pour elle, «il y a des partis qui ne pourront pas participer à ces élections faute de signature ou parce que tout simplement ils boycottent et il est inconcevable de faire appel à eux pour assumer une telle mission». Dévoilant une partie de son programme de campagne, la secrétaire générale du PT explique qu'elle œuvrera avant tout à «renforcer les pratiques démocratiques dans notre pays et aussi à aborder le volet politique de la crise sanglante qu'a traversée notre pays». Une chose est cependant quasi certaine, si elle venait à être élue à la tête de l'Etat, Louisa Hanoune dissoudra de suite l'APN puisque d'ores et déjà elle lance un appel au président Bouteflika de le faire. «L'actuel mandat de l'APN est le pis qui ait existé de tous les temps. Une Assemblée qui avalise un salaire de 300.000 DA pour les députés et qui rejette une augmentation du SNMG à 35.000 DA, c'est du jamais vu !!!». Les députés du PT touchent, rappelle-t-elle, une indemnité de 140.000 DA par mois puisqu'ils versent leur salaire en entier à la caisse du parti qui les paie. S. H.