Tenace et réaliste dans l'exécution du projet Alger Médina qui a défrayé la chronique ces derniers temps, le président-directeur général du groupe Dahl, Abdelouahab Rahim, a réaffirmé hier au cours du forum du quotidien arabophone El Bilad organisé au centre international de presse, que «l'emprunt obligataire de Dahli, prorogé de deux semaines touchera à sa fin jeudi prochain. Cet emprunt est une possibilité de se financer en dehors du réseau bancaire». Ayant mis du temps pour les opérations de souscription, le réseau bancaire n'a pas joué le jeu convenablement pour parachever l'emprunt obligataire dans les délais prescrits, c'est-à-dire du 11 janvier au 12 février 2009 pour récolter le montant de 8,3 milliards de DA. «Jeudi prochain, le groupe Dahli fera le point de ce que le marché nous a donné comme fonds» a-t-il souligné. Il a précisé que la maturité de l'entreprise algérienne fonctionnant selon les normes internationales encourage ce genre d'initiatives. «Ce n'est pas l'argent que nous demandons aux gens pour subventionner nos projets. Nous sommes sur des projets solides. Nous donnons un moyen moderne de placement à un taux intéressant, car ce sont des obligations cotées à la Bourse d'Alger. Nous avons une démarche citoyenne et nous voulons faire profiter les citoyens à ce développement» a-t-il déclaré. Rahim estime que dans le cadre du développement d'Alger Médina, on ne voit pas les choses sortir rapidement, c'est lent et compliqué, cependant, il s'agit d'un projet qui se réalise dans les règles de l'art. «C'est un excellent cadeau pour la population algérienne et les passants qui y trouveront le confort nécessaire». Les 8,3 milliards de DA serviront notamment à financer à hauteur de 70 % les trois modules essentiels de l'aqua-parc, de la marina et des appartements hôtel. Concernant les autres modules d'Alger Médina, ils sortiront de terre et seront financés par des fonds propres du groupe Dahli. En octobre prochain, le centre commercial ‘'Ardis'' ouvrira ses portes au public et sera donc prêt pour les clients. Il s'agit d'un hypermarché de grande distribution (magasin de grande surface) et d'une galerie. Les travaux de la marina seront entamés en juillet prochain. Néanmoins, d'autres centres commerciaux «Ardis» seront également construits à Oran et Annaba. Attirer les plaisanciers et touristes étrangers «L'aqua-parc va servir aux petits enfants algériens enfermés à la maison à regarder la télévision. Nous leur donnons la possibilité d'aller quelque part, car cette infrastructure fonctionne toute l'année et elle est à la disposition du public et des enfants âgés de 7 à 77 ans. Pour ce qui est des appartements hôtel, ils ne vont pas servir directement les clients d'Alger. Par contre, il y a beaucoup de personnes qui viennent séjourner dans la capitale pour 5 ou 6 mois, alors que tout est complet. Nous leur offrons donc le confort» a-t-il indiqué. La marina constitue, selon Rahim, une importante opportunité pour la création de nombreux emplois et le flux des plaisanciers et riches touristes étrangers. «Des milliers de riches vacanciers sillonnent la mer Méditerranée et le littoral algérien long de plus de 1.200 km sans s'arrêter sur nos côtes, alors qu'ils font les beaux jours du tourisme marocain et tunisien» a-t-il fait remarquer. Ouyahia recommande l'investissement national A propos du financement par les banques, le responsable de Dahli SPA a affirmé que «les autorités algériennes préfèrent les investissements locaux. Il n'est donc pas souhaitable de faire des emprunts auprès des banques internationales et sur le marché financier international. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a donné des orientations officielles en ce sens qu'il a précisé que le marché financier national est en surliquidités où on a plus d'argent que de projets». Même le responsable de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) a reconnu qu'il existe entre 4.000 à 5.000 milliards de DA d'excédent financier. Au sujet de la franchise avec la marque Carrefour, contractée il y a 3 ans, Rahim a souligné que des contraintes rencontrées avec son partenaire en matière, notamment, d'investissements et des problèmes d'accès au foncier l'ont poussé à réviser son contrat. «Nous avions un accord de 5 ans, mais compte tenu des difficultés en termes de développement, nous avons prévu d'aller sur 3 régions en 5 ans. Nous n'avons pas eu l'ensemble des sites où nous devions nous installer sachant que les surfaces que nous avons demandées sont importantes, à savoir 3 hectares. Maintenant, nous connaissons la transparence de nos clients, car nous avons bien cerné ses besoins pour mieux les servir» a-t-il ajouté. Il estime que son objectif consiste à développer l'industrie algérienne et booster la production locale en créant des emplois, notamment dans le secteur agroalimentaire. «Les gens veulent des produits d'importation et la clientèle otage devient reine, car elle peut choisir la quantité et la qualité des marchandises. Le client a la liberté de choisir» a-t-il dit. A. A. Tenace et réaliste dans l'exécution du projet Alger Médina qui a défrayé la chronique ces derniers temps, le président-directeur général du groupe Dahl, Abdelouahab Rahim, a réaffirmé hier au cours du forum du quotidien arabophone El Bilad organisé au centre international de presse, que «l'emprunt obligataire de Dahli, prorogé de deux semaines touchera à sa fin jeudi prochain. Cet emprunt est une possibilité de se financer en dehors du réseau bancaire». Ayant mis du temps pour les opérations de souscription, le réseau bancaire n'a pas joué le jeu convenablement pour parachever l'emprunt obligataire dans les délais prescrits, c'est-à-dire du 11 janvier au 12 février 2009 pour récolter le montant de 8,3 milliards de DA. «Jeudi prochain, le groupe Dahli fera le point de ce que le marché nous a donné comme fonds» a-t-il souligné. Il a précisé que la maturité de l'entreprise algérienne fonctionnant selon les normes internationales encourage ce genre d'initiatives. «Ce n'est pas l'argent que nous demandons aux gens pour subventionner nos projets. Nous sommes sur des projets solides. Nous donnons un moyen moderne de placement à un taux intéressant, car ce sont des obligations cotées à la Bourse d'Alger. Nous avons une démarche citoyenne et nous voulons faire profiter les citoyens à ce développement» a-t-il déclaré. Rahim estime que dans le cadre du développement d'Alger Médina, on ne voit pas les choses sortir rapidement, c'est lent et compliqué, cependant, il s'agit d'un projet qui se réalise dans les règles de l'art. «C'est un excellent cadeau pour la population algérienne et les passants qui y trouveront le confort nécessaire». Les 8,3 milliards de DA serviront notamment à financer à hauteur de 70 % les trois modules essentiels de l'aqua-parc, de la marina et des appartements hôtel. Concernant les autres modules d'Alger Médina, ils sortiront de terre et seront financés par des fonds propres du groupe Dahli. En octobre prochain, le centre commercial ‘'Ardis'' ouvrira ses portes au public et sera donc prêt pour les clients. Il s'agit d'un hypermarché de grande distribution (magasin de grande surface) et d'une galerie. Les travaux de la marina seront entamés en juillet prochain. Néanmoins, d'autres centres commerciaux «Ardis» seront également construits à Oran et Annaba. Attirer les plaisanciers et touristes étrangers «L'aqua-parc va servir aux petits enfants algériens enfermés à la maison à regarder la télévision. Nous leur donnons la possibilité d'aller quelque part, car cette infrastructure fonctionne toute l'année et elle est à la disposition du public et des enfants âgés de 7 à 77 ans. Pour ce qui est des appartements hôtel, ils ne vont pas servir directement les clients d'Alger. Par contre, il y a beaucoup de personnes qui viennent séjourner dans la capitale pour 5 ou 6 mois, alors que tout est complet. Nous leur offrons donc le confort» a-t-il indiqué. La marina constitue, selon Rahim, une importante opportunité pour la création de nombreux emplois et le flux des plaisanciers et riches touristes étrangers. «Des milliers de riches vacanciers sillonnent la mer Méditerranée et le littoral algérien long de plus de 1.200 km sans s'arrêter sur nos côtes, alors qu'ils font les beaux jours du tourisme marocain et tunisien» a-t-il fait remarquer. Ouyahia recommande l'investissement national A propos du financement par les banques, le responsable de Dahli SPA a affirmé que «les autorités algériennes préfèrent les investissements locaux. Il n'est donc pas souhaitable de faire des emprunts auprès des banques internationales et sur le marché financier international. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a donné des orientations officielles en ce sens qu'il a précisé que le marché financier national est en surliquidités où on a plus d'argent que de projets». Même le responsable de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) a reconnu qu'il existe entre 4.000 à 5.000 milliards de DA d'excédent financier. Au sujet de la franchise avec la marque Carrefour, contractée il y a 3 ans, Rahim a souligné que des contraintes rencontrées avec son partenaire en matière, notamment, d'investissements et des problèmes d'accès au foncier l'ont poussé à réviser son contrat. «Nous avions un accord de 5 ans, mais compte tenu des difficultés en termes de développement, nous avons prévu d'aller sur 3 régions en 5 ans. Nous n'avons pas eu l'ensemble des sites où nous devions nous installer sachant que les surfaces que nous avons demandées sont importantes, à savoir 3 hectares. Maintenant, nous connaissons la transparence de nos clients, car nous avons bien cerné ses besoins pour mieux les servir» a-t-il ajouté. Il estime que son objectif consiste à développer l'industrie algérienne et booster la production locale en créant des emplois, notamment dans le secteur agroalimentaire. «Les gens veulent des produits d'importation et la clientèle otage devient reine, car elle peut choisir la quantité et la qualité des marchandises. Le client a la liberté de choisir» a-t-il dit. A. A.