Aboudjerra Soltani, quia fait une évaluation de l'exercice politique durant ces vingt dernières années , a mis en exergue les points positifs de cette expérience démocratique pluraliste. Aboudjerra Soltani, quia fait une évaluation de l'exercice politique durant ces vingt dernières années , a mis en exergue les points positifs de cette expérience démocratique pluraliste. Les leaders du MSP et du FLN n'ont pas la même appréciation, s'agissant du bilan de la constitution du 23 février 1989 qui a consacrée le pluralisme politique et dont c'est le vingtième anniversaire aujourd'hui. Aboudjerra Soltani et Abdelaziz Belkhadem ont, en effet, fait étalage de leurs divergences sur cette question, hier à l'occasion d'une conférence animée par le président du MSP et organisée par le journal arabophone Ecchaâb. Aboudjerra Soltani, qui a ainsi fait une évaluation de l'exercice politique durant ces vingt dernières années, a mis en exergue dans sa conférence, les points positifs de cette expérience démocratique pluraliste. Dans son exposé, il a énuméré une dizaine de points dont , entre autres, la consécration définitive, à travers l'article 178 de cette même constitution du projet de société, la sortie des courants politiques de la clandestinité, le triomphe de la liberté d'expression et la consécration du pluralisme médiatique, l'apparition de la jeunesse sur la scène nationale, la victoire définitive sur le terrorisme… etc. Sur ce plan, apparemment, le secrétaire général du FLN, invité par Aboudjerra à cette conférence, était d'accord mais ce n'était pas le cas lorsque le président du MSP a évoqué ce qu'il a qualifié des dix points d'échec de la constitution du 23 fevrier 1989. Aboudjerra Soltani a, en effet, soutenu devant l'assistance qu'il n'y a aucun parti qui gouverne le pays ni aucun autre qui est vraiment dans l'opposition. Poursuivant, il dira qu'aucun parti n'a présenté d'alternative, comme il a mis en relief l'échec des élites à créer de nouveaux modèles politiques et de nouvelles figures charismatiques. Pointant du doigt ce qu'il a appelé la dictature du leadership historique, Aboudjerra a, enfin, dénoncé la manipulation politique et la «politisation» du mouvement associatif. Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, qui n'etatit qu'un invité à cette conférence, a tenu à prendre la parole et faire quelques mises aux points. Abdelaziz Belkhadem, qui a longuement évoqué le débat autour de la nouvelle constitution dont il était à l'époque membre de la commission de rédaction de cette loi fondamentale qui a consacré le pluralisme politique, a ensuite répliqué au contenu de la déclaration de son allié au sein de l'alliance présidentielle , en affirmant n'être d'accord que concernant deux points dont celui relatif «à la politisation du mouvement associatif». Pour le premier responsable du vieux parti la démocratie n'est pas «assiégée» car tous les courants politiques sont présents sur l'échiquier. Belkhadem a dit ne pas partager aussi l'affirmation de Soltani selon laquelle l'Algérie manque d'alternatives. Comme il a fait montre d'une vision antinomique à celle développée par le président du MSP concernant l'inexistence de modèles politiques soutenant que ces derniers existent et, dira-t-il en guise d'exemple, «l'on peut citer le cas de Mahfoudh Nahnanh au MSP celui de Hocine Ait Ahmed au FFS et d'autres modèles encore au FLN». Belkhadem estime de plus, qu'il n'est pas d'accord avec l'affirmation de Aboudjerra s'agissant de la prééminence d'un «discours aristocratique». Reprenant la parole, et alors que Belkhadem a quitté la salle de conférence, Aboudjerra a défendu sa perception, en avouant que le MSP, «qui fait partie de ce peuple, a lui aussi une certaine responsabilité dans cet échec». K. H. Les leaders du MSP et du FLN n'ont pas la même appréciation, s'agissant du bilan de la constitution du 23 février 1989 qui a consacrée le pluralisme politique et dont c'est le vingtième anniversaire aujourd'hui. Aboudjerra Soltani et Abdelaziz Belkhadem ont, en effet, fait étalage de leurs divergences sur cette question, hier à l'occasion d'une conférence animée par le président du MSP et organisée par le journal arabophone Ecchaâb. Aboudjerra Soltani, qui a ainsi fait une évaluation de l'exercice politique durant ces vingt dernières années, a mis en exergue dans sa conférence, les points positifs de cette expérience démocratique pluraliste. Dans son exposé, il a énuméré une dizaine de points dont , entre autres, la consécration définitive, à travers l'article 178 de cette même constitution du projet de société, la sortie des courants politiques de la clandestinité, le triomphe de la liberté d'expression et la consécration du pluralisme médiatique, l'apparition de la jeunesse sur la scène nationale, la victoire définitive sur le terrorisme… etc. Sur ce plan, apparemment, le secrétaire général du FLN, invité par Aboudjerra à cette conférence, était d'accord mais ce n'était pas le cas lorsque le président du MSP a évoqué ce qu'il a qualifié des dix points d'échec de la constitution du 23 fevrier 1989. Aboudjerra Soltani a, en effet, soutenu devant l'assistance qu'il n'y a aucun parti qui gouverne le pays ni aucun autre qui est vraiment dans l'opposition. Poursuivant, il dira qu'aucun parti n'a présenté d'alternative, comme il a mis en relief l'échec des élites à créer de nouveaux modèles politiques et de nouvelles figures charismatiques. Pointant du doigt ce qu'il a appelé la dictature du leadership historique, Aboudjerra a, enfin, dénoncé la manipulation politique et la «politisation» du mouvement associatif. Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN, qui n'etatit qu'un invité à cette conférence, a tenu à prendre la parole et faire quelques mises aux points. Abdelaziz Belkhadem, qui a longuement évoqué le débat autour de la nouvelle constitution dont il était à l'époque membre de la commission de rédaction de cette loi fondamentale qui a consacré le pluralisme politique, a ensuite répliqué au contenu de la déclaration de son allié au sein de l'alliance présidentielle , en affirmant n'être d'accord que concernant deux points dont celui relatif «à la politisation du mouvement associatif». Pour le premier responsable du vieux parti la démocratie n'est pas «assiégée» car tous les courants politiques sont présents sur l'échiquier. Belkhadem a dit ne pas partager aussi l'affirmation de Soltani selon laquelle l'Algérie manque d'alternatives. Comme il a fait montre d'une vision antinomique à celle développée par le président du MSP concernant l'inexistence de modèles politiques soutenant que ces derniers existent et, dira-t-il en guise d'exemple, «l'on peut citer le cas de Mahfoudh Nahnanh au MSP celui de Hocine Ait Ahmed au FFS et d'autres modèles encore au FLN». Belkhadem estime de plus, qu'il n'est pas d'accord avec l'affirmation de Aboudjerra s'agissant de la prééminence d'un «discours aristocratique». Reprenant la parole, et alors que Belkhadem a quitté la salle de conférence, Aboudjerra a défendu sa perception, en avouant que le MSP, «qui fait partie de ce peuple, a lui aussi une certaine responsabilité dans cet échec». K. H.