Le président du MSP n‘est pas allé de main morte pour signifier que la position des députés du mouvement, à l‘occasion du débat à l‘APN sur le plan d‘action du gouvernement et de son adoption par la suite, doit être unie et sans équivoque. « Tout député qui ne respectera pas les instructions de la direction politique ne sera plus considéré comme affilié au parti » a, en effet, tonné Aboudjerra Soltani, jeudi, à l‘occasion de l‘installation du conseil consultatif du MSP de la wilaya d‘Alger. Ces propos de Soltani sont ainsi directement adressés aux députés dissidents, dont certains ont rejoint le MPC (Mouvement de la prédication et du changement), créé récemment par le groupe de Abdelmadjid Menasra. Le nombre de ces députés est lui aussi sujet à polémique entre les frères ennemis du MSP car si la direction du mouvement considère que seulement une dizaine de députés ont fait scission, les détracteurs d‘Aboudjerra Soltani avancent tout de même le chiffre de 28 élus. Un chiffre corroboré par le président de l‘APN en personne. Lors d‘une émission de la chaîne III de la radio nationale, il y a une dizaine de jours, Abdelaziz Ziari a indiqué avoir été saisi officiellement par 28 députés du MSP qui lui ont annoncé avoir démissionné de ce mouvement pour rejoindre le MPC. Dans leur correspondance, ces élus du peuple l‘ont sollicité pour leur accorder le statut de groupe parlementaire, ce qui est, comme l‘a précisé Ziari, impossible puisque non conforme aux dispositions réglementaires. En effet, le règlement intérieur de la chambre basse ne reconnaît aucune existence légale aux députés dissidents car ils porteront toujours la casquette du parti sur la liste duquel ils ont été élus et ce, même en cas de démission des rangs de ce parti. Mais ces craintes de Aboudjerra Soltani peuvent ne pas être fondées puisque tout porte à croire que les députés qui ont effectivement rejoint le MPC vont, au même titre que les trois partis de l‘Alliance présidentielle, adopter le plan d‘action du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. D‘ailleurs, Abdelmadjid Menasra et ses amis ont non seulement soutenu la candidature du Président Bouteflika pour un troisième mandat lors de l‘élection présidentielle du 9 avril dernier, mais ont, en sus, battu le pavé lors de la campagne électorale prouvant par là même leur engagement en faveur du programme du président élu lors de ce scrutin. Or le plan d‘action du gouvernement tire sa substance première et essentielle du programme du président de la République. Et à propos justement du plan d‘action du gouvernement, Aboudjerra Soltani a indiqué que «nous sommes en train d‘étudier ce plan que nous pourrions enrichir avec des éléments nouveaux au cas où il ne contiendrait pas tous les engagements pris lors de la campagne électorale» avant d‘ajouter que «nous œuvrerons à y apporter des critiques positives pour le compléter et, partant, pour favoriser son application durant les cinq prochaines années». Le président du MSP n‘est pas allé de main morte pour signifier que la position des députés du mouvement, à l‘occasion du débat à l‘APN sur le plan d‘action du gouvernement et de son adoption par la suite, doit être unie et sans équivoque. « Tout député qui ne respectera pas les instructions de la direction politique ne sera plus considéré comme affilié au parti » a, en effet, tonné Aboudjerra Soltani, jeudi, à l‘occasion de l‘installation du conseil consultatif du MSP de la wilaya d‘Alger. Ces propos de Soltani sont ainsi directement adressés aux députés dissidents, dont certains ont rejoint le MPC (Mouvement de la prédication et du changement), créé récemment par le groupe de Abdelmadjid Menasra. Le nombre de ces députés est lui aussi sujet à polémique entre les frères ennemis du MSP car si la direction du mouvement considère que seulement une dizaine de députés ont fait scission, les détracteurs d‘Aboudjerra Soltani avancent tout de même le chiffre de 28 élus. Un chiffre corroboré par le président de l‘APN en personne. Lors d‘une émission de la chaîne III de la radio nationale, il y a une dizaine de jours, Abdelaziz Ziari a indiqué avoir été saisi officiellement par 28 députés du MSP qui lui ont annoncé avoir démissionné de ce mouvement pour rejoindre le MPC. Dans leur correspondance, ces élus du peuple l‘ont sollicité pour leur accorder le statut de groupe parlementaire, ce qui est, comme l‘a précisé Ziari, impossible puisque non conforme aux dispositions réglementaires. En effet, le règlement intérieur de la chambre basse ne reconnaît aucune existence légale aux députés dissidents car ils porteront toujours la casquette du parti sur la liste duquel ils ont été élus et ce, même en cas de démission des rangs de ce parti. Mais ces craintes de Aboudjerra Soltani peuvent ne pas être fondées puisque tout porte à croire que les députés qui ont effectivement rejoint le MPC vont, au même titre que les trois partis de l‘Alliance présidentielle, adopter le plan d‘action du Premier ministre, Ahmed Ouyahia. D‘ailleurs, Abdelmadjid Menasra et ses amis ont non seulement soutenu la candidature du Président Bouteflika pour un troisième mandat lors de l‘élection présidentielle du 9 avril dernier, mais ont, en sus, battu le pavé lors de la campagne électorale prouvant par là même leur engagement en faveur du programme du président élu lors de ce scrutin. Or le plan d‘action du gouvernement tire sa substance première et essentielle du programme du président de la République. Et à propos justement du plan d‘action du gouvernement, Aboudjerra Soltani a indiqué que «nous sommes en train d‘étudier ce plan que nous pourrions enrichir avec des éléments nouveaux au cas où il ne contiendrait pas tous les engagements pris lors de la campagne électorale» avant d‘ajouter que «nous œuvrerons à y apporter des critiques positives pour le compléter et, partant, pour favoriser son application durant les cinq prochaines années».