L'Alliance présidentielle a récolté plus de 3 millions de signatures pour le candidat Abdelaziz Bouteflika », a déclaré, samedi soir au cours du Forum de l'ENTV, le secrétaire général de l'Instance exécutive du FLN, précisant que l'évaluation préliminaire de cette opération fait ressortir que l'Alliance a réuni également 10.000 signatures d'élus. A en croire le patron du vieux parti, « le FLN a obtenu 1.151.000 signatures, le RND (Rassemblement National démocratique) a réuni 5.460 signatures d'élus et 540.000 signatures de citoyens, le mouvement de la société pour la paix réunissait 224.000 signatures de citoyens». Les autres signatures obtenues sont le fruit des organisations et associations soutenant la candidature de Abdelaziz Bouteflika. Selon Belkhadem, « c'est le candidat Abdelaziz Bouteflika lui-même qui animera sa campagne électorale » et « nous le soutiendrons, en tant que partis de l'alliance présidentielle, à travers l'organisation de plusieurs meetings et rassemblements populaires ». Il précise que ces meetings et rassemblements seront présidés par les chefs de parti et des membres de leurs directions respectives. Les organisations et associations soutenant la candidature de Abdelaziz Bouteflika feront de même, a-t-il également précisé. Selon lui, « l'alliance présidentielle a tracé, lors de sa réunion organisée samedi, le programme de ces meetings dont 48 seront organisés au niveau des sièges de wilaya et 360 autres dans les plus grandes daïras et les plus peuplées au niveau national ». Il en sera de même pour la communauté algérienne à l'étranger, résidant dans les capitales européennes et arabes où il est prévu des meetings et rassemblements. Il a souligné que ce programme sera mis en œuvre en « accord » avec la direction de campagne électorale du candidat Bouteflika. A ce propos, Belkhadem indique qu' « il n'a rien négocié et n'a rien à négocier », affirmant que « le FLN une direction de campagne avec son propre staff composé de cadres et de militants du parti qui œuvre à mener campagne pour le candidat Bouteflika ». Le patron du FLN craint-il l'abstention ? « Nous nous attendons globalement au parti du FLN à une large participation des citoyens », a-t-il indiqué, caressant « l'espoir de son parti de voir le taux de participation aux élections présidentielles prochaines atteindre les 65 pour cent ». Il s'est dit convaincu que « le taux de participation dépassera les 50 pour cent pour atteindre les 60 pour cent voire 65 pour cent ».rappelant que « le dernier scrutin présidentiel avait enregistré 58 pour cent de taux de participation », Il a noté dans ce contexte que lors des élections présidentielles pluralistes de 1995, 1999 et 2004, le taux de participation a été toujours au-dessus de 50 pour cent. Prenant l'exemple de pays du Bassin méditerranéen, notamment la France, références en la matière, il remarque que les taux enregistrés lors d'élections présidentielles variaient entre 45 à 55 %. « Il faut revoir ce phénomène », juge-t-il et s'adressant à ceux qui prédisent un taux élevé d'abstention, « le peuple leur répondra », dira-t-il. Pour lui, « il faut faire en sorte que ces élections soient honnêtes et transparentes et que tous les partis soient représentés dans les bureaux de vote » Par ailleurs, abordant les problèmes économiques, le leader du FLN a affirmé que la crise financière mondiale n'a pas affecté l'économie de l'Algérie. Par contre, prévient-il « Si la baisse des prix du pétrole continue, les recettes du pays, dont 98% proviennent du secteur des hydrocarbures, seront affectées». Mais il rassure qu'il ne pourrait y avoir un impact sur le financement du prochain plan quinquennal de développement que le président-candidat compte réaliser. Il explique par un simple calcul qu'il n' y avait pas à s'inquiéter sur les ressources de son financement, se basant sur les recettes des exportations des hydrocarbures établies sur « une moyenne de 50 dollars US le prix du baril pour l'année en cours et celle à venir, auxquelles s'ajoutent les réserves de l'année précédente estimées à 144 milliards de dollars ». Il ajoute à cela d'autres procédures qui permettront aussi de réaliser ce programme quinquennal, avec notamment la baisse de la dette extérieure et de la dette intérieure de 1.600 milliards de dinars à 700 milliards de dinars à la mi-2008. En somme l'Algérie est en « sécurité » financière, qui l'épargne des conséquences de la crise mondiale. Sur la scène politique nationale et à propos de la « transhumance » des élus, il a indiqué qu' « il est responsable d'un parti qui mesure son audience au nombre de sièges », souhaitant « la bienvenue » à ceux qui reviennent « à la grande maison ». Il affirme que « le FLN subit les mêmes dégâts de ceux qui veulent se faire un nom ». Il profite de l'occasion pour annoncer qu'une commission de préparation du congrès ordinaire du parti sera installée après les élections présidentielles. Il se dit favorable au retour des anciens noms de structures du parti à savoir le BP (Bureau politique) et le C.C (Comité central), réfutant l'idée que le FLN qui est un parti « d'avant garde » qui tire ses sources de la plate-forme de Novembre, soit un parti «élitiste». S. B. L'Alliance présidentielle a récolté plus de 3 millions de signatures pour le candidat Abdelaziz Bouteflika », a déclaré, samedi soir au cours du Forum de l'ENTV, le secrétaire général de l'Instance exécutive du FLN, précisant que l'évaluation préliminaire de cette opération fait ressortir que l'Alliance a réuni également 10.000 signatures d'élus. A en croire le patron du vieux parti, « le FLN a obtenu 1.151.000 signatures, le RND (Rassemblement National démocratique) a réuni 5.460 signatures d'élus et 540.000 signatures de citoyens, le mouvement de la société pour la paix réunissait 224.000 signatures de citoyens». Les autres signatures obtenues sont le fruit des organisations et associations soutenant la candidature de Abdelaziz Bouteflika. Selon Belkhadem, « c'est le candidat Abdelaziz Bouteflika lui-même qui animera sa campagne électorale » et « nous le soutiendrons, en tant que partis de l'alliance présidentielle, à travers l'organisation de plusieurs meetings et rassemblements populaires ». Il précise que ces meetings et rassemblements seront présidés par les chefs de parti et des membres de leurs directions respectives. Les organisations et associations soutenant la candidature de Abdelaziz Bouteflika feront de même, a-t-il également précisé. Selon lui, « l'alliance présidentielle a tracé, lors de sa réunion organisée samedi, le programme de ces meetings dont 48 seront organisés au niveau des sièges de wilaya et 360 autres dans les plus grandes daïras et les plus peuplées au niveau national ». Il en sera de même pour la communauté algérienne à l'étranger, résidant dans les capitales européennes et arabes où il est prévu des meetings et rassemblements. Il a souligné que ce programme sera mis en œuvre en « accord » avec la direction de campagne électorale du candidat Bouteflika. A ce propos, Belkhadem indique qu' « il n'a rien négocié et n'a rien à négocier », affirmant que « le FLN une direction de campagne avec son propre staff composé de cadres et de militants du parti qui œuvre à mener campagne pour le candidat Bouteflika ». Le patron du FLN craint-il l'abstention ? « Nous nous attendons globalement au parti du FLN à une large participation des citoyens », a-t-il indiqué, caressant « l'espoir de son parti de voir le taux de participation aux élections présidentielles prochaines atteindre les 65 pour cent ». Il s'est dit convaincu que « le taux de participation dépassera les 50 pour cent pour atteindre les 60 pour cent voire 65 pour cent ».rappelant que « le dernier scrutin présidentiel avait enregistré 58 pour cent de taux de participation », Il a noté dans ce contexte que lors des élections présidentielles pluralistes de 1995, 1999 et 2004, le taux de participation a été toujours au-dessus de 50 pour cent. Prenant l'exemple de pays du Bassin méditerranéen, notamment la France, références en la matière, il remarque que les taux enregistrés lors d'élections présidentielles variaient entre 45 à 55 %. « Il faut revoir ce phénomène », juge-t-il et s'adressant à ceux qui prédisent un taux élevé d'abstention, « le peuple leur répondra », dira-t-il. Pour lui, « il faut faire en sorte que ces élections soient honnêtes et transparentes et que tous les partis soient représentés dans les bureaux de vote » Par ailleurs, abordant les problèmes économiques, le leader du FLN a affirmé que la crise financière mondiale n'a pas affecté l'économie de l'Algérie. Par contre, prévient-il « Si la baisse des prix du pétrole continue, les recettes du pays, dont 98% proviennent du secteur des hydrocarbures, seront affectées». Mais il rassure qu'il ne pourrait y avoir un impact sur le financement du prochain plan quinquennal de développement que le président-candidat compte réaliser. Il explique par un simple calcul qu'il n' y avait pas à s'inquiéter sur les ressources de son financement, se basant sur les recettes des exportations des hydrocarbures établies sur « une moyenne de 50 dollars US le prix du baril pour l'année en cours et celle à venir, auxquelles s'ajoutent les réserves de l'année précédente estimées à 144 milliards de dollars ». Il ajoute à cela d'autres procédures qui permettront aussi de réaliser ce programme quinquennal, avec notamment la baisse de la dette extérieure et de la dette intérieure de 1.600 milliards de dinars à 700 milliards de dinars à la mi-2008. En somme l'Algérie est en « sécurité » financière, qui l'épargne des conséquences de la crise mondiale. Sur la scène politique nationale et à propos de la « transhumance » des élus, il a indiqué qu' « il est responsable d'un parti qui mesure son audience au nombre de sièges », souhaitant « la bienvenue » à ceux qui reviennent « à la grande maison ». Il affirme que « le FLN subit les mêmes dégâts de ceux qui veulent se faire un nom ». Il profite de l'occasion pour annoncer qu'une commission de préparation du congrès ordinaire du parti sera installée après les élections présidentielles. Il se dit favorable au retour des anciens noms de structures du parti à savoir le BP (Bureau politique) et le C.C (Comité central), réfutant l'idée que le FLN qui est un parti « d'avant garde » qui tire ses sources de la plate-forme de Novembre, soit un parti «élitiste». S. B.