Le président du RA (Rassemblement algérien), est désormais candidat à l'élection présidentielle du 9 avril. Ali Zeghdoud a créé la surprise et, loin des feux de la rampe et se faisant très discret depuis qu'il a annoncé sa candidature à cette élection il y'a quelques semaines, il a réussi le pari de collecter le nombre de signatures qu'exige la loi électorale pour tout prétendant à la candidature. Il a, en effet, déposé avant-hier dimanche sur le bureau de Boualem Bessaieh son dossier contenant 600 signatures d'élus. Le président du RA, contacté hier, nous a indiqué avoir sollicité les signatures des élus de plusieurs formations politiques et des indépendants. «J'ai ainsi réussi à avoir des signatures de dizaines d'élus du FLN, du RND du PT, des indépendants et de petites formations politiques qui disposent d'un nombre d'élus appréciables, notamment au niveau des assemblées populaires communales (APC) ». Mais la grande surprise dans cette opération de collecte de signatures est sans nul doute l'adhésion d'élus de partis politiques qui ont décidé de ne pas participer au scrutin ou ont carrément appelé au boycott.A ce titre, Ali Zeghdoud nous a revelé que des élus du RCD et du FFS ont apporté leur concours et apposé leurs signatures sur les imprimés. Au cas où ces information se confirment, cela constituerait un désaveu de ces élus à leurs directions politiques respectives. Le candidat Zeghdoud, dans le cas où le Conseil constitutionnel confirme l'authenticité de ces signatures, compte mettre l'accent dans son programme électoral sur 8 questions principales. Ainsi, au plan politique, il a déclaré vouloir mettre en exergue la nécessité de bâtir un Etat de droit. « Un Etat démocratique qui verra la participation et sans exclusion aucune de l'ensemble des citoyens à la vie politique. Un Etat qui consacre aussi le libre choix des citoyens » a-t-il soutenu. Zeghdoud a aussi déclaré qu'il « est impératif aussi que les medias soient libres et aient un accès facile aux sources de l'information ». Il n'a pas manqué, dans ce contexte, de souligner qu' « il est opposé à toutes les pressions et autres intimidations que pourraient subir les journalistes qui doivent, au contraire, être protégés ». Souhaitant la plus large participation possible à ce scrutin, notre interlocuteur ne s'est pas privé de critiquer la position de certains partis qui ont plaidé pour le boycott du rendez-vous du 9 avril. Quant à la présence des observateurs étrangers, Ali Zeghdoud dira que « leur présence n'est pas utile car il n'y a pas une forte concurrence lors de ce scrutin entre les differents candidats ». Le président du RA participe pour la première fois à une élection présidentielle, contrairement à son parti qui a déjà pris part aux différentes élections, notamment les dernières législatives et locales organisées en 2007. Aux élections locales il a pu obtenir la présidence de trois APC. Zeghdoud est présent sur la scène nationale depuis l'ouverture démocratique au début des années quatre-vingt-dix. Il a créé, en effet, en ce temps là, un parti dénommé le RAI (Rassemblement arabe islamique). Et c'est au nom de ce parti que Zeghdoud s'est retrouvé membre du CNT (Conseil national de transition) entre 1994 et 1997. K. H. Le président du RA (Rassemblement algérien), est désormais candidat à l'élection présidentielle du 9 avril. Ali Zeghdoud a créé la surprise et, loin des feux de la rampe et se faisant très discret depuis qu'il a annoncé sa candidature à cette élection il y'a quelques semaines, il a réussi le pari de collecter le nombre de signatures qu'exige la loi électorale pour tout prétendant à la candidature. Il a, en effet, déposé avant-hier dimanche sur le bureau de Boualem Bessaieh son dossier contenant 600 signatures d'élus. Le président du RA, contacté hier, nous a indiqué avoir sollicité les signatures des élus de plusieurs formations politiques et des indépendants. «J'ai ainsi réussi à avoir des signatures de dizaines d'élus du FLN, du RND du PT, des indépendants et de petites formations politiques qui disposent d'un nombre d'élus appréciables, notamment au niveau des assemblées populaires communales (APC) ». Mais la grande surprise dans cette opération de collecte de signatures est sans nul doute l'adhésion d'élus de partis politiques qui ont décidé de ne pas participer au scrutin ou ont carrément appelé au boycott.A ce titre, Ali Zeghdoud nous a revelé que des élus du RCD et du FFS ont apporté leur concours et apposé leurs signatures sur les imprimés. Au cas où ces information se confirment, cela constituerait un désaveu de ces élus à leurs directions politiques respectives. Le candidat Zeghdoud, dans le cas où le Conseil constitutionnel confirme l'authenticité de ces signatures, compte mettre l'accent dans son programme électoral sur 8 questions principales. Ainsi, au plan politique, il a déclaré vouloir mettre en exergue la nécessité de bâtir un Etat de droit. « Un Etat démocratique qui verra la participation et sans exclusion aucune de l'ensemble des citoyens à la vie politique. Un Etat qui consacre aussi le libre choix des citoyens » a-t-il soutenu. Zeghdoud a aussi déclaré qu'il « est impératif aussi que les medias soient libres et aient un accès facile aux sources de l'information ». Il n'a pas manqué, dans ce contexte, de souligner qu' « il est opposé à toutes les pressions et autres intimidations que pourraient subir les journalistes qui doivent, au contraire, être protégés ». Souhaitant la plus large participation possible à ce scrutin, notre interlocuteur ne s'est pas privé de critiquer la position de certains partis qui ont plaidé pour le boycott du rendez-vous du 9 avril. Quant à la présence des observateurs étrangers, Ali Zeghdoud dira que « leur présence n'est pas utile car il n'y a pas une forte concurrence lors de ce scrutin entre les differents candidats ». Le président du RA participe pour la première fois à une élection présidentielle, contrairement à son parti qui a déjà pris part aux différentes élections, notamment les dernières législatives et locales organisées en 2007. Aux élections locales il a pu obtenir la présidence de trois APC. Zeghdoud est présent sur la scène nationale depuis l'ouverture démocratique au début des années quatre-vingt-dix. Il a créé, en effet, en ce temps là, un parti dénommé le RAI (Rassemblement arabe islamique). Et c'est au nom de ce parti que Zeghdoud s'est retrouvé membre du CNT (Conseil national de transition) entre 1994 et 1997. K. H.