Même en reconnaissant que le gaz est plus propre que le charbon, les hommes politiques européens, pénalisent cette énergie en multipliant les difficultés d'accès au marché européen des entreprises exportatrices de gaz, telle que la Sonatrach ou le russe Gazprom. Même en reconnaissant que le gaz est plus propre que le charbon, les hommes politiques européens, pénalisent cette énergie en multipliant les difficultés d'accès au marché européen des entreprises exportatrices de gaz, telle que la Sonatrach ou le russe Gazprom. «Faites ce que l'on vous dit et ne faites pas ce que nous faisons». Jamais cet adage n'a mieux illustré les politiques protectionnistes des différents gouvernements occidentaux et notamment européens. C'est en ces termes que notre ministre de l'Energie Chakib Khelil a, devant un parterre de représentants de sociétés gazières étrangères implantées en Algérie, dénoncé ce qu'il a qualifié d'entraves dictées par les politiques gouvernementales européennes. C'était hier à Alger lors du premier Forum de consultation et d'échange d'informations sur le marché du gaz naturel. «Ces politiques, a insisté le ministre, retardent le développement de l'industrie gazière en dépit des indicateurs positifs à long terme qui rassurent sur la poursuite de l'expansion de cette industrie». Cette déclaration d'un officiel algérien suggère de la volonté algérienne d'aller désormais au bout et sans mettre de gants afin de débloquer la situation figée depuis un moment déjà. La rencontre, consacrée au marché du gaz, est une occasion toute trouvée pour transmettre le message de l'Algérie par le biais de responsables, représentants, notamment, le groupe pétrolier italien ENI, le norvégien Statoil ou encore le britannique BP. Le ministre algérien de l'Energie a rappelé, à l'occasion, que la fiscalité appliquée par ces pays au gaz figurait en bonne place parmi les «contraintes» imposées aux sociétés exportatrices vers le vieux continent. Même en reconnaissant que le gaz est plus propre que le charbon, les hommes politiques européens, pénalisent cette énergie en multipliant les difficultés d'accès au marché européen des entreprises exportatrices de gaz, telle que la Sonatrach ou le russe Gazprom. C'est en ce sens que M. Khelil a précisé que ces pays, qu'il n'a pas nommés, «doivent changer leurs politiques pour encourager la consommation du gaz». «En fait, conclut Khelil, les barrières rencontrées par des entreprises de pays exportateurs de gaz pour investir sur les marchés européens pour alimenter directement l'utilisateur final notamment industriel, au moindre coût, constituent de notre point de vue un frein à l'expansion de l'industrie gazière». Pour rappel, l'Algérie est reliée par gazoduc à l'Espagne et à l'Italie. Les exportations sont actuellement de 62 milliards de m3 de gaz/an, dont 12% vers l'Europe. A. M. «Faites ce que l'on vous dit et ne faites pas ce que nous faisons». Jamais cet adage n'a mieux illustré les politiques protectionnistes des différents gouvernements occidentaux et notamment européens. C'est en ces termes que notre ministre de l'Energie Chakib Khelil a, devant un parterre de représentants de sociétés gazières étrangères implantées en Algérie, dénoncé ce qu'il a qualifié d'entraves dictées par les politiques gouvernementales européennes. C'était hier à Alger lors du premier Forum de consultation et d'échange d'informations sur le marché du gaz naturel. «Ces politiques, a insisté le ministre, retardent le développement de l'industrie gazière en dépit des indicateurs positifs à long terme qui rassurent sur la poursuite de l'expansion de cette industrie». Cette déclaration d'un officiel algérien suggère de la volonté algérienne d'aller désormais au bout et sans mettre de gants afin de débloquer la situation figée depuis un moment déjà. La rencontre, consacrée au marché du gaz, est une occasion toute trouvée pour transmettre le message de l'Algérie par le biais de responsables, représentants, notamment, le groupe pétrolier italien ENI, le norvégien Statoil ou encore le britannique BP. Le ministre algérien de l'Energie a rappelé, à l'occasion, que la fiscalité appliquée par ces pays au gaz figurait en bonne place parmi les «contraintes» imposées aux sociétés exportatrices vers le vieux continent. Même en reconnaissant que le gaz est plus propre que le charbon, les hommes politiques européens, pénalisent cette énergie en multipliant les difficultés d'accès au marché européen des entreprises exportatrices de gaz, telle que la Sonatrach ou le russe Gazprom. C'est en ce sens que M. Khelil a précisé que ces pays, qu'il n'a pas nommés, «doivent changer leurs politiques pour encourager la consommation du gaz». «En fait, conclut Khelil, les barrières rencontrées par des entreprises de pays exportateurs de gaz pour investir sur les marchés européens pour alimenter directement l'utilisateur final notamment industriel, au moindre coût, constituent de notre point de vue un frein à l'expansion de l'industrie gazière». Pour rappel, l'Algérie est reliée par gazoduc à l'Espagne et à l'Italie. Les exportations sont actuellement de 62 milliards de m3 de gaz/an, dont 12% vers l'Europe. A. M.