Parmi les 11 candidats à la candidature qui ont déposé leurs dossiers au Conseil constitutionnel, l'un d'entre eux, le Dr Mohamed Hadef, président du MNE (Mouvement national d' éspérance) risque de faire les frais des rigueurs de la loi électorale. Il a déposé en personne son dossier de candidature, conformément à l'article 158 de l'ordonnance portant loi organique relative au régime électoral qui prévoit que la déclaration de candidature est déposée au plus tard dans les quinze (15) jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral. Le Conseil constitutionnel a informé au même titre les candidats, qu'en application de ces deux textes, le dernier délai de dépôt des dossiers de candidatures pour l'élection du président de la République est fixé au lundi 23 février 2009 à minuit et que le dossier de candidature doit être déposé par le candidat en personne auprès du greffe du Conseil constitutionnel contre accusé de réception. Le président du MNE n'a pas fait parvenir au conseil constitutionnel toutes les signatures (75.000 de citoyens ou 600 d'élus). «Des responsables du parti, munis de cinq cartons portant un nombre élevé de formulaires signées et légalisées, sont arrivés devant le conseil constitutionnel à minuit dix et ont trouvé les portes closes», nous a-t-il expliqué, soulignant qu' il a introduit, le lendemain (24 février) à 9 h, un recours et envoyé un télégramme officiel à l'Institution que préside Boualem Bessaïeh. Selon lui, les cartons de certaines wilayas de l'Est du pays (Souk Ahras, Khenchela, Mila et Tebessa), sont arrivés quelques minutes après la fermeture des portes du Conseil constitutionnel. Il ne perd pas espoir de voir son recours aboutir. «Seul Boualem Bessaïeh peut prendre la décision d'instruire nos doléances», a-t-il affirmé, mettant en exergue le fait que la loi organique relative au régime électoral donne un délai à la personne qui dépose son dossier et n'a rien codifié en ce qui concerne le dépôt de signatures. Il estime qu'il y a un vide juridique dans la loi électorale. Ce qu'il tente d'exploiter. «Je soulève un cas de jurisprudence», insistant sur la «conformité» de son dossier sur l'aspect juridique. Il reste que sur l'aspect signatures, il y a, selon lui, «un certain flou» que le patron du MNE, armé de bonne foi, s'autorise à mettre sur la table. «Ce qui n'est pas interdit, est permis», avance-t-il. Le Dr Hadef, estime que lui et son équipe ont déjà «gagné une victoire morale » en se lançant dans la bataille, et ceci en attendant le «résultat de l'audience», prévue pour aujourd'hui, que lui a accordée le président du Conseil constitutionnel auquel «il fait pleinement confiance», quant à l'étude du recours qu'il a introduit. Ce sera donc aujourd'hui, avant tous les autres candidats à la candidature, que le président du MNE sera fixé sur son sort. Il n'aura pas à vivre «la longue attente» du verdict du Conseil constitutionnel qui était prévu pour jeudi. A l'heure où nous mettons sous presse nous avons appris que les résultats devaient être connus au JT de 20 H. S. B. Parmi les 11 candidats à la candidature qui ont déposé leurs dossiers au Conseil constitutionnel, l'un d'entre eux, le Dr Mohamed Hadef, président du MNE (Mouvement national d' éspérance) risque de faire les frais des rigueurs de la loi électorale. Il a déposé en personne son dossier de candidature, conformément à l'article 158 de l'ordonnance portant loi organique relative au régime électoral qui prévoit que la déclaration de candidature est déposée au plus tard dans les quinze (15) jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral. Le Conseil constitutionnel a informé au même titre les candidats, qu'en application de ces deux textes, le dernier délai de dépôt des dossiers de candidatures pour l'élection du président de la République est fixé au lundi 23 février 2009 à minuit et que le dossier de candidature doit être déposé par le candidat en personne auprès du greffe du Conseil constitutionnel contre accusé de réception. Le président du MNE n'a pas fait parvenir au conseil constitutionnel toutes les signatures (75.000 de citoyens ou 600 d'élus). «Des responsables du parti, munis de cinq cartons portant un nombre élevé de formulaires signées et légalisées, sont arrivés devant le conseil constitutionnel à minuit dix et ont trouvé les portes closes», nous a-t-il expliqué, soulignant qu' il a introduit, le lendemain (24 février) à 9 h, un recours et envoyé un télégramme officiel à l'Institution que préside Boualem Bessaïeh. Selon lui, les cartons de certaines wilayas de l'Est du pays (Souk Ahras, Khenchela, Mila et Tebessa), sont arrivés quelques minutes après la fermeture des portes du Conseil constitutionnel. Il ne perd pas espoir de voir son recours aboutir. «Seul Boualem Bessaïeh peut prendre la décision d'instruire nos doléances», a-t-il affirmé, mettant en exergue le fait que la loi organique relative au régime électoral donne un délai à la personne qui dépose son dossier et n'a rien codifié en ce qui concerne le dépôt de signatures. Il estime qu'il y a un vide juridique dans la loi électorale. Ce qu'il tente d'exploiter. «Je soulève un cas de jurisprudence», insistant sur la «conformité» de son dossier sur l'aspect juridique. Il reste que sur l'aspect signatures, il y a, selon lui, «un certain flou» que le patron du MNE, armé de bonne foi, s'autorise à mettre sur la table. «Ce qui n'est pas interdit, est permis», avance-t-il. Le Dr Hadef, estime que lui et son équipe ont déjà «gagné une victoire morale » en se lançant dans la bataille, et ceci en attendant le «résultat de l'audience», prévue pour aujourd'hui, que lui a accordée le président du Conseil constitutionnel auquel «il fait pleinement confiance», quant à l'étude du recours qu'il a introduit. Ce sera donc aujourd'hui, avant tous les autres candidats à la candidature, que le président du MNE sera fixé sur son sort. Il n'aura pas à vivre «la longue attente» du verdict du Conseil constitutionnel qui était prévu pour jeudi. A l'heure où nous mettons sous presse nous avons appris que les résultats devaient être connus au JT de 20 H. S. B.