Le ministre de l'Education nationale, M. Boubkeur Benbouzid, a annoncé un ensemble de mesures disciplinaires pour lutter contre la violence en milieu scolaire, dans les trois cycles de l'enseignement primaire, moyen et secondaire. L'occasion : la journée d'études sur la lutte contre le phénomène de la violence et la prévention des fléaux sociaux, qui s'est tenue hier à l'ITE (Institut de formation et de perfectionnement des maîtres) à Alger, et ce, en présence de nombreux spécialistes et professeurs en sociologie, psychologie, ainsi que d'autres domaines lié à l'éducation. Au cours de leurs interventions, les spécialistes ont affirmé que « le phénomène de la violence est un fléau mondial », tout en rappelant les conséquences négatives de la tragédie nationale. Par ailleurs, La lutte contre la violence sous tous ses aspects ne concerne pas uniquement le secteur de l'éducation, qui est une des parties de la société, mais tous les secteurs sont appelés à conjuguer les efforts afin de réduire ce phénomène qui a laissé des conséquences graves sur notre environnement socio-professionnel, éducatif ou familial. De ce fait, une stratégie de lutte contre ce phénomène a été arrêtée par le département ministériel; celle-ci est axcée entre autres sur la sensibilisation des élèves et parents d'élèves, des campagnes de sensibilisation sur la drogue et toxicomanie dans les milieux scolaires, cours et conférences avec les spécialistes en la matière dans les milieux scolaires, le développement des activités culturelles et sportives. Dans le même ordre des mesures prises par son secteur, l'on enregistre la mise en œuvre d'une batterie de textes contre la violence physique, un décret exécutif en voie d'achèvement balisera tout cela. Il est question de la création d'une commission nationale pour lutter contre la violence à l'école, l'interdiction des sanctions physiques dans les écoles et l'association des APC et instances locales dans la lutte contre les fléaux et la violence dans les établissements scolaires. En matière d'éducation civique, l'on note le renforcement des valeurs civilisatrice et humaine dans le milieu scolaire, l'encadrement fiable et efficace dans les lieux de rencontre tels que les cantines. «L'école ne produit pas la violence, par contre elle la subit » a souligné Mme Malika Adjal, professeur en médecine venue de France, sur invitation du ministère de l'Education nationale. Sur un autre registre de recherche et d'enquête, M, Hakiki Nourredine, directeur du Laboratoire de changement social a réalisé une première qui consiste en une enquête détaillée pour déterminer le taux de violence dans un lycée du quartier populaire de Bab el Oued et au sein du lycée Bouamama (Ex_Décarte) à El Mouradia, où il à démontré que le lycée Okba, subit moins de violence à 34 %, le lycée Bouamama, qui enregistre un taux plus élevé 50%. A. C. Le ministre de l'Education nationale, M. Boubkeur Benbouzid, a annoncé un ensemble de mesures disciplinaires pour lutter contre la violence en milieu scolaire, dans les trois cycles de l'enseignement primaire, moyen et secondaire. L'occasion : la journée d'études sur la lutte contre le phénomène de la violence et la prévention des fléaux sociaux, qui s'est tenue hier à l'ITE (Institut de formation et de perfectionnement des maîtres) à Alger, et ce, en présence de nombreux spécialistes et professeurs en sociologie, psychologie, ainsi que d'autres domaines lié à l'éducation. Au cours de leurs interventions, les spécialistes ont affirmé que « le phénomène de la violence est un fléau mondial », tout en rappelant les conséquences négatives de la tragédie nationale. Par ailleurs, La lutte contre la violence sous tous ses aspects ne concerne pas uniquement le secteur de l'éducation, qui est une des parties de la société, mais tous les secteurs sont appelés à conjuguer les efforts afin de réduire ce phénomène qui a laissé des conséquences graves sur notre environnement socio-professionnel, éducatif ou familial. De ce fait, une stratégie de lutte contre ce phénomène a été arrêtée par le département ministériel; celle-ci est axcée entre autres sur la sensibilisation des élèves et parents d'élèves, des campagnes de sensibilisation sur la drogue et toxicomanie dans les milieux scolaires, cours et conférences avec les spécialistes en la matière dans les milieux scolaires, le développement des activités culturelles et sportives. Dans le même ordre des mesures prises par son secteur, l'on enregistre la mise en œuvre d'une batterie de textes contre la violence physique, un décret exécutif en voie d'achèvement balisera tout cela. Il est question de la création d'une commission nationale pour lutter contre la violence à l'école, l'interdiction des sanctions physiques dans les écoles et l'association des APC et instances locales dans la lutte contre les fléaux et la violence dans les établissements scolaires. En matière d'éducation civique, l'on note le renforcement des valeurs civilisatrice et humaine dans le milieu scolaire, l'encadrement fiable et efficace dans les lieux de rencontre tels que les cantines. «L'école ne produit pas la violence, par contre elle la subit » a souligné Mme Malika Adjal, professeur en médecine venue de France, sur invitation du ministère de l'Education nationale. Sur un autre registre de recherche et d'enquête, M, Hakiki Nourredine, directeur du Laboratoire de changement social a réalisé une première qui consiste en une enquête détaillée pour déterminer le taux de violence dans un lycée du quartier populaire de Bab el Oued et au sein du lycée Bouamama (Ex_Décarte) à El Mouradia, où il à démontré que le lycée Okba, subit moins de violence à 34 %, le lycée Bouamama, qui enregistre un taux plus élevé 50%. A. C.