Tout porte à croire que l'installation de la Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle aura lieu dans le courant de la semaine prochaine. C'est ce que nous avons appris, hier, de sources proches des partis politiques. Ces derniers s'attellent d'ailleurs à finaliser l'opération de désignation de leurs représentants au sein de cette commission dont, pour rappel, le coordinateur n'est autre que l'ex-ministre de la Justice, Mohamed Teguia, désigné le 8 février passé par Abdelaziz Bouteflika. Et il semble que l'opération de désignation n'a pas été chose aisée pour quelques partis politiques, comme c'était le cas pour le FLN. En effet, il a été difficile pour le secrétaire général de l'instance exécutive de faire un choix alors qu'il y avait, comme c'est toujours le cas au sein du vieux parti, une flopée de candidats pour un seul poste. Finalement, Abdelaziz Belkhadem a tranché et son choix s'est porté sur Belkacem Abdellaoui, membre de l'instance exécutive du parti. Ce dernier est aussi connu pour être un membre très actif de la coordination nationale de soutien au président de la République. Au même titre que le FLN, les deux autres partis de l'Alliance présidentielle, en l'occurrence le RND et le MSP, ont eux aussi désigné leurs représentants au sein de cette commission. Il s'agit ainsi de Abdelkader Malki, membre du Bureau national du parti de Ahmed Ouyahia et de Zinedine Tebbal, lui aussi membre du Bureau national du parti que préside Aboudjerra Soltani. Pour le Parti des travailleurs (PT), c'est Ramdane Taazibt, membre du secrétariat politique et vice-président à l'APN qui va siéger au sein de cette commission de surveillance des élections présidentielles. El Islah, dont le secrétaire général, Djahid Younsi, est candidat, a, quant à lui, porté son choix sur Abdessalam Kessal. Il reste à connaître les représentants des autres candidats à la présidentielle du 9 avril prochain. Pour l'heure, en effet, Abdelaziz Bouteflilka, Mohamed Saïd, Moussa Touati et Fawzi Rebaine n'ont pas désigné de représentants. Cela ne saurait tarder et d'ailleurs, dès aujourd'hui, Mohamed Saïd et Moussa Touati, qui réuniront les instances de leurs partis, vont trancher sur cette question. Il faut préciser que les représentants des candidats ainsi que ceux des partis politiques agréés sont autorisés à siéger au sein de cette commission. Cette dernière a des démembrements au niveau local. Cette commission, dont les prérogatives ont été explicitées par un décret prudentiel, vise à «renforcer la transparence du scrutin». Elle a pour mission, en effet, «de surveiller le processus électoral dans toutes ses phases». Elle a ainsi pour mission de répartir l'accès aux medias publics entre les candidats pour garantir l'équité et elle veille au strict respect des règles régissant la campagne électorale qui, pour rappel, commencera le 19 mars et s'achèvera le 6 avril. K.H. Tout porte à croire que l'installation de la Commission politique nationale de surveillance de l'élection présidentielle aura lieu dans le courant de la semaine prochaine. C'est ce que nous avons appris, hier, de sources proches des partis politiques. Ces derniers s'attellent d'ailleurs à finaliser l'opération de désignation de leurs représentants au sein de cette commission dont, pour rappel, le coordinateur n'est autre que l'ex-ministre de la Justice, Mohamed Teguia, désigné le 8 février passé par Abdelaziz Bouteflika. Et il semble que l'opération de désignation n'a pas été chose aisée pour quelques partis politiques, comme c'était le cas pour le FLN. En effet, il a été difficile pour le secrétaire général de l'instance exécutive de faire un choix alors qu'il y avait, comme c'est toujours le cas au sein du vieux parti, une flopée de candidats pour un seul poste. Finalement, Abdelaziz Belkhadem a tranché et son choix s'est porté sur Belkacem Abdellaoui, membre de l'instance exécutive du parti. Ce dernier est aussi connu pour être un membre très actif de la coordination nationale de soutien au président de la République. Au même titre que le FLN, les deux autres partis de l'Alliance présidentielle, en l'occurrence le RND et le MSP, ont eux aussi désigné leurs représentants au sein de cette commission. Il s'agit ainsi de Abdelkader Malki, membre du Bureau national du parti de Ahmed Ouyahia et de Zinedine Tebbal, lui aussi membre du Bureau national du parti que préside Aboudjerra Soltani. Pour le Parti des travailleurs (PT), c'est Ramdane Taazibt, membre du secrétariat politique et vice-président à l'APN qui va siéger au sein de cette commission de surveillance des élections présidentielles. El Islah, dont le secrétaire général, Djahid Younsi, est candidat, a, quant à lui, porté son choix sur Abdessalam Kessal. Il reste à connaître les représentants des autres candidats à la présidentielle du 9 avril prochain. Pour l'heure, en effet, Abdelaziz Bouteflilka, Mohamed Saïd, Moussa Touati et Fawzi Rebaine n'ont pas désigné de représentants. Cela ne saurait tarder et d'ailleurs, dès aujourd'hui, Mohamed Saïd et Moussa Touati, qui réuniront les instances de leurs partis, vont trancher sur cette question. Il faut préciser que les représentants des candidats ainsi que ceux des partis politiques agréés sont autorisés à siéger au sein de cette commission. Cette dernière a des démembrements au niveau local. Cette commission, dont les prérogatives ont été explicitées par un décret prudentiel, vise à «renforcer la transparence du scrutin». Elle a pour mission, en effet, «de surveiller le processus électoral dans toutes ses phases». Elle a ainsi pour mission de répartir l'accès aux medias publics entre les candidats pour garantir l'équité et elle veille au strict respect des règles régissant la campagne électorale qui, pour rappel, commencera le 19 mars et s'achèvera le 6 avril. K.H.