L'opération, lancée il y a quelques mois et qui vient de s'achever a concerné 2 millions de logement âgés de plus de 40 ans et qui nécessitent des travaux de réhabilitation. L'opération, lancée il y a quelques mois et qui vient de s'achever a concerné 2 millions de logement âgés de plus de 40 ans et qui nécessitent des travaux de réhabilitation. L'opération de diagnostic du vieux bâti, à travers le territoire national, a couté à l'Etat 800 millions de DA, selon les services du ministère de l'Habitat. Deux diagnostics ont été effectués, l'un technique et l'autre d'ordre sociologique, dans l'optique de l'établissement d'un cahier de santé du vieux bâti. L'opération, lancée il y a quelques mois et qui vient de s'achever a concerné 2 millions de logement âgés de plus de 40 ans et qui nécessitent des travaux de réhabilitation. Selon les spécialistes, l'âge des bâtisses, le taux d'occupation par logement, l'absence d'entretien, l'incivisme des résidents, la pollution ménagère et industrielle, les extensions et surélévations, le trafic routier et les catastrophes naturelles, sont les principales causes de la dégradation avancée des bâtisses. Des opérations pilotes de réhabilitation ont été lancées dans plusieurs villes du pays. A Alger, ces opérations concernent plusieurs quartiers comme l'avenue du Premier novembre ou le boulevard Zirout Youcef. A Oran, qui a bénéficié d'une enveloppe de 1,4 milliard de DA pour sa réhabilitation, plusieurs vieux quartiers sont également concernés. A Constantine, 49.925 constructions représentant 47% du bâti nécessitent une intervention. Mais c'est essentiellement au chef-lieu de la wilaya où l'on recense le plus grand nombre de constructions en attente d'une réhabilitation. Selon les services de la DLEP, la commune de Constantine compte, à elle seule, 65% de bâti vétuste, à savoir 34.533 habitations implantées soit dans la vieille ville, issues du tissu colonial ou bien érigées après l'indépendance. La politique de réhabilitation du vieux bâti en Algérie consacre la priorité aux «bâtiments stratégiques», comme les administrations centrales et les hôpitaux. Cette mission est confiée aux spécialistes et aux professionnels du secteur de l'habitat, de l'urbanisme et du génie parasismique. Les spécialistes ne cessent, notamment depuis le séisme dévastateur du 21 mai 2003, de sensibiliser les pouvoirs publics sur l'état de certaines constructions, que ce soit le vieux bâti ou les nouvelles constructions. Les professionnels tirent la sonnette d'alarme et appellent les pouvoirs publics à faire plus d'efforts en écoutant davantage les spécialistes et en intégrant le citoyen dans la politique de prévention contre les risques majeurs. Concernant les risques sismiques, des spécialistes du CRAAG soulignent que le Nord de l'Algérie a été le théâtre de nombreux séismes et il le restera toujours. Les mêmes intervenants, qui rappellent que le risque sismique persistera toujours, recommandent un redéploiement vers le Sud. La réhabilitation du vieux bâti dans son ensemble demande beaucoup de moyens et de temps. Mais pour régler le problème du vieux bâti, le Collège des architectes propose la création d'une Agence nationale de réhabilitation, la mise en œuvre d'une stratégie nationale de réhabilitation, la promulgation d'une loi obligeant les propriétaires des bâtiments à disposer d'un carnet de santé de leurs biens et imposant un cahier des charges aux entreprises du bâtiment. T. L. L'opération de diagnostic du vieux bâti, à travers le territoire national, a couté à l'Etat 800 millions de DA, selon les services du ministère de l'Habitat. Deux diagnostics ont été effectués, l'un technique et l'autre d'ordre sociologique, dans l'optique de l'établissement d'un cahier de santé du vieux bâti. L'opération, lancée il y a quelques mois et qui vient de s'achever a concerné 2 millions de logement âgés de plus de 40 ans et qui nécessitent des travaux de réhabilitation. Selon les spécialistes, l'âge des bâtisses, le taux d'occupation par logement, l'absence d'entretien, l'incivisme des résidents, la pollution ménagère et industrielle, les extensions et surélévations, le trafic routier et les catastrophes naturelles, sont les principales causes de la dégradation avancée des bâtisses. Des opérations pilotes de réhabilitation ont été lancées dans plusieurs villes du pays. A Alger, ces opérations concernent plusieurs quartiers comme l'avenue du Premier novembre ou le boulevard Zirout Youcef. A Oran, qui a bénéficié d'une enveloppe de 1,4 milliard de DA pour sa réhabilitation, plusieurs vieux quartiers sont également concernés. A Constantine, 49.925 constructions représentant 47% du bâti nécessitent une intervention. Mais c'est essentiellement au chef-lieu de la wilaya où l'on recense le plus grand nombre de constructions en attente d'une réhabilitation. Selon les services de la DLEP, la commune de Constantine compte, à elle seule, 65% de bâti vétuste, à savoir 34.533 habitations implantées soit dans la vieille ville, issues du tissu colonial ou bien érigées après l'indépendance. La politique de réhabilitation du vieux bâti en Algérie consacre la priorité aux «bâtiments stratégiques», comme les administrations centrales et les hôpitaux. Cette mission est confiée aux spécialistes et aux professionnels du secteur de l'habitat, de l'urbanisme et du génie parasismique. Les spécialistes ne cessent, notamment depuis le séisme dévastateur du 21 mai 2003, de sensibiliser les pouvoirs publics sur l'état de certaines constructions, que ce soit le vieux bâti ou les nouvelles constructions. Les professionnels tirent la sonnette d'alarme et appellent les pouvoirs publics à faire plus d'efforts en écoutant davantage les spécialistes et en intégrant le citoyen dans la politique de prévention contre les risques majeurs. Concernant les risques sismiques, des spécialistes du CRAAG soulignent que le Nord de l'Algérie a été le théâtre de nombreux séismes et il le restera toujours. Les mêmes intervenants, qui rappellent que le risque sismique persistera toujours, recommandent un redéploiement vers le Sud. La réhabilitation du vieux bâti dans son ensemble demande beaucoup de moyens et de temps. Mais pour régler le problème du vieux bâti, le Collège des architectes propose la création d'une Agence nationale de réhabilitation, la mise en œuvre d'une stratégie nationale de réhabilitation, la promulgation d'une loi obligeant les propriétaires des bâtiments à disposer d'un carnet de santé de leurs biens et imposant un cahier des charges aux entreprises du bâtiment. T. L.