Les femmes parlementaires se sont réunies, hier, pour une journée d'études, au siège de l'Assemblée populaire afin de débattre de la problématique de l'élargissement de la représentation politique des femmes à la faveur de la révision partielle de la Constitution, adoptée par le Parlement le 12 novembre 2008. Il y a avait du beau monde à l'intérieur de la salle de conférence de l'hémicycle. Des femmes parlementaires de l'Assemblée constituante de 1962, celles des législatures qui ont suivies et les toutes dernières de 2007, des ex ministres, étaient là pour étudier les voies et moyens à même de traduire sur le terrain la nouvelle disposition introduite par la loi fondamentale. La conduite des travaux fut donnée à Mme Zohra Bitat-Drif, ex-députée de l'Assemblée constituante, vice présidente du Sénat, une femme armée d'une riche expérience parlementaire. En face, il y avait une autre femme qui pouvait se targuer d'avoir une aussi riche expérience dans la vie parlementaire. Il s'agit de Mme Mériem Belmihoub. Les deux grandes dames, pour une histoire d'ordre du jour des travaux, se sont laissées emporter par des considérations subjectives et ont jeté un froid sur l'assistance. Par leurs reparties, chacune voulait imposer sa vision sur le déroulement des travaux. Cet incident entre les deux moudjahidate qui dura quelques minutes, provoqua une désolation parmi l'assistance en cette veille de la Journée mondiale de la femme quand Mme Belmihoub quitta avec fracas la salle, refusant d'assister aux travaux. Auparavant, Mme Zohra Bitat-Drif, dans son discours d'ouverture, a rappelé l'esprit nationaliste qui a toujours animé les femmes et a rappelé également leur sens du sacrifice durant la longue nuit coloniale, mettant en exergue «les grands pas effectués par la femme dans tous les domaines d'activité de 1962 à 2009 ». Sauf dans le « domaine politique», a-t-elle déploré, soulignant que «la réunion a pour but de trouver des solutions pour l'avenir». Selon elle, «la participation de la femme au niveau décisionnel permet au pays de marcher sur ses deux pieds». Comment traduire dans les faits la nouvelle disposition de la loi fondamentale, tel l'objet de la conférence du Pr Choubeila Laïb sous le thème «Le statut de la femme dans sa dimension juridico-politique et dans sa portée socioculturelle». L'intervenante a posé autant de questions qu'elle n'a porté de réponses, évoquant la pratique et les intentions et «la performance de la loi qui se mesure à sa capacité de traduire ses dispositions à une réalité». Une réalité qui est loin d'être légère, selon Mme Ait Zai Nadia, face «aux pesanteur de la société». Pour elle, ni la religion, ni les partis politiques, premier acteur de la représentativité, ne sont en cause. La raison est, explique-t-elle, «la faible adhésion des femmes aux partis politiques», souhaitant «la promulgation d'une loi organique avant les élections présidentielles», pour la mise en œuvre de l'article 31 bis de la Constitution. S. B. Les femmes parlementaires se sont réunies, hier, pour une journée d'études, au siège de l'Assemblée populaire afin de débattre de la problématique de l'élargissement de la représentation politique des femmes à la faveur de la révision partielle de la Constitution, adoptée par le Parlement le 12 novembre 2008. Il y a avait du beau monde à l'intérieur de la salle de conférence de l'hémicycle. Des femmes parlementaires de l'Assemblée constituante de 1962, celles des législatures qui ont suivies et les toutes dernières de 2007, des ex ministres, étaient là pour étudier les voies et moyens à même de traduire sur le terrain la nouvelle disposition introduite par la loi fondamentale. La conduite des travaux fut donnée à Mme Zohra Bitat-Drif, ex-députée de l'Assemblée constituante, vice présidente du Sénat, une femme armée d'une riche expérience parlementaire. En face, il y avait une autre femme qui pouvait se targuer d'avoir une aussi riche expérience dans la vie parlementaire. Il s'agit de Mme Mériem Belmihoub. Les deux grandes dames, pour une histoire d'ordre du jour des travaux, se sont laissées emporter par des considérations subjectives et ont jeté un froid sur l'assistance. Par leurs reparties, chacune voulait imposer sa vision sur le déroulement des travaux. Cet incident entre les deux moudjahidate qui dura quelques minutes, provoqua une désolation parmi l'assistance en cette veille de la Journée mondiale de la femme quand Mme Belmihoub quitta avec fracas la salle, refusant d'assister aux travaux. Auparavant, Mme Zohra Bitat-Drif, dans son discours d'ouverture, a rappelé l'esprit nationaliste qui a toujours animé les femmes et a rappelé également leur sens du sacrifice durant la longue nuit coloniale, mettant en exergue «les grands pas effectués par la femme dans tous les domaines d'activité de 1962 à 2009 ». Sauf dans le « domaine politique», a-t-elle déploré, soulignant que «la réunion a pour but de trouver des solutions pour l'avenir». Selon elle, «la participation de la femme au niveau décisionnel permet au pays de marcher sur ses deux pieds». Comment traduire dans les faits la nouvelle disposition de la loi fondamentale, tel l'objet de la conférence du Pr Choubeila Laïb sous le thème «Le statut de la femme dans sa dimension juridico-politique et dans sa portée socioculturelle». L'intervenante a posé autant de questions qu'elle n'a porté de réponses, évoquant la pratique et les intentions et «la performance de la loi qui se mesure à sa capacité de traduire ses dispositions à une réalité». Une réalité qui est loin d'être légère, selon Mme Ait Zai Nadia, face «aux pesanteur de la société». Pour elle, ni la religion, ni les partis politiques, premier acteur de la représentativité, ne sont en cause. La raison est, explique-t-elle, «la faible adhésion des femmes aux partis politiques», souhaitant «la promulgation d'une loi organique avant les élections présidentielles», pour la mise en œuvre de l'article 31 bis de la Constitution. S. B.