Le ministère de la Justice a été chargé, dimanche, par le président de la République d'installer une commission chargée de proposer un projet de loi organique mettant en œuvre les principes constitutionnels en faveur d'une plus grande participation de la femme dans les assemblées électives. En effet, à la faveur de la dernière révision constitutionnelle, une nouvelle mesure a été introduite dans la loi fondamentale du pays qui prévoit désormais dans son article 31 bis la nécessité de revoir les mécanismes d'intégration de la femme dans la vie politique. Ceci, en favorisant une égalité en droits et devoirs de tous les citoyens et citoyennes en supprimant les obstacles qui entravent l'épanouissement de la personne humaine et empêchent la participation effective de tous à la vie politique, économique, sociale et culturelle. «L'Etat œuvre à la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d'accès à la représentation dans les assemblées élues. Les modalités d'application de cet article sont fixées par la loi organique», stipule l'article 31 de la constitution La promulgation des textes d'application de loi réclamée à maintes reprises par des militantes de la cause féminine devrait, au demeurant, instituer le système de parité pour accorder plus de chances aux femmes de participer aux élections. Ce système pourrait même être imposé aux partis politiques lors de l'élaboration des listes électorales. D'ailleurs, le chef de l'Etat en a donné l'avant goût dans son discours en invitant les partis politiques à revoir l'intérêt «minime»accordé à la femme dans leurs instances internes. «Accorder son droit à la femme n'est pas une charité» Même si, ironise le chef de l'Etat, les acquis de la femme algérienne n'auraient pu être décrochés sans la «compréhension des hommes», il serait tout de même faux de considérer la reconnaissance des droits de la femme comme étant «un acte de charité dont elle devrait nous être redevable». «La cause de la femme est une question de droits légitimes reconnus dans les quatre coins du monde. Le degré de démocratie, de développement et de progrès se mesure à l'aune de participation féminine au sein des institutions et dans la vie culturelle, économique et politique», affirme le président Bouteflika. Le ministère de la Justice a été chargé, dimanche, par le président de la République d'installer une commission chargée de proposer un projet de loi organique mettant en œuvre les principes constitutionnels en faveur d'une plus grande participation de la femme dans les assemblées électives. En effet, à la faveur de la dernière révision constitutionnelle, une nouvelle mesure a été introduite dans la loi fondamentale du pays qui prévoit désormais dans son article 31 bis la nécessité de revoir les mécanismes d'intégration de la femme dans la vie politique. Ceci, en favorisant une égalité en droits et devoirs de tous les citoyens et citoyennes en supprimant les obstacles qui entravent l'épanouissement de la personne humaine et empêchent la participation effective de tous à la vie politique, économique, sociale et culturelle. «L'Etat œuvre à la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d'accès à la représentation dans les assemblées élues. Les modalités d'application de cet article sont fixées par la loi organique», stipule l'article 31 de la constitution La promulgation des textes d'application de loi réclamée à maintes reprises par des militantes de la cause féminine devrait, au demeurant, instituer le système de parité pour accorder plus de chances aux femmes de participer aux élections. Ce système pourrait même être imposé aux partis politiques lors de l'élaboration des listes électorales. D'ailleurs, le chef de l'Etat en a donné l'avant goût dans son discours en invitant les partis politiques à revoir l'intérêt «minime»accordé à la femme dans leurs instances internes. «Accorder son droit à la femme n'est pas une charité» Même si, ironise le chef de l'Etat, les acquis de la femme algérienne n'auraient pu être décrochés sans la «compréhension des hommes», il serait tout de même faux de considérer la reconnaissance des droits de la femme comme étant «un acte de charité dont elle devrait nous être redevable». «La cause de la femme est une question de droits légitimes reconnus dans les quatre coins du monde. Le degré de démocratie, de développement et de progrès se mesure à l'aune de participation féminine au sein des institutions et dans la vie culturelle, économique et politique», affirme le président Bouteflika.