A quelques jours du début de la campagne électorale pour l' élection présidentielle, la scène politique est quasi déserte et pratiquement aucune activité de pré campagne n'est enregistrée, à l'exception de quelques meetings qui toutefois se comptent sur les doigts d'une seule main. En effet, les partisans du boycott et les partisans du vote massif s'épient en attendant le début de la campagne. Le vrai travail est celui mené par un groupe de jeunes organisés en association: Mouvement de la jeunesse de Kabylie. Ces jeunes qui ne sont affiliés à aucun parti politique-tiennent -ils à le souligner- ne lésinent sur aucun moyen pour sensibiliser les gens, non seulement sur l'importance de l'acte de voter mais surtout voter en faveur du candidat Bouteflika. Slogans en faveur du président sortant, posters, affiches et drapeaux ornent la ville des Genêts grâce à ces jeunes dont certains sont des chômeurs. Beaucoup les prennent pour des désœuvrés mais ces jeunes sont convaincus par le bilan du candidat qu'ils soutiennent et ils veulent la continuité, nous ont-ils expliqué. S'exprimant, ils nous diront qu'ils veulent «participer à l'édification de leur pays en tant que citoyens à part entière et canaliser toutes les énergies au profit de la région et du pays». De leur côté, plusieurs associations comptent se jeter dans le bain dès que la campagne sera officiellement ouverte afin de sensibiliser les personnes à aller voter massivement. C'est ce que compte faire l'association El Widadia laquelle a déjà tracé un programme qui s'articule autour de cinq grands meetings populaires dont quatre régionaux à Tizi Ouzou et qui concernera neuf wilayas. A Batna avec la participation de douze wilayas, à Tlemcen ( dix wilayas) et enfin Jijel ( huit wilayas). Un meeting national est prévu pour le 31 de ce mois de mars à Alger. Des tables rondes et des meetings de proximité seront organisés dans plusieurs localités du pays afin de sensibiliser les populations, particulièrement les jeunes à aller exprimer leur choix le jour «J». L'association Echabiba Eriadhia a déjà organisé un meeting au niveau de la maison de la culture Mouloud-Mammeri pour appeler au vote et dénoncer les partisans du boycott. Ces derniers restent les grands absents sur le terrain. En effet jusqu'à présent le RCD, qui a gelé ses activités politiques,se retourne vers les rencontres organiques à l'instar de celle organisée jeudi passé (à huis clos) dans la localité d'Azazga. Pour sa part, le FFS s'occupe de la restructuration de ses sections communales dans la perspective de doter le parti de structures permanentes et en finir ainsi avec le provisoire. La direction du Front est également occupée par quelques soucis internes dont le cas des huit présidents d'APC qui ont pris part il y a plusieurs mois à la rencontre des maires avec le président de la République. Le parti ne veut pas radier de ses rangs ces P/APC vu leur ancrage populaire mais il doit les sanctionner de manière symbolique car ces derniers n'ont pas respecté la directive du parti appelant au boycott de la rencontre pré-citée De leur côté les Arouch ne veulent pas s'impliquer ni pour ni contre le boycott, même si une branche, dite antidialoguiste tente de bouger mais le mouvement a perdu de sa crédibilité et de ce fait ne risque pas de drainer une grande foule. Il est certain que les efforts des partisans du vote massif auront du mal à convaincre une population qui traditionnellement vote peu. Cette fois la situation est exceptionnelle avec le boycott du RCD qui vient renforcer celui du FFS. C'est là une occasion pour les participants , particulièrement le FLN et le RND, présents dans la région, de prouver leur poids. En Kabylie,bien plus qu'ailleurs, l'enjeu du taux de participation est de taille. Z. H. A quelques jours du début de la campagne électorale pour l' élection présidentielle, la scène politique est quasi déserte et pratiquement aucune activité de pré campagne n'est enregistrée, à l'exception de quelques meetings qui toutefois se comptent sur les doigts d'une seule main. En effet, les partisans du boycott et les partisans du vote massif s'épient en attendant le début de la campagne. Le vrai travail est celui mené par un groupe de jeunes organisés en association: Mouvement de la jeunesse de Kabylie. Ces jeunes qui ne sont affiliés à aucun parti politique-tiennent -ils à le souligner- ne lésinent sur aucun moyen pour sensibiliser les gens, non seulement sur l'importance de l'acte de voter mais surtout voter en faveur du candidat Bouteflika. Slogans en faveur du président sortant, posters, affiches et drapeaux ornent la ville des Genêts grâce à ces jeunes dont certains sont des chômeurs. Beaucoup les prennent pour des désœuvrés mais ces jeunes sont convaincus par le bilan du candidat qu'ils soutiennent et ils veulent la continuité, nous ont-ils expliqué. S'exprimant, ils nous diront qu'ils veulent «participer à l'édification de leur pays en tant que citoyens à part entière et canaliser toutes les énergies au profit de la région et du pays». De leur côté, plusieurs associations comptent se jeter dans le bain dès que la campagne sera officiellement ouverte afin de sensibiliser les personnes à aller voter massivement. C'est ce que compte faire l'association El Widadia laquelle a déjà tracé un programme qui s'articule autour de cinq grands meetings populaires dont quatre régionaux à Tizi Ouzou et qui concernera neuf wilayas. A Batna avec la participation de douze wilayas, à Tlemcen ( dix wilayas) et enfin Jijel ( huit wilayas). Un meeting national est prévu pour le 31 de ce mois de mars à Alger. Des tables rondes et des meetings de proximité seront organisés dans plusieurs localités du pays afin de sensibiliser les populations, particulièrement les jeunes à aller exprimer leur choix le jour «J». L'association Echabiba Eriadhia a déjà organisé un meeting au niveau de la maison de la culture Mouloud-Mammeri pour appeler au vote et dénoncer les partisans du boycott. Ces derniers restent les grands absents sur le terrain. En effet jusqu'à présent le RCD, qui a gelé ses activités politiques,se retourne vers les rencontres organiques à l'instar de celle organisée jeudi passé (à huis clos) dans la localité d'Azazga. Pour sa part, le FFS s'occupe de la restructuration de ses sections communales dans la perspective de doter le parti de structures permanentes et en finir ainsi avec le provisoire. La direction du Front est également occupée par quelques soucis internes dont le cas des huit présidents d'APC qui ont pris part il y a plusieurs mois à la rencontre des maires avec le président de la République. Le parti ne veut pas radier de ses rangs ces P/APC vu leur ancrage populaire mais il doit les sanctionner de manière symbolique car ces derniers n'ont pas respecté la directive du parti appelant au boycott de la rencontre pré-citée De leur côté les Arouch ne veulent pas s'impliquer ni pour ni contre le boycott, même si une branche, dite antidialoguiste tente de bouger mais le mouvement a perdu de sa crédibilité et de ce fait ne risque pas de drainer une grande foule. Il est certain que les efforts des partisans du vote massif auront du mal à convaincre une population qui traditionnellement vote peu. Cette fois la situation est exceptionnelle avec le boycott du RCD qui vient renforcer celui du FFS. C'est là une occasion pour les participants , particulièrement le FLN et le RND, présents dans la région, de prouver leur poids. En Kabylie,bien plus qu'ailleurs, l'enjeu du taux de participation est de taille. Z. H.