Environ 1.500 manifestants se sont rassemblés samedi à Multan, dans le centre du Pakistan, au troisième jour d'un vaste mouvement pour l'indépendance de la justice qui plonge le gouvernement dans sa crise la plus grave depuis la chute du régime militaire il y a un an. Les discussions menées depuis la veille au sommet de l'Etat pour tenter de trouver une sortie de crise ne semblaient avoir donné aucun résultat. Les avocats pakistanais et les partis d'opposition, associés dans le mouvement, réclament le retour en fonction de juges destitués en 2007 par le gouvernement militaire de Pervez Musharraf, dont l'ancien président de la Cour suprême Muhammad Iftikhar Chaudhry. Ils ont appelé leurs partisans à converger vers Islamabad, la capitale, lundi, défiant l'interdiction de manifester décrétée par le gouvernement et les centaines d'arrestations menées cette semaine à travers le pays. Environ 1.500 manifestants se sont rassemblés samedi à Multan, dans le centre du Pakistan, au troisième jour d'un vaste mouvement pour l'indépendance de la justice qui plonge le gouvernement dans sa crise la plus grave depuis la chute du régime militaire il y a un an. Les discussions menées depuis la veille au sommet de l'Etat pour tenter de trouver une sortie de crise ne semblaient avoir donné aucun résultat. Les avocats pakistanais et les partis d'opposition, associés dans le mouvement, réclament le retour en fonction de juges destitués en 2007 par le gouvernement militaire de Pervez Musharraf, dont l'ancien président de la Cour suprême Muhammad Iftikhar Chaudhry. Ils ont appelé leurs partisans à converger vers Islamabad, la capitale, lundi, défiant l'interdiction de manifester décrétée par le gouvernement et les centaines d'arrestations menées cette semaine à travers le pays.