La rencontre littéraire du TNA, dimanche après-midi, a choisi de rendre hommage, par le truchement de Lamis Saïdi, au poète palestinien Mahmoud Darwish (1941/2008). Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la manifestation «El-Qods capitale de la culture arabe 2009» dont le coup d'envoi a eu lieu samedi à Bethléem en Cisjordanie. La rencontre littéraire du TNA, dimanche après-midi, a choisi de rendre hommage, par le truchement de Lamis Saïdi, au poète palestinien Mahmoud Darwish (1941/2008). Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la manifestation «El-Qods capitale de la culture arabe 2009» dont le coup d'envoi a eu lieu samedi à Bethléem en Cisjordanie. «Pardonne-moi, Mahmoud où que tu sois», a déclaré, très émue, la jeune poétesse Lamis Saïdi, avant de répondre aux vœux du public et de donner lecture d'une des dernières œuvres encore inédites de Mahmoud Darwish intitulée «Rissala illa chaïr cheb : lettre à un jeune poète». Ce poème, qui fait partie du dernier recueil de l'artiste disparu, recueil qui doit être publié à Beyrouth la semaine prochaine, a visiblement bouleversé l'assistance. «La nassihata fil hobi, illa etejriba/La nassihata fil echîri illa el-mawhiba : Pas de conseils en amour, à part l'expérience/ Pas de conseils en poésie, à part le don». Ainsi s'achève ce poème où Mahmoud Darwish, qui portait un intérêt appuyé aux jeunes plumes, semble désireux de donner le meilleur de lui-même aux générations montantes de la création littéraire. Cet intérêt du poète défunt a d'ailleurs été mis en exergue par M. Abderezzak Boukebba, modérateur et organisateur de ces débats littéraires d'une fraîcheur prometteuse. «On m'a demandé pourquoi je ne choisissais par un vieux et illustre poète pour rendre hommage à un artiste aussi fameux que Mahmoud Darwish», a déclaré M. Boukebba qui a justifié son choix comme étant le plus darwishien. «Ce qui m'intéresse ce sont les approches nouvelles» a-t-il ajouté. Les exactions de l'armée israélienne commises les jours précédents dans la Ville Sainte afin d'interdire la tenue à El-Qods de la manifestation annuelle qui en fait la capitale de la culture arabe pour l'année 2009, ont été évoquées dès l'ouverture de la rencontre. «El-Qods n'est pas seulement une capitale religieuse, elle est une capitale de l'Humanité», a souligné la poétesse en rappelant le geste hautement symbolique de Omar Ibn Khattab qui lors de la conquête musulmane d'El-Qods avait préféré prier en plein air plutôt que d'accepter l'invitation d'un prêtre chrétien qui l'autorisait à prier à l'intérieur de l'église par peur de voir les conquérants musulmans transformer l'église où leur chef venait de prier en mosquée. «Il faut que la culture arabe devienne celle de la relation à l'autre. C'est en dominant par la culture et les idées qu'on finit par dominer militairement», a également, ajouté Lamis Saïdi. La jeune poétesse a fait un récapitulatif des étapes de la vie de Mahmoud Darwish dont l'œuvre a atteint une dimension universelle. Pressée par l'auditoire, l'artiste a également lu deux de ses propres poèmes émaillés de nombreuses citations du Chilien Pablo Neruda (1904/1973). Son célèbre «Nassitou Haqibati kel âda : Comme d'habitude j'ai oublié ma valise», qui fait partie de son premier recueil de poésies, a remporté un vif succès. «Pardonne-moi, Mahmoud où que tu sois», a déclaré, très émue, la jeune poétesse Lamis Saïdi, avant de répondre aux vœux du public et de donner lecture d'une des dernières œuvres encore inédites de Mahmoud Darwish intitulée «Rissala illa chaïr cheb : lettre à un jeune poète». Ce poème, qui fait partie du dernier recueil de l'artiste disparu, recueil qui doit être publié à Beyrouth la semaine prochaine, a visiblement bouleversé l'assistance. «La nassihata fil hobi, illa etejriba/La nassihata fil echîri illa el-mawhiba : Pas de conseils en amour, à part l'expérience/ Pas de conseils en poésie, à part le don». Ainsi s'achève ce poème où Mahmoud Darwish, qui portait un intérêt appuyé aux jeunes plumes, semble désireux de donner le meilleur de lui-même aux générations montantes de la création littéraire. Cet intérêt du poète défunt a d'ailleurs été mis en exergue par M. Abderezzak Boukebba, modérateur et organisateur de ces débats littéraires d'une fraîcheur prometteuse. «On m'a demandé pourquoi je ne choisissais par un vieux et illustre poète pour rendre hommage à un artiste aussi fameux que Mahmoud Darwish», a déclaré M. Boukebba qui a justifié son choix comme étant le plus darwishien. «Ce qui m'intéresse ce sont les approches nouvelles» a-t-il ajouté. Les exactions de l'armée israélienne commises les jours précédents dans la Ville Sainte afin d'interdire la tenue à El-Qods de la manifestation annuelle qui en fait la capitale de la culture arabe pour l'année 2009, ont été évoquées dès l'ouverture de la rencontre. «El-Qods n'est pas seulement une capitale religieuse, elle est une capitale de l'Humanité», a souligné la poétesse en rappelant le geste hautement symbolique de Omar Ibn Khattab qui lors de la conquête musulmane d'El-Qods avait préféré prier en plein air plutôt que d'accepter l'invitation d'un prêtre chrétien qui l'autorisait à prier à l'intérieur de l'église par peur de voir les conquérants musulmans transformer l'église où leur chef venait de prier en mosquée. «Il faut que la culture arabe devienne celle de la relation à l'autre. C'est en dominant par la culture et les idées qu'on finit par dominer militairement», a également, ajouté Lamis Saïdi. La jeune poétesse a fait un récapitulatif des étapes de la vie de Mahmoud Darwish dont l'œuvre a atteint une dimension universelle. Pressée par l'auditoire, l'artiste a également lu deux de ses propres poèmes émaillés de nombreuses citations du Chilien Pablo Neruda (1904/1973). Son célèbre «Nassitou Haqibati kel âda : Comme d'habitude j'ai oublié ma valise», qui fait partie de son premier recueil de poésies, a remporté un vif succès.