L'absence de véritables projets culturels dans les différents programmes des candidats à l'élection présidentielle constitue leur point commun. L'absence de véritables projets culturels dans les différents programmes des candidats à l'élection présidentielle constitue leur point commun. Force est de constater, après une semaine de campagne qu'aucun des six candidats à la présidentielle n'a jugé bon de s'étendre sur la culture ou de faire part de l'existence d'un quelconque volet culturel dans son programme. Ainsi l'absence de véritables projets culturels dans les différents programmes des candidats à l'élection présidentielle constitue leur point commun. Les candidats se sont contentés de citer le mot culture dans la foulée des autres thèmes, sans toutefois en dépasser le simple énoncé. Ainsi M. Mohamed Saïd a souligné lors de son meeting de Bouira que la priorité devrait être accordée à « la refondation de l'Etat », afin de « garantir le bien être de la société et une gestion optimale dans les différents domaines, notamment en matière d'emploi, d'habitat et de culture». Par ailleurs l'identité, dont la culture d'une nation est le socle fondamental, a occupé une part importante des discours. Elle est politique et idéologique pour M. Touati, candidat du FNA, qui s'engage à «concrétiser l'Appel du 1er Novembre 1954 par l'édification d'un Etat démocratique, social dans le cadre des principes islamiques et par le retour aux chartes de la Révolution». L'identité est au cœur du discours de M. Younsi, candidat d'El-Islah. qui a souligné mardi à Mostaganem que son programme électoral vise à « ancrer les constantes nationales, consolider les valeurs civilisationnelles de l'Algérie et protéger les symboles nationaux de toute atteinte ».Il s'agit essentiellement de « hisser l'Islam au rang qui lui est dû, renforcer la langue arabe et promouvoir tamazight ». Il a également indiqué que son projet politique repose sur «le respect de l'identité et des constantes de la nation et l'amélioration de la situation du citoyen». Insistant sur l'appartenance de l'Algérie à la «civilisation arabo-musulmane, avec ses racines amazighes», le candidat a exprimé son rejet de «la tentative de lier l'Algérie à l'Union pour la Méditerranée dont Israël, a-t-il dit, est membre», appelant les jeunes à «s'opposer à la campagne pour l'adhésion à cette Union» en fidélité à la mémoire des moudjahidine et des chouhada. Quant à M. Abdelaziz Bouteflika, candidat indépendant, il a affirmé devant les notables et les cheikhs des Zaouïas de la région de Ouargla que «les Algériens sont tous des Amazighs arabisés par l'Islam», ajoutant que «les chantres de l'authenticité ne sont pas plus que nous fervents défenseurs de l'authenticité….» «S'il faut créer une académie amazighe ou un conseil supérieur pour l'amazighité, nous le ferons», a-t-il encore soutenu. Bouteflika a ajouté, dans ce contexte, que tous les Algériens célèbrent Yennayer soulignant que «ces sujets devraient être abordés en dehors des régions sensibles». Ainsi à la veille du grand rendez-vous panafricain de Juillet prochain et à l'ouverture de la manifestation « EL-Qods , capitale éternelle de la culture arabe », les programmes culturels continuent à être les grands absents des programmes annoncés. Force est de constater, après une semaine de campagne qu'aucun des six candidats à la présidentielle n'a jugé bon de s'étendre sur la culture ou de faire part de l'existence d'un quelconque volet culturel dans son programme. Ainsi l'absence de véritables projets culturels dans les différents programmes des candidats à l'élection présidentielle constitue leur point commun. Les candidats se sont contentés de citer le mot culture dans la foulée des autres thèmes, sans toutefois en dépasser le simple énoncé. Ainsi M. Mohamed Saïd a souligné lors de son meeting de Bouira que la priorité devrait être accordée à « la refondation de l'Etat », afin de « garantir le bien être de la société et une gestion optimale dans les différents domaines, notamment en matière d'emploi, d'habitat et de culture». Par ailleurs l'identité, dont la culture d'une nation est le socle fondamental, a occupé une part importante des discours. Elle est politique et idéologique pour M. Touati, candidat du FNA, qui s'engage à «concrétiser l'Appel du 1er Novembre 1954 par l'édification d'un Etat démocratique, social dans le cadre des principes islamiques et par le retour aux chartes de la Révolution». L'identité est au cœur du discours de M. Younsi, candidat d'El-Islah. qui a souligné mardi à Mostaganem que son programme électoral vise à « ancrer les constantes nationales, consolider les valeurs civilisationnelles de l'Algérie et protéger les symboles nationaux de toute atteinte ».Il s'agit essentiellement de « hisser l'Islam au rang qui lui est dû, renforcer la langue arabe et promouvoir tamazight ». Il a également indiqué que son projet politique repose sur «le respect de l'identité et des constantes de la nation et l'amélioration de la situation du citoyen». Insistant sur l'appartenance de l'Algérie à la «civilisation arabo-musulmane, avec ses racines amazighes», le candidat a exprimé son rejet de «la tentative de lier l'Algérie à l'Union pour la Méditerranée dont Israël, a-t-il dit, est membre», appelant les jeunes à «s'opposer à la campagne pour l'adhésion à cette Union» en fidélité à la mémoire des moudjahidine et des chouhada. Quant à M. Abdelaziz Bouteflika, candidat indépendant, il a affirmé devant les notables et les cheikhs des Zaouïas de la région de Ouargla que «les Algériens sont tous des Amazighs arabisés par l'Islam», ajoutant que «les chantres de l'authenticité ne sont pas plus que nous fervents défenseurs de l'authenticité….» «S'il faut créer une académie amazighe ou un conseil supérieur pour l'amazighité, nous le ferons», a-t-il encore soutenu. Bouteflika a ajouté, dans ce contexte, que tous les Algériens célèbrent Yennayer soulignant que «ces sujets devraient être abordés en dehors des régions sensibles». Ainsi à la veille du grand rendez-vous panafricain de Juillet prochain et à l'ouverture de la manifestation « EL-Qods , capitale éternelle de la culture arabe », les programmes culturels continuent à être les grands absents des programmes annoncés.