Les choses aujourd'hui sont telles qu'il faut absolument rappeler que «je n'ai jamais imaginé la Kabylie sans l'Algérie, pas plus que je n'ai imaginé l'Algérie sans la Kabylie». Les choses aujourd'hui sont telles qu'il faut absolument rappeler que «je n'ai jamais imaginé la Kabylie sans l'Algérie, pas plus que je n'ai imaginé l'Algérie sans la Kabylie». Huit ans après les évènements du printemps 2001 qui avaient mis à feux à sang la Kabylie, M. Abdelaziz Bouteflika est sorti de sa réserve pour la première fois, hier, afin de soustraire définitivement sa personne de ces incidents déclenchés durant le début de son premier mandat à la tête de l'Etat et ayant entraîné la mort de plus d'une centaine de personnes. A partir de Tizi-Ouzou où il poursuivait sa tournée électorale, le candidat indépendant a, à la grande surprise de l'assistance venue l'écouter à la maison de la culture Mouloud-Mammeri, tenu à apporter des mises au point que d'aucuns qualifieront de mémorables et surtout d'inattendues. «Du poste où j'étais, je ne sais pas qui, d'un côté ou de l'autre, a déclenché cette tragédie nationale», lance-t-il. Un pavé dans la mare vite suivi par bon nombre d'autres précisions. «Je suis un Amazigh authentique, lorsque je veux dire des choses, je les dis en face, je ne parcourt jamais de tiers chemins», ajoute-t-il. Une affirmation à travers laquelle il reconnaît être conscient que ces événements traduisaient, sans doute, une volonté de le déstabiliser lui-même. D'ailleurs, son puzzle se complète davantage lorsqu'il affirme : «Je n'ai pas pour habitude de frapper dans le dos. Si j'étais le fautif, j'aurais de suite fait mon mea culpa et demandé pardon à mon peuple ayant pleuré chaudement nos enfants martyrs tombés lors de ces évènements». Cependant, poursuit-il, «et au vu de l'accueil chaleureux que me réserve les habitants de cette ville aujourd'hui, je peux mourir tranquille». Aux présents qui lui scandaient «Arfa rassak (lève ta tête, NDLR)» il répond en esquissant un large sourire : «Je jure par Dieu que ma tête sera toujours haute et jamais je ne l'inclinerai, jamais je ne l'inclinerai, jamais je ne l'inclinerai ! Il m'arrive, certes, de pleurer la nuit, mais le jour, l'ennemi ne peut me voir que souriant». Dans son discours de pas plus d'une vingtaine de minutes, prononcé dans une salle archicomble et où il mêlait l'arabe au français, le candidat est revenu sur la nécessité de «préserver l'unité nationale». «Enfant de la patrie que je suis, je n'aurai jamais imaginé que je pourrai un jour parler de préservation de l'unité nationale et de l'indivisibilité du pays», dira-t-il. Mais les choses aujourd'hui sont telles qu'il faut absolument rappeler que «je n'ai jamais imaginé la Kabylie sans l'Algérie, pas plus que je n'ai imaginé l'Algérie sans la Kabylie». Rappelant une nouvelle fois que le peuple algérien est amazigh dans son ensemble, le candidat explique que «toute la différence avec la Kabylie c'est que les citoyens l'y ont revendiqué de manière dure». «Vous avez dit d'autres ont dit et ce n'est que maintenant que nous commençons à extraire la faucille de la jarre». Lors de cette escale qu'il qualifie d'historique, M. Bouteflika a lancé, une nouvelle fois, «un appel fraternel à ceux qui continuent à endeuiller le pays par le terrorisme» auxquels, insiste-t-il, «nous ne portons aucune haine ni rancœur dans le cas où ils décident de rejoindre la communauté nationale». Dans le cas contraire, «le peuple, l'Armée nationale populaire et les services de sécurité sont là pour répondre aux terroristes car il est question de vie ou de mort». «Nous ne pouvons vivre, en aucune manière, dans l'insécurité, le terrorisme et la peur et je tiens à rappeler que même les 130 ans de colonialisme ne nous ont pas fait abdiquer», lance-t-il dans cette région qui connaît ces derniers temps un intense redéploiement des actes terroristes. Avant d'entamer son discours, M. Bouteflika avait parcouru à pied plusieurs mètres où la population est venue l'attendre en masse en scandant des slogans favorables à un troisième mandat. Un accueil que le candidat dit être «digne du Djurdjura». Bouteflika chaleureusement accueilli à Oran et Relizane Dans la journée d'avant-hier, le candidat indépendant, M. Abdelaziz Bouteflika, s'est rendu successivement dans les deux wilayas de Relizane et d'Oran où il a été accueilli par des foules nombreuse composées de citoyens de ces villes et des communes environnantes. Dans la wilaya d'Oran, le candidat qui postule pour un troisième mandat à la tête de l'Etat, a assisté à un spectacle organisé en son honneur au Théâtre régional Abdelkader Alloula. Cette activité de proximité dédiée à la culture coïncide avec la célébration de la Journée internationale du théâtre. Dans la salle, M. Bouteflika a pris place aux côtés de figures de proue de la chanson et de la culture algériennes, notamment les chanteurs Hadj Mohamed El Ghafour et Blaoui El Houari ainsi que le grand comédien Hacène Benzerari. De jeunes chanteurs ont interprété, à cette occasion, des chansons de Ali Maâchi, de Hadj M'hamed El Anka et d'Ahmed Wahbi. Aussi, les présents ont longuement apprécié un spectacle de danse exécuté par un duo algérien établi en France. Lors de cette rencontre M. Bouteflika a également reçu de l'ancien footballeur, Lakhdar Belloumi, un trophée au nom de l'association sportive la Radieuse, en guise de «reconnaissance pour ce que le président de la République a apporté au sport et à la jeunesse». Huit ans après les évènements du printemps 2001 qui avaient mis à feux à sang la Kabylie, M. Abdelaziz Bouteflika est sorti de sa réserve pour la première fois, hier, afin de soustraire définitivement sa personne de ces incidents déclenchés durant le début de son premier mandat à la tête de l'Etat et ayant entraîné la mort de plus d'une centaine de personnes. A partir de Tizi-Ouzou où il poursuivait sa tournée électorale, le candidat indépendant a, à la grande surprise de l'assistance venue l'écouter à la maison de la culture Mouloud-Mammeri, tenu à apporter des mises au point que d'aucuns qualifieront de mémorables et surtout d'inattendues. «Du poste où j'étais, je ne sais pas qui, d'un côté ou de l'autre, a déclenché cette tragédie nationale», lance-t-il. Un pavé dans la mare vite suivi par bon nombre d'autres précisions. «Je suis un Amazigh authentique, lorsque je veux dire des choses, je les dis en face, je ne parcourt jamais de tiers chemins», ajoute-t-il. Une affirmation à travers laquelle il reconnaît être conscient que ces événements traduisaient, sans doute, une volonté de le déstabiliser lui-même. D'ailleurs, son puzzle se complète davantage lorsqu'il affirme : «Je n'ai pas pour habitude de frapper dans le dos. Si j'étais le fautif, j'aurais de suite fait mon mea culpa et demandé pardon à mon peuple ayant pleuré chaudement nos enfants martyrs tombés lors de ces évènements». Cependant, poursuit-il, «et au vu de l'accueil chaleureux que me réserve les habitants de cette ville aujourd'hui, je peux mourir tranquille». Aux présents qui lui scandaient «Arfa rassak (lève ta tête, NDLR)» il répond en esquissant un large sourire : «Je jure par Dieu que ma tête sera toujours haute et jamais je ne l'inclinerai, jamais je ne l'inclinerai, jamais je ne l'inclinerai ! Il m'arrive, certes, de pleurer la nuit, mais le jour, l'ennemi ne peut me voir que souriant». Dans son discours de pas plus d'une vingtaine de minutes, prononcé dans une salle archicomble et où il mêlait l'arabe au français, le candidat est revenu sur la nécessité de «préserver l'unité nationale». «Enfant de la patrie que je suis, je n'aurai jamais imaginé que je pourrai un jour parler de préservation de l'unité nationale et de l'indivisibilité du pays», dira-t-il. Mais les choses aujourd'hui sont telles qu'il faut absolument rappeler que «je n'ai jamais imaginé la Kabylie sans l'Algérie, pas plus que je n'ai imaginé l'Algérie sans la Kabylie». Rappelant une nouvelle fois que le peuple algérien est amazigh dans son ensemble, le candidat explique que «toute la différence avec la Kabylie c'est que les citoyens l'y ont revendiqué de manière dure». «Vous avez dit d'autres ont dit et ce n'est que maintenant que nous commençons à extraire la faucille de la jarre». Lors de cette escale qu'il qualifie d'historique, M. Bouteflika a lancé, une nouvelle fois, «un appel fraternel à ceux qui continuent à endeuiller le pays par le terrorisme» auxquels, insiste-t-il, «nous ne portons aucune haine ni rancœur dans le cas où ils décident de rejoindre la communauté nationale». Dans le cas contraire, «le peuple, l'Armée nationale populaire et les services de sécurité sont là pour répondre aux terroristes car il est question de vie ou de mort». «Nous ne pouvons vivre, en aucune manière, dans l'insécurité, le terrorisme et la peur et je tiens à rappeler que même les 130 ans de colonialisme ne nous ont pas fait abdiquer», lance-t-il dans cette région qui connaît ces derniers temps un intense redéploiement des actes terroristes. Avant d'entamer son discours, M. Bouteflika avait parcouru à pied plusieurs mètres où la population est venue l'attendre en masse en scandant des slogans favorables à un troisième mandat. Un accueil que le candidat dit être «digne du Djurdjura». Bouteflika chaleureusement accueilli à Oran et Relizane Dans la journée d'avant-hier, le candidat indépendant, M. Abdelaziz Bouteflika, s'est rendu successivement dans les deux wilayas de Relizane et d'Oran où il a été accueilli par des foules nombreuse composées de citoyens de ces villes et des communes environnantes. Dans la wilaya d'Oran, le candidat qui postule pour un troisième mandat à la tête de l'Etat, a assisté à un spectacle organisé en son honneur au Théâtre régional Abdelkader Alloula. Cette activité de proximité dédiée à la culture coïncide avec la célébration de la Journée internationale du théâtre. Dans la salle, M. Bouteflika a pris place aux côtés de figures de proue de la chanson et de la culture algériennes, notamment les chanteurs Hadj Mohamed El Ghafour et Blaoui El Houari ainsi que le grand comédien Hacène Benzerari. De jeunes chanteurs ont interprété, à cette occasion, des chansons de Ali Maâchi, de Hadj M'hamed El Anka et d'Ahmed Wahbi. Aussi, les présents ont longuement apprécié un spectacle de danse exécuté par un duo algérien établi en France. Lors de cette rencontre M. Bouteflika a également reçu de l'ancien footballeur, Lakhdar Belloumi, un trophée au nom de l'association sportive la Radieuse, en guise de «reconnaissance pour ce que le président de la République a apporté au sport et à la jeunesse».