Dans cette course à la magistrature suprême, il est évident que les six candidats ne dédaignent aucune voix, et courtisent plutôt tous les électeurs . A ce titre, la communauté algérienne établie à l'étranger, dont le poids électoral est tout de même important, n'est pas oubliée, loin s'en faut. En effet, selon les chiffres officiels, cette «diaspora » représente presque un million de voix. La France, où est établie le plus grand nombre d'expatriés algériens, représente à elle seule, presque 80% de cet électorat. En effet, selon les derniers chiffres communiqués, il y a quelques semaines seulement par le consul général d'Algérie, Meziane Chérif, 750.000 algériens résidents en France sont en âge de voter. On comprend, dès lors, pourquoi certains candidats ont tracé tout un programme électoral en vue de courtiser les voix de cette communauté. Ce qui n'est pas le cas pour d'autres prétendants à la plus haute marche du pouvoir, qui n'ont presque rien fait pour aller quêter ce réservoir de voix. C'est surtout la disponibilité de moyens humains et financiers qui a déterminé le choix des uns et des autres. Certains candidats, comme nous l'ont confié leurs proches collaborateurs, ont été trahis par le manque flagrant de moyens et ne peuvent, par voie de conséquence, mener campagne, outre-mer. Des six candidats, c'est assurément Abdelaziz Bouteflika qui est le mieux nanti. Ses représentants sont en effet en train de battre campagne, non seulement en France mais aussi partout où il y a une communauté algérienne importante. Comme, par exemple, Abdelhamid Si- Afif, une figure de proue du FLN, qui s'est déplacé dans ce pays dans le cadre de cette campagne électorale et où , durant trois jours, il a rencontré des algériens pour essayer de les convaincre d'aller voter en faveur du candidat Abdelazz Bouteflika. Plusieurs autres représentants du même candidat en ont fait de même dans d'autres pays. Mais c'est en France que le gros du travail est en train d'être effectué et ce, depuis le début de la campagne électorale, le 19 mars dernier. La direction de campagne du président-candidat a, ainsi, déjà organisé quatre grands meetings dans les principales villes de ce pays , à savoir, Paris, Marseille, Lyon et Lille. Et si Amara Benyounés, a animé les meetings de Marseille, Lille et Lyon, celui de Paris, a été animé par le directeur de campagne du président candidat. Abdelmalek Sellal est allé à la rencontre des émigrés samedi denier dans une salle parisienne. Mais qu'en est'il des autres candidats? Apparemment, aucun programme n'a été élaboré pour les besoins de cette campagne électorale. Tous les représentants de candidats contactés par nos soins ont évoqué le manque de moyens pour justifier cette absence d'activités. Djamal Ben Abdesslam, directeur de campagne du candidat Djahid Younsi, dira; «nous disposons de très peu de moyens mais nous avons pu tout de même envoyé des affiches écrites en français et des posters du candidat Younsi à certains de nos militants pour qu'ils soient placardés notamment au niveau des consulats algériens dans ce pays». Contacté hier, Ben Abdessalamm nous a indiqué, en outre, que le mouvement El Islah a deux représentants: l'un pour la région sud et l'autre pour celle du Nord. «C'est à eux qu'échoit la mission de prendre attache avec d'autres militants et sympathisants en vue d'expliquer à nos compatriotes le programme de notre candidat Djahid Younsi. Nous n'avons programmé aucun meeting. Car, l'essentiel pour nous réside dans le travail de proximité». Ben Abdessalamm a aussi souligné que des affiches écrites en anglais ont été confectionnés et acheminés vers d'autres pays. Le mouvement El Islah semble avoir fait mieux que le parti des travailleurs, dont Louisa Hanoune est candidate, et le candidat indépendant, Mohamed Said. Djelloul Djoudi, directeur de campagne de Louisa Hanoune, reconnaît que son parti n'a pratiquement rien prévu pour la communauté algérienne établie à l'étranger. Contacté hier, il nous a indiqué que «nous n'avons pas le temps et les moyens aussi pour se déplacer en France et faire campagne là bas». N'ayant aucune structure qui représente la candidate dans ce pays et même ailleurs, Djoudi dira que «nous comptons seulement sur les sympathisants qui ont été à l'origine de l'obtention par le parti d'un siège à l'APN lors des élections législatives de 2002 ». Il en est de même pour le candidat indépendant, Mohamed Said, qui disposent de moyens limités, lui aussi. «Nous n'avons aucune permanence en France. On a déjà, faute de moyens, pas mal de difficultés en Algérie et ailleurs, il nous est impossible de mener campagne » a estimé Souad Layadi, chargée de la communication dans la direction de campagne de ce candidat. Contactée hier, elle a toutefois souligné que des sympathisants, qui ont pris attache avec la direction de campane, ont promis de sensibiliser leurs proches pour qu'ils votent en faveur de Mohamed Said. Dans cette course à la magistrature suprême, il est évident que les six candidats ne dédaignent aucune voix, et courtisent plutôt tous les électeurs . A ce titre, la communauté algérienne établie à l'étranger, dont le poids électoral est tout de même important, n'est pas oubliée, loin s'en faut. En effet, selon les chiffres officiels, cette «diaspora » représente presque un million de voix. La France, où est établie le plus grand nombre d'expatriés algériens, représente à elle seule, presque 80% de cet électorat. En effet, selon les derniers chiffres communiqués, il y a quelques semaines seulement par le consul général d'Algérie, Meziane Chérif, 750.000 algériens résidents en France sont en âge de voter. On comprend, dès lors, pourquoi certains candidats ont tracé tout un programme électoral en vue de courtiser les voix de cette communauté. Ce qui n'est pas le cas pour d'autres prétendants à la plus haute marche du pouvoir, qui n'ont presque rien fait pour aller quêter ce réservoir de voix. C'est surtout la disponibilité de moyens humains et financiers qui a déterminé le choix des uns et des autres. Certains candidats, comme nous l'ont confié leurs proches collaborateurs, ont été trahis par le manque flagrant de moyens et ne peuvent, par voie de conséquence, mener campagne, outre-mer. Des six candidats, c'est assurément Abdelaziz Bouteflika qui est le mieux nanti. Ses représentants sont en effet en train de battre campagne, non seulement en France mais aussi partout où il y a une communauté algérienne importante. Comme, par exemple, Abdelhamid Si- Afif, une figure de proue du FLN, qui s'est déplacé dans ce pays dans le cadre de cette campagne électorale et où , durant trois jours, il a rencontré des algériens pour essayer de les convaincre d'aller voter en faveur du candidat Abdelazz Bouteflika. Plusieurs autres représentants du même candidat en ont fait de même dans d'autres pays. Mais c'est en France que le gros du travail est en train d'être effectué et ce, depuis le début de la campagne électorale, le 19 mars dernier. La direction de campagne du président-candidat a, ainsi, déjà organisé quatre grands meetings dans les principales villes de ce pays , à savoir, Paris, Marseille, Lyon et Lille. Et si Amara Benyounés, a animé les meetings de Marseille, Lille et Lyon, celui de Paris, a été animé par le directeur de campagne du président candidat. Abdelmalek Sellal est allé à la rencontre des émigrés samedi denier dans une salle parisienne. Mais qu'en est'il des autres candidats? Apparemment, aucun programme n'a été élaboré pour les besoins de cette campagne électorale. Tous les représentants de candidats contactés par nos soins ont évoqué le manque de moyens pour justifier cette absence d'activités. Djamal Ben Abdesslam, directeur de campagne du candidat Djahid Younsi, dira; «nous disposons de très peu de moyens mais nous avons pu tout de même envoyé des affiches écrites en français et des posters du candidat Younsi à certains de nos militants pour qu'ils soient placardés notamment au niveau des consulats algériens dans ce pays». Contacté hier, Ben Abdessalamm nous a indiqué, en outre, que le mouvement El Islah a deux représentants: l'un pour la région sud et l'autre pour celle du Nord. «C'est à eux qu'échoit la mission de prendre attache avec d'autres militants et sympathisants en vue d'expliquer à nos compatriotes le programme de notre candidat Djahid Younsi. Nous n'avons programmé aucun meeting. Car, l'essentiel pour nous réside dans le travail de proximité». Ben Abdessalamm a aussi souligné que des affiches écrites en anglais ont été confectionnés et acheminés vers d'autres pays. Le mouvement El Islah semble avoir fait mieux que le parti des travailleurs, dont Louisa Hanoune est candidate, et le candidat indépendant, Mohamed Said. Djelloul Djoudi, directeur de campagne de Louisa Hanoune, reconnaît que son parti n'a pratiquement rien prévu pour la communauté algérienne établie à l'étranger. Contacté hier, il nous a indiqué que «nous n'avons pas le temps et les moyens aussi pour se déplacer en France et faire campagne là bas». N'ayant aucune structure qui représente la candidate dans ce pays et même ailleurs, Djoudi dira que «nous comptons seulement sur les sympathisants qui ont été à l'origine de l'obtention par le parti d'un siège à l'APN lors des élections législatives de 2002 ». Il en est de même pour le candidat indépendant, Mohamed Said, qui disposent de moyens limités, lui aussi. «Nous n'avons aucune permanence en France. On a déjà, faute de moyens, pas mal de difficultés en Algérie et ailleurs, il nous est impossible de mener campagne » a estimé Souad Layadi, chargée de la communication dans la direction de campagne de ce candidat. Contactée hier, elle a toutefois souligné que des sympathisants, qui ont pris attache avec la direction de campane, ont promis de sensibiliser leurs proches pour qu'ils votent en faveur de Mohamed Said.