L'Assemblée populaire nationale (APN), a été citée par la majorité des candidats dans leurs discours électoraux. La Chambre basse a constitué un sujet de choix pour certains candidats qui n'ont pas manqué de la pourfendre. L'Assemblée populaire nationale (APN), a été citée par la majorité des candidats dans leurs discours électoraux. La Chambre basse a constitué un sujet de choix pour certains candidats qui n'ont pas manqué de la pourfendre. Si certains thèmes abordés par les candidats à l'élection présidentielle du 9 avril, parfois même avec récurrence, sont passés presque inaperçus, cela n'a pas été le cas pour d'autres questions soulevées qui ont beaucoup retenu l'attention. Il en est ainsi de l'Assemblée populaire nationale (APN), qui a été citée par la majorité des candidats dans leurs discours électoraux. La Chambre basse a constitué, en effet, un sujet de choix pour certains candidats qui n'ont pas manqué de la pourfendre. Et dans ce registre, le président du FNA et la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) se sont davantage distingués par rapport à d'autres candidats. Pour Louisa Hanoune ce n'est pas une première puisque la responsable du PT a eu déjà, et ce depuis fort longtemps, à dire de vive voix ce qu'elle pense de cette institution parlementaire et n'a fait, donc, que réitérer ses positions. Encore une fois, elle a appelé, de tous ses vœux, à la dissolution de l'APN et à l'organisation d'élections législatives anticipées. La pasionaria de la scène politique nationale, qui préside le groupe parlementaire de son parti à la Chambre basse et qui comprenait initialement 26 députés avant la défection de certains, a déclaré à maintes reprises lors de ses meetings électoraux;, «L'APN manque de légitimité» ; il est vrai que cette dernière a été élue, pour rappel, avec seulement 35% de taux de participation aux dernières élections législatives du mois de mai 2007. Cependant, il n'y a pas que cette raison qui soit à l'origine de cette revendication, tant le Parti des travailleurs a de tout temps fait de la nécessité d'une Assemblée constituante une exigence inaliénable. Et si la position du PT est loin d'être une nouveauté, celle du FNA, un parti qui renferme 15 députés, en revanche, en est une. MoussaTouati, président de cette formation politique et son candidat à l'élection présidentielle partage amplement la position du PT soulignant, à plusieurs reprises, qu'il procédera à la dissolution de l'APN s'il est élu à la présidence de la République. Pas plus tard qu'avant-hier, il est revenu à la charge et, devant les journalistes présents, il a martelé : «Je ne reconnais pas l'APN». Touati a expliqué cette position par le fait que cette « Assemblée est incapable de résoudre la crise à laquelle fait face le pays ». Il a aussi trouvé « injuste et scandaleux » que le salaire des députés, qui avoisine les 30 millions de centimes, «soit l'équivalent de 30 fois le SNMG». Et c'est sur cette même question que le candidat du parti AHD 54 s'est lui aussi attaqué aux députés et à l'Assemblée populaire nationale. Dans un de ses discours, Ali Fawzi Rebaïne a en effet fustigé les élus du peuple qui, dira-t-il, « perçoivent 30 millions juste pour lever la main et dire oui à toutes les lois initiés par le gouvernement». Il est dès lors évident pour Fawzi Rebaïne, dont le parti n'est pas représenté à l'APN, que la dissolution de cette dernière risque d'être une des premières mesures qu'il prendra si jamais il est élu à la magistrature suprême. Le mouvement El Islah n'est pas en reste puisque son candidat à cette sélection, Mohamed Djahid Younsi, a lui aussi plaidé pour la dissolution non seulement de l'APN mais de toutes les assemblées élues. C'est sans doute avec la mise en œuvre de ces mesures qu'il compte concrétiser sa devise : «Votre chance pour le changement.» Si certains thèmes abordés par les candidats à l'élection présidentielle du 9 avril, parfois même avec récurrence, sont passés presque inaperçus, cela n'a pas été le cas pour d'autres questions soulevées qui ont beaucoup retenu l'attention. Il en est ainsi de l'Assemblée populaire nationale (APN), qui a été citée par la majorité des candidats dans leurs discours électoraux. La Chambre basse a constitué, en effet, un sujet de choix pour certains candidats qui n'ont pas manqué de la pourfendre. Et dans ce registre, le président du FNA et la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) se sont davantage distingués par rapport à d'autres candidats. Pour Louisa Hanoune ce n'est pas une première puisque la responsable du PT a eu déjà, et ce depuis fort longtemps, à dire de vive voix ce qu'elle pense de cette institution parlementaire et n'a fait, donc, que réitérer ses positions. Encore une fois, elle a appelé, de tous ses vœux, à la dissolution de l'APN et à l'organisation d'élections législatives anticipées. La pasionaria de la scène politique nationale, qui préside le groupe parlementaire de son parti à la Chambre basse et qui comprenait initialement 26 députés avant la défection de certains, a déclaré à maintes reprises lors de ses meetings électoraux;, «L'APN manque de légitimité» ; il est vrai que cette dernière a été élue, pour rappel, avec seulement 35% de taux de participation aux dernières élections législatives du mois de mai 2007. Cependant, il n'y a pas que cette raison qui soit à l'origine de cette revendication, tant le Parti des travailleurs a de tout temps fait de la nécessité d'une Assemblée constituante une exigence inaliénable. Et si la position du PT est loin d'être une nouveauté, celle du FNA, un parti qui renferme 15 députés, en revanche, en est une. MoussaTouati, président de cette formation politique et son candidat à l'élection présidentielle partage amplement la position du PT soulignant, à plusieurs reprises, qu'il procédera à la dissolution de l'APN s'il est élu à la présidence de la République. Pas plus tard qu'avant-hier, il est revenu à la charge et, devant les journalistes présents, il a martelé : «Je ne reconnais pas l'APN». Touati a expliqué cette position par le fait que cette « Assemblée est incapable de résoudre la crise à laquelle fait face le pays ». Il a aussi trouvé « injuste et scandaleux » que le salaire des députés, qui avoisine les 30 millions de centimes, «soit l'équivalent de 30 fois le SNMG». Et c'est sur cette même question que le candidat du parti AHD 54 s'est lui aussi attaqué aux députés et à l'Assemblée populaire nationale. Dans un de ses discours, Ali Fawzi Rebaïne a en effet fustigé les élus du peuple qui, dira-t-il, « perçoivent 30 millions juste pour lever la main et dire oui à toutes les lois initiés par le gouvernement». Il est dès lors évident pour Fawzi Rebaïne, dont le parti n'est pas représenté à l'APN, que la dissolution de cette dernière risque d'être une des premières mesures qu'il prendra si jamais il est élu à la magistrature suprême. Le mouvement El Islah n'est pas en reste puisque son candidat à cette sélection, Mohamed Djahid Younsi, a lui aussi plaidé pour la dissolution non seulement de l'APN mais de toutes les assemblées élues. C'est sans doute avec la mise en œuvre de ces mesures qu'il compte concrétiser sa devise : «Votre chance pour le changement.»