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Le cri de détresse des populations rurales
Mila, Santé publique
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 04 - 2009

Le constat relevé par tous les patients que nous avons approchés est on ne peut plus révélateur sur le manque du personnel paramédical au niveau de toutes les structures, mais aussi d'un manque de maîtrise flagrant quant aux nouvelles techniques de soin et de manipulations des appareils et autres équipements médicaux.
Le constat relevé par tous les patients que nous avons approchés est on ne peut plus révélateur sur le manque du personnel paramédical au niveau de toutes les structures, mais aussi d'un manque de maîtrise flagrant quant aux nouvelles techniques de soin et de manipulations des appareils et autres équipements médicaux.
Combien sont-ils ces malades à se rendre quotidiennement dans les centres de santé, les hôpitaux et les polycliniques répartis à travers le territoire de la wilaya de Mila, qui pour un mal de tête, qui pour des douleurs à l'estomac, qui pour des brûlures, qui pour des blessures et combien en sont-ils revenus satisfaits. C'est la question que nous avons posée à ceux que nous avons abordés auprès de ces structures sanitaires et les réponses, toutes aussi différentes les unes et les autres, appellent à l'urgence d'une meilleure prise en charge de ce secteur par le ministère de la Santé et ce, pour pallier les insuffisances enregistrées, à l'exemple d'un grand nombre d'équipements désuets, encore en service dans certaines polycliniques et qui, selon un citoyen, «faussent tous les calculs et les efforts des médecins» et c'est également l'avis d'un médecin.
Le constat relevé par tous les patients que nous avons approchés est on ne peut plus révélateur sur le manque de personnel paramédical au niveau de toutes les structures, mais aussi d'un manque de maîtrise flagrant quant aux nouvelles techniques de soin et de manipulation des appareils et autres équipements médicaux, ce qui s'explique par l'absence de formation des personnels depuis de très longues années. Tous sont également formels sur la nécessité de recruter de nouveaux médecins généralistes et spécialistes pour parer au déficit. Il y a quelque temps un concours, le premier depuis plus d'une décennie, a été organisé par le DSP de Mila pour le recrutement d'aides-soignants et d'infermiers et les admis sont actuellement en stage de formation, ils iront rejoindres les divers établissements sanitaires, principalement ceux situés dans les zones rurales. La wilaya de Mila dispose de cinq ESPS (Etablissement public de santé de proximité) auxquels il faudrait ajouter le grand hôpital psychiatrique de Oued Athmania cinq ESPH et 28 UDS (Unité de dépistage et suivi). Un nombre important de structures signifie-t-il vraiment de bons servives ? Là est toute la question.
Encore et comme toujours, ce sont les zones montagneuses, à l'exemple de Beïnen, Tassala, Tassadane Miner, Zareza, Hamla qui sont les plus défavorisées, car leurs malades sont obligés de parcourir de longues distances pour se faire soigner et les dépenses sont vraiment excessives. L'ouverture d'urgences nocturnes au niveau de certaines polyclinique a mis du baume au cœur des habitants de ces régions qui y voient l'espoir de lendemains meilleurs et c'est tout le mal qu'on leur souhaite. Les habitants de ces contrées rêvent de maternités où seraient affectées des sages-femmes car les accouchements demeurent le grand problème de ces régions. De nuit, les habitants de ces territoires isolés éprouvent de grandes difficultés pour trouver un moyen de transport adéquat pour ces femmes, et généralement elles accouchent en cours de route. Certaines familles continuent de faire appel aux vieilles femmes pour l'accouchement des futures mamans plutôt que de prendre le risque de perdre épouse et enfant. Aussi, selon les citoyens de ces régions déshéritées, l'ouverture de maternités devrait être l'une des priorités de la DSP de Mila, et de ce fait ils souhaitent de tout cœur que les responsables exaucent leur voeu. Seront-ils entendus un jour?
La santé dans la wilaya de Mila est convalescente mais son état s'améliore du jour en jour, la preuve en est l'ouverture d'un centre de dépistage de la tuberculose à Ferdjioua, la réouverture de plusieurs centre de soins autrefois fermés, mais également un vaste programme de réalisation de nouvelles structures qui viendront renforcer celles déjà existantes.
Combien sont-ils ces malades à se rendre quotidiennement dans les centres de santé, les hôpitaux et les polycliniques répartis à travers le territoire de la wilaya de Mila, qui pour un mal de tête, qui pour des douleurs à l'estomac, qui pour des brûlures, qui pour des blessures et combien en sont-ils revenus satisfaits. C'est la question que nous avons posée à ceux que nous avons abordés auprès de ces structures sanitaires et les réponses, toutes aussi différentes les unes et les autres, appellent à l'urgence d'une meilleure prise en charge de ce secteur par le ministère de la Santé et ce, pour pallier les insuffisances enregistrées, à l'exemple d'un grand nombre d'équipements désuets, encore en service dans certaines polycliniques et qui, selon un citoyen, «faussent tous les calculs et les efforts des médecins» et c'est également l'avis d'un médecin.
Le constat relevé par tous les patients que nous avons approchés est on ne peut plus révélateur sur le manque de personnel paramédical au niveau de toutes les structures, mais aussi d'un manque de maîtrise flagrant quant aux nouvelles techniques de soin et de manipulation des appareils et autres équipements médicaux, ce qui s'explique par l'absence de formation des personnels depuis de très longues années. Tous sont également formels sur la nécessité de recruter de nouveaux médecins généralistes et spécialistes pour parer au déficit. Il y a quelque temps un concours, le premier depuis plus d'une décennie, a été organisé par le DSP de Mila pour le recrutement d'aides-soignants et d'infermiers et les admis sont actuellement en stage de formation, ils iront rejoindres les divers établissements sanitaires, principalement ceux situés dans les zones rurales. La wilaya de Mila dispose de cinq ESPS (Etablissement public de santé de proximité) auxquels il faudrait ajouter le grand hôpital psychiatrique de Oued Athmania cinq ESPH et 28 UDS (Unité de dépistage et suivi). Un nombre important de structures signifie-t-il vraiment de bons servives ? Là est toute la question.
Encore et comme toujours, ce sont les zones montagneuses, à l'exemple de Beïnen, Tassala, Tassadane Miner, Zareza, Hamla qui sont les plus défavorisées, car leurs malades sont obligés de parcourir de longues distances pour se faire soigner et les dépenses sont vraiment excessives. L'ouverture d'urgences nocturnes au niveau de certaines polyclinique a mis du baume au cœur des habitants de ces régions qui y voient l'espoir de lendemains meilleurs et c'est tout le mal qu'on leur souhaite. Les habitants de ces contrées rêvent de maternités où seraient affectées des sages-femmes car les accouchements demeurent le grand problème de ces régions. De nuit, les habitants de ces territoires isolés éprouvent de grandes difficultés pour trouver un moyen de transport adéquat pour ces femmes, et généralement elles accouchent en cours de route. Certaines familles continuent de faire appel aux vieilles femmes pour l'accouchement des futures mamans plutôt que de prendre le risque de perdre épouse et enfant. Aussi, selon les citoyens de ces régions déshéritées, l'ouverture de maternités devrait être l'une des priorités de la DSP de Mila, et de ce fait ils souhaitent de tout cœur que les responsables exaucent leur voeu. Seront-ils entendus un jour?
La santé dans la wilaya de Mila est convalescente mais son état s'améliore du jour en jour, la preuve en est l'ouverture d'un centre de dépistage de la tuberculose à Ferdjioua, la réouverture de plusieurs centre de soins autrefois fermés, mais également un vaste programme de réalisation de nouvelles structures qui viendront renforcer celles déjà existantes.


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