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Hôpital psychiatrique de Aïn Abassa : « L'asile » qui revient de loin
Publié dans El Watan le 22 - 07 - 2009

L'hôpital psychiatrique de Aïn Abassa, commune située à 19 km de Sétif, ayant défrayé la chronique dans les années 1990, revient, le moins qu'on puisse dire, de loin. La structure de 240 lits, en charge des malades mentaux des wilayas de Sétif, Bordj Bou Arréridj, Jijel, M'sila, Batna, Bejaïa, Djelfa et Mila, s'est, depuis un certain temps, refait une nouvelle santé.
Fonctionnant avec 4 médecins spécialistes, 6 généralistes et 88 paramédicaux, l'hôpital n'est donc plus ce lugubre asile, qu'on évite. Une visite non guidée de ces lieux, désormais fréquentables, permet au visiteur de constater de visu, la grande métamorphose : la propreté de l'espace, qui ne laisse pas indifférent. Le directeur de l'hôpital, Moustafa Belbeche, souligne à ce propos : « La propreté est notre cheval de bataille. C'est même primordial pour les malades schizophrènes, perturbés par le moindre pépin. Ce facteur peut être à l'origine de conflits. Pour le bien-être de cette catégorie de malades, nous ne ménageons, en la matière, aucun effort. Un hôpital, comme on sait, est le lieu de prédilection des bactéries et autres infections, l'hygiène est donc le moyen idoine pour combattre les germes et les microbes. » Notre interlocuteur, nous parlera, par ailleurs, de l'établissement qu'il dirige, d'autant plus que celui-ci est méconnu par une grande partie de la population, qui ne sait pas qu'en matière d'équipements médicaux, l'hôpital psychiatrique de Aïn Abassa n'a rien à envier aux autres établissements hospitaliers.
A titre d'illustration, celui-ci possède la dernière génération des équipements (radio, échographes, autoclaves, appareil de stérilisation…), et chaque pavillon est doté d'un kit de prévention de la grippe porcine. Le cabinet de soins dentaire est fonctionnel. Dans le cadre d'une « psychologie moderne », l'hôpital propose de nombreuses activités aux patients telles l'arrosage des plantes ou des activités sportives. Il possède aussi une salle de kinésithérapie avec des appareils de sport et une unité d'ergothérapie qui consiste à observer les comportements des patients à travers quelques activités (lecture, dessin couture, jeux de société, attitude en séance de groupe, au moment de regarder la télévision ou écouter la radio, ou la musique). La réaction des malades est suivie par les psychologues. « Cette thérapie a donné de très bons résultats », dira notre interlocuteur qui n'occulte pas les difficultés inhérentes au manque de spécialistes. « Pour combler le manque en praticiens spécialistes, on a signé des conventions avec le privé qui n'ont pas été fructueuses », fait savoir le directeur de l'établissement qui pose le problème de la formation du personnel paramédical en ces termes : « Le personnel paramédical exerçant au niveau d'une telle structure n'a pas suivi une formation spécifique devant lui permettre de mener à bien sa mission », dira-t-il. Revenant sur les 38 cas sociaux hébergés à l'hôpital, il précise :« Ces personnes ne souffrent d'aucune maladie mentale. Je les vois plus dans un centre d'accueil que dans un hôpital psychiatrique. »
Dans un autre registre, l'hôpital est souvent confronté à la démission des familles qui abandonnent leurs malades. « Nous sommes le plus souvent dans l'obligation de prendre en charge, et pour une très longue période, des malades ne nécessitant pas forcement une hospitalisation, et ce pour ne pas aggraver la situation de ces malheureux abandonnés par leurs familles, lesquelles se déchargent ainsi de leurs responsabilités ; la chaleur familiale est en mesure de prendre le relais des soins psychiatriques », ajoute le premier responsable de cet hôpital, qui s'est transformé en espace où les patients se sentent en sécurité et bien traités, loin de la rue qui n'arrive pas à les comprendre. Le rejet de la société fait très mal à ces malades qui n'arrivent pas à guérir et rechutent constamment.


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