L'opposition géorgienne a décidé vendredi de lancer une "campagne de désobéissance civile" pour obtenir le départ du président Mikheïl Saakachvili, a déclaré Kakha Koukava, l'un des leaders de l'opposition. "L'opposition a décidé de lancer une campagne de désobéissance civile. Les manifestants vont bloquer les principales rues de Tbilissi", a précisé à la presse, M. Koukava. Plus tôt, des dizaines de milliers de manifestants s'étaient rassemblés dans la capitale, Tbilissi, pour la deuxième journée consécutive afin de réclamer la démission du président Saakachvili. "Le président doit démissionner, il est impossible de dialoguer avec lui. Il doit démissionner parce qu'il est responsable de la perte de nos territoires", a déclaré l'une des manifestantes. Mais le chef de l'Etat a déclaré vendredi qu'il ne démissionnerait pas avant la fin de son mandat en 2013. Le mécontentement contre le président Saakachvili ne cesse de croître depuis le bref conflit avec la Russie pour le contrôle de l'Ossétie du Sud en août. Ses détracteurs l'accusent également de "persécuter des opposants, museler les médias et de ne rien faire contre la pauvreté. L'opposition géorgienne a décidé vendredi de lancer une "campagne de désobéissance civile" pour obtenir le départ du président Mikheïl Saakachvili, a déclaré Kakha Koukava, l'un des leaders de l'opposition. "L'opposition a décidé de lancer une campagne de désobéissance civile. Les manifestants vont bloquer les principales rues de Tbilissi", a précisé à la presse, M. Koukava. Plus tôt, des dizaines de milliers de manifestants s'étaient rassemblés dans la capitale, Tbilissi, pour la deuxième journée consécutive afin de réclamer la démission du président Saakachvili. "Le président doit démissionner, il est impossible de dialoguer avec lui. Il doit démissionner parce qu'il est responsable de la perte de nos territoires", a déclaré l'une des manifestantes. Mais le chef de l'Etat a déclaré vendredi qu'il ne démissionnerait pas avant la fin de son mandat en 2013. Le mécontentement contre le président Saakachvili ne cesse de croître depuis le bref conflit avec la Russie pour le contrôle de l'Ossétie du Sud en août. Ses détracteurs l'accusent également de "persécuter des opposants, museler les médias et de ne rien faire contre la pauvreté.