Orascom n'ayant pas réglé la situation avec ses banques créancières», la cour d'arbitrage a prononcé «une mise sous astreinte de 50.000 dollars par jour. Orascom n'ayant pas réglé la situation avec ses banques créancières», la cour d'arbitrage a prononcé «une mise sous astreinte de 50.000 dollars par jour. La holding égyptienne Orascom Telecom est sommée de s'acquitter d'une amende journalière de 50.000 dollars US pour les retards constatés dans la finalisation de la transaction intervenue suite au jugement prononcé par le tribunal arbitral de Genève sur le différend l'opposant à France Telecom au sujet de Mobinil. Le vice président de France telecom, lui s'est déplacé en Egypte pour exposer le problème à l'autorité boursière de ce pays. Plusieurs agences spécialisées en informations boursières ont rapporté qu' « à l'issue de la période de 30 jours fixée par le tribunal arbitral, les actions de Mobinil détenues par Orascom Telecom sont toujours sous nantissement, Orascom n'ayant pas réglé la situation avec ses banques créancières». une situation qui a été prévue par la Cour d'arbitrage internationale qui a prononcé « une mise sous astreinte de 50.000 dollars par jour d'Orascom Telecom à partir du 10 avril et jusqu'à la date de bonne exécution de la sentence». De son côté France Télécom a demandé à Orascom Telecom de « résoudre au plus vite ces difficultés avec ses créanciers et d'indiquer de manière certaine la date à laquelle les actions seront disponibles». « La levée du nantissement est à l'évidence un préalable indiscutable à l'exécution de la sentence arbitrale », a indiqué l'opérateur français avant de préciser que « les fonds nécessaires au règlement de la transaction sont disponibles et toute assurance a été donnée à Orascom Telecom sur ce point». France Telecom, visiblement excédée par cette situation, se montre franche et menaçante en déclarant que « si la situation devait durer, France Télécom se réserve la possibilité d'entrer directement en contact avec les banques créancières comme l'y autorisent les conventions de nantissement». France Télécom espère, en effet, que cette étape de bonne exécution de la sentence, conformément aux déclarations d'Orascom Telecom datant du 5 avril dernier, sera « rapidement réalisée ». Ceci reste un préalable pour France Telecom. Ce n'est qu'une fois cette étape franchie, que France Telecom se dit prêt à reprendre « le dialogue avec les autorités de marché égyptiennes, pour parvenir comme il le souhaite à la mise en œuvre d'une offre équitable pour les actionnaires minoritaires d'ECMS, notamment les actionnaires individuels». Peu enclin à tenir parole comme le fustige France Telecom, ce nouveau rebondissement révèle au grand jour les difficultés financières que traverse le conglomérat égyptien. Celui-ci fondait certainement ses espoirs sur le cash qu'allait générer cette transaction pour s'alléger d'une partie de ses dettes. Du moins libérer du nantissement les actions de Mobinil. En effet, cette opération permettra à Orascom Telecom de lever environ 1,7 milliard de dollars US (1,26 milliard d'euros). En réalité, ce montant ne couvre même pas les intérêts générés par les emprunts du groupe. La dette d'OT s'élève à 15,8 milliards d'euros avec des intérêts estimés à 1,5 milliard d'euros. France Télécom déjà détentrice de 71,25% de MobilNil, devait jouir depuis le 10 avril dernier de la participation d'Orascom Telecom dans Mobinil s'élevant à 28,75%. La transaction devait se conclure au prix de 441,658 livres égyptiennes par action pour un montant total d'environ 530 millions d'euros. En attendant la concrétisation de l'opération, Orascom Telecom s'expose à de nouvelles pénalités. La holding égyptienne Orascom Telecom est sommée de s'acquitter d'une amende journalière de 50.000 dollars US pour les retards constatés dans la finalisation de la transaction intervenue suite au jugement prononcé par le tribunal arbitral de Genève sur le différend l'opposant à France Telecom au sujet de Mobinil. Le vice président de France telecom, lui s'est déplacé en Egypte pour exposer le problème à l'autorité boursière de ce pays. Plusieurs agences spécialisées en informations boursières ont rapporté qu' « à l'issue de la période de 30 jours fixée par le tribunal arbitral, les actions de Mobinil détenues par Orascom Telecom sont toujours sous nantissement, Orascom n'ayant pas réglé la situation avec ses banques créancières». une situation qui a été prévue par la Cour d'arbitrage internationale qui a prononcé « une mise sous astreinte de 50.000 dollars par jour d'Orascom Telecom à partir du 10 avril et jusqu'à la date de bonne exécution de la sentence». De son côté France Télécom a demandé à Orascom Telecom de « résoudre au plus vite ces difficultés avec ses créanciers et d'indiquer de manière certaine la date à laquelle les actions seront disponibles». « La levée du nantissement est à l'évidence un préalable indiscutable à l'exécution de la sentence arbitrale », a indiqué l'opérateur français avant de préciser que « les fonds nécessaires au règlement de la transaction sont disponibles et toute assurance a été donnée à Orascom Telecom sur ce point». France Telecom, visiblement excédée par cette situation, se montre franche et menaçante en déclarant que « si la situation devait durer, France Télécom se réserve la possibilité d'entrer directement en contact avec les banques créancières comme l'y autorisent les conventions de nantissement». France Télécom espère, en effet, que cette étape de bonne exécution de la sentence, conformément aux déclarations d'Orascom Telecom datant du 5 avril dernier, sera « rapidement réalisée ». Ceci reste un préalable pour France Telecom. Ce n'est qu'une fois cette étape franchie, que France Telecom se dit prêt à reprendre « le dialogue avec les autorités de marché égyptiennes, pour parvenir comme il le souhaite à la mise en œuvre d'une offre équitable pour les actionnaires minoritaires d'ECMS, notamment les actionnaires individuels». Peu enclin à tenir parole comme le fustige France Telecom, ce nouveau rebondissement révèle au grand jour les difficultés financières que traverse le conglomérat égyptien. Celui-ci fondait certainement ses espoirs sur le cash qu'allait générer cette transaction pour s'alléger d'une partie de ses dettes. Du moins libérer du nantissement les actions de Mobinil. En effet, cette opération permettra à Orascom Telecom de lever environ 1,7 milliard de dollars US (1,26 milliard d'euros). En réalité, ce montant ne couvre même pas les intérêts générés par les emprunts du groupe. La dette d'OT s'élève à 15,8 milliards d'euros avec des intérêts estimés à 1,5 milliard d'euros. France Télécom déjà détentrice de 71,25% de MobilNil, devait jouir depuis le 10 avril dernier de la participation d'Orascom Telecom dans Mobinil s'élevant à 28,75%. La transaction devait se conclure au prix de 441,658 livres égyptiennes par action pour un montant total d'environ 530 millions d'euros. En attendant la concrétisation de l'opération, Orascom Telecom s'expose à de nouvelles pénalités.