Un projet de recherche sur les enfants des rues vient d'être introduit auprès de l'Agence nationale de développement de la recherche scientifique (ANDRS), a annoncé, lundi à Guelma, le chef de département de sociologie à l'université 8-Mai 1945. Ce projet est destiné à "mieux connaître et à analyser ce phénomène sous ses divers aspects, dans la perspective d'apporter des solutions pour sa prise en charge", a précisé Mme Naïma Nacib, docteur en sociologie, en marge des travaux d'un colloque national consacré à ce fléau. Il sera mis en œuvre "dès l'obtention de l'accord du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique", a-t-elle indiqué, soulignant que le fléau des enfants des rues ne cesse de prendre de l'ampleur en Algérie, en raison, notamment, de la déperdition scolaire et de problèmes au sein de la famille. "Il n'existe pas, jusqu'à présent, de définition appropriée à l'expression +enfants des rues+", ont estimé les organisateurs de ce colloque auquel participent des sociologues, des psychologues et des médecins venus de plusieurs régions du pays. Ils ont ajouté qu'un enfant peut être classé dans cette catégorie sociale "sur la base de trois critères liés aux revenus, à la protection et à la domiciliation". Les enfants des rues sont aussi exposés aux maladies à cause de la malnutrition et aux fléaux sociaux (drogue, prostitution, violence sexuelle etc.), ont expliqué d'autres intervenants qui ont insisté, dans ce cadre, sur la nécessité de trouver des "mécanismes de protection de cette catégorie sociale". Le rôle des organisations gouvernementales et du mouvement associatif peut s'avérer salutaire dans l'insertion sociale et professionnelle des enfants des rues, ont-ils soutenu. Pas moins de 30 communications traitant du phénomène des enfants des rues ont été programmées au cours des deux jours du colloque, organisé par la faculté de droit, littérature et sciences sociales de l'université 8-Mai1945 de Guelma. Un projet de recherche sur les enfants des rues vient d'être introduit auprès de l'Agence nationale de développement de la recherche scientifique (ANDRS), a annoncé, lundi à Guelma, le chef de département de sociologie à l'université 8-Mai 1945. Ce projet est destiné à "mieux connaître et à analyser ce phénomène sous ses divers aspects, dans la perspective d'apporter des solutions pour sa prise en charge", a précisé Mme Naïma Nacib, docteur en sociologie, en marge des travaux d'un colloque national consacré à ce fléau. Il sera mis en œuvre "dès l'obtention de l'accord du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique", a-t-elle indiqué, soulignant que le fléau des enfants des rues ne cesse de prendre de l'ampleur en Algérie, en raison, notamment, de la déperdition scolaire et de problèmes au sein de la famille. "Il n'existe pas, jusqu'à présent, de définition appropriée à l'expression +enfants des rues+", ont estimé les organisateurs de ce colloque auquel participent des sociologues, des psychologues et des médecins venus de plusieurs régions du pays. Ils ont ajouté qu'un enfant peut être classé dans cette catégorie sociale "sur la base de trois critères liés aux revenus, à la protection et à la domiciliation". Les enfants des rues sont aussi exposés aux maladies à cause de la malnutrition et aux fléaux sociaux (drogue, prostitution, violence sexuelle etc.), ont expliqué d'autres intervenants qui ont insisté, dans ce cadre, sur la nécessité de trouver des "mécanismes de protection de cette catégorie sociale". Le rôle des organisations gouvernementales et du mouvement associatif peut s'avérer salutaire dans l'insertion sociale et professionnelle des enfants des rues, ont-ils soutenu. Pas moins de 30 communications traitant du phénomène des enfants des rues ont été programmées au cours des deux jours du colloque, organisé par la faculté de droit, littérature et sciences sociales de l'université 8-Mai1945 de Guelma.