Même si la wilaya d'Alger a la part du lion en matière de lits réservés aux maladies psychiatriques, le nombre de malades mentaux circulant en toute liberté dans les rues reste toutefois très élevé. Même si la wilaya d'Alger a la part du lion en matière de lits réservés aux maladies psychiatriques, le nombre de malades mentaux circulant en toute liberté dans les rues reste toutefois très élevé. Malgré l'absence de chiffres officiels récents, on peut constater que le nombre de personnes atteintes de troubles psychiques livrés à elles-mêmes dans les rues d'Alger, reste effarant. Vu le danger qu'ils pourraient représenter et ne serait-ce que par simple devoir d'assistance, ces malades doivent être pris en charge mais hélas les moyens infrastructurels restent insuffisants. Ces malades se font plus nombreux au début du printemps, on les trouve partout dans les rues, souvent ils y sont abandonnés par les leurs. Ces jours-ci nous pouvons voir en plein centre-ville le tragique et choquant spectacle d'un groupe de malades mentaux, leur nudité à peine voilée par des guenilles repoussantes, ils vociférent des obscénités à la face des passants et vu leur état on peut craindre le pire. Ces malheureux représentent, dans de nombreux cas, un véritable danger pour les citoyens et même pour eux-mêmes, les faits divers nous le révèlent chaque jour. Comment expliquer que ces personnes, atteintes de maladies mentales, se retrouvent ainsi à errer en pleine nature ? Même si on veut bien incriminer le manque de structures, il reste la cellule tout de même alors pourquoi se retrouvent-ils en pleine nature exposés à tous les dangers, car ils ne faut surtout pas oublier qu'en dépit de leurs aspect effrayant, ils sont très vulnérables. Nous évoquions l'insuffisance de lits, nous nous sommes rapprochés de ces structures pour en savoir plus, un responsable du service de psychiatrie à l'EHS de Chéraga nous dira : «Nous avons un taux de 1,43 lit pour 10.000 habitants, c'est nettement insuffisant. De ce fait il y a une très grande pression sur les quelques grands centres hospitaliers.» A cela s'ajoute un déséquilibre régional flagrant : 70% des lits sont localisés dans les wilayas du Centre et les grandes villes, principalement dans les chefs-lieux (Alger, Blida, Oran et Constantine) avec seulement 25% pour les wilayas de l'intérieur et dans le Sud. Selon des étude psychiatriques, les jeunes sont sensiblement les plus touchés par ce phénomène, nombreux sont ceux qui souffrent de troubles psychiques, notamment dans les zones isolées. Ces troubles seraient dus, selon les mêmes études, au chômage endémique, à l'absence de loisirs, aux problèmes familiaux et aux manques de toutes sortes… ce qui conduit souvent vers des actes extrêmes tels le suicide, la consommation de drogue, la dérive sociale, la délinquance, la fuite ou encore la folie… Il est grand temps que l'Algérie prenne en charge ses malades, les chiffre avancés par des spécialistes, font état de 5.000 jeunes Algériens, âgés entre 17 et 25 ans, souffrant de schizophrénie. Malgré l'absence de chiffres officiels récents, on peut constater que le nombre de personnes atteintes de troubles psychiques livrés à elles-mêmes dans les rues d'Alger, reste effarant. Vu le danger qu'ils pourraient représenter et ne serait-ce que par simple devoir d'assistance, ces malades doivent être pris en charge mais hélas les moyens infrastructurels restent insuffisants. Ces malades se font plus nombreux au début du printemps, on les trouve partout dans les rues, souvent ils y sont abandonnés par les leurs. Ces jours-ci nous pouvons voir en plein centre-ville le tragique et choquant spectacle d'un groupe de malades mentaux, leur nudité à peine voilée par des guenilles repoussantes, ils vociférent des obscénités à la face des passants et vu leur état on peut craindre le pire. Ces malheureux représentent, dans de nombreux cas, un véritable danger pour les citoyens et même pour eux-mêmes, les faits divers nous le révèlent chaque jour. Comment expliquer que ces personnes, atteintes de maladies mentales, se retrouvent ainsi à errer en pleine nature ? Même si on veut bien incriminer le manque de structures, il reste la cellule tout de même alors pourquoi se retrouvent-ils en pleine nature exposés à tous les dangers, car ils ne faut surtout pas oublier qu'en dépit de leurs aspect effrayant, ils sont très vulnérables. Nous évoquions l'insuffisance de lits, nous nous sommes rapprochés de ces structures pour en savoir plus, un responsable du service de psychiatrie à l'EHS de Chéraga nous dira : «Nous avons un taux de 1,43 lit pour 10.000 habitants, c'est nettement insuffisant. De ce fait il y a une très grande pression sur les quelques grands centres hospitaliers.» A cela s'ajoute un déséquilibre régional flagrant : 70% des lits sont localisés dans les wilayas du Centre et les grandes villes, principalement dans les chefs-lieux (Alger, Blida, Oran et Constantine) avec seulement 25% pour les wilayas de l'intérieur et dans le Sud. Selon des étude psychiatriques, les jeunes sont sensiblement les plus touchés par ce phénomène, nombreux sont ceux qui souffrent de troubles psychiques, notamment dans les zones isolées. Ces troubles seraient dus, selon les mêmes études, au chômage endémique, à l'absence de loisirs, aux problèmes familiaux et aux manques de toutes sortes… ce qui conduit souvent vers des actes extrêmes tels le suicide, la consommation de drogue, la dérive sociale, la délinquance, la fuite ou encore la folie… Il est grand temps que l'Algérie prenne en charge ses malades, les chiffre avancés par des spécialistes, font état de 5.000 jeunes Algériens, âgés entre 17 et 25 ans, souffrant de schizophrénie.