Dans un discours qu'il a prononcé à la Nation après son investiture officielle, M. Bouteflika a énuméré une panoplie de chapitres considérés comme étant «ses priorités pour les cinq prochaines années». Dans un discours qu'il a prononcé à la Nation après son investiture officielle, M. Bouteflika a énuméré une panoplie de chapitres considérés comme étant «ses priorités pour les cinq prochaines années». Le président de la République s‘est engagé, hier, à non seulement «poursuivre» sa politique de réconciliation nationale adoptée par le peuple en 2005, mais aussi et surtout à aller vers l‘«approfondissement» de cette démarche. M. Abdelaziz Bouteflika, qui érige le «retour à la paix civile» au rang de «nécessité nationale incontestable» estime que la démarche adoptée dans ce sens « grâce au soutien massif du peuple» sera «maintenue dans l‘avenir». Ceci, poursuit-il encore, pour «la mettre à contribution essentiellement pour raffermir la cohésion sociale et à garantir la pérennité de l‘unité nationale.» Dans un discours qu‘il a prononcé à la Nation juste après son investiture officielle pour un troisième mandat successif à la tête du pays, M. Bouteflika a énuméré une panoplie de chapitres considérés comme étant «ses priorités pour les cinq prochaines années». Dans cette perspective, le chef de l‘Etat a présenté un récapitulatif de son programme électoral pour la présidentielle d‘avril passé, à l‘issue de laquelle il avait été plébiscité par le peuple pour l‘inviter à «poursuivre ses réalisations». L‘accélération de la réforme des structures et des missions de l‘Etat, l‘adaptation du cadre de fonctionnement de l‘économie nationale aux nouvelles réalités et l‘assainissement des institutions financières, ainsi que la satisfaction des exigences qui s‘imposent en matière d‘enseignement, d‘éducation, de formation, d‘emploi et d‘insertion sociale, sont autant de thèmes autour desquels s‘articulera l‘effort à consentir durant le prochain quinquennat. «Mon objectif primordial réside en l‘amélioration du bien-être et des conditions de vie des citoyens», commence par dire M. Bouteflika. En effet, le chef de l‘Etat, qui s‘est dit «pleinement conscient des difficultés que continuent à subir certaines franges de la société», s‘est engagé à consentir tous les efforts pour remédier à cette situation. Dans ce sens, le premier magistrat du pays promet que parallèlement à la politique de solidarité nationale à l‘égard des catégories vulnérables, les problèmes du logement, de l‘accès à l‘eau, aux réseaux d‘assainissement, à l‘énergie, aux infrastructures sanitaires, «continueront à faire l‘objet de programmes d‘investissements conséquents». «Notre peuple est en droit d‘attendre que les immenses efforts qu‘il a consentis pour la mise en place d‘infrastructures de toutes natures et des moyens de leur fonctionnement soient pleinement fructifiés», précise-t-il. Un objectif qui sera concrétisé à travers une accélération de la réforme «des structures et des missions de l‘Etat à même d‘aboutir à une nouvelle répartition des pouvoirs publics fondée sur une décentralisation plus poussée». Cette décentralisation, relève encore M. Bouteflika, sera effective «en mettant strictement en cohérence les missions assignées et les moyens dévolus permettant de prévenir les risques de dérives et s‘accompagner d‘une implication civique large et responsable, donnant toute sa portée au contrôle populaire». Pour les jeunes, qui constituaient déjà le pivot du programme présidentiel, le chef de l‘Etat a promis que «tous les moyens de l‘action publique leur soient pleinement consacrés pour permettre l‘insertion professionnelle de la très grande majorité de nos jeunes et dégager des perspectives concrètes pour tous». «L‘absence de postes de travail alimente chez beaucoup de jeunes un sentiment de découragement et de mal être et parfois chez certains le désespoir et les tentations néfastes (…) C‘est de cette détresse particulière que je compte venir à bout en créant 3 millions d‘emplois», dira-t-il en invitant au passage les pouvoirs publics à soutenir les besoins des jeunes. Pour une mise en œuvre de son programme qu‘il qualifie d‘ambitieux, le Président Bouteflika a affiché, plus loin, sa volonté d‘associer l‘ensemble des forces vives pour concrétiser son programme. Une visée qui repose également sur «la mise en place d‘une administration forte». "Il faut respecter la liberté de la presse" M. Abdelaziz Bouteflika s'est engagé, à ce que «la liberté de la presse soit pleinement respectée», durant ce troisième mandat qui a officiellement débuté, hier. «L'Etat reste déterminé à faciliter davantage encore l'exercice et le développement de la profession», affirme-t-il. Le chef de l'Etat n'a pas hésité à mettre à contribution les médias dans la lutte contre certains fléaux qui gangrènent la société. Il s'agit particulièrement d'une lutte contre les pratiques de favoritisme et de passe-droit qui sont des «sources de frustration et de découragement, tout comme la corruption dont les effets contribuent à saper gravement le sens et le goût de l'effort». Il exhorte également la justice à assumer «pleinement la mission qui lui est dévolue en mettant en place les conditions d'une justice plus professionnelle, plus impartiale et plus indépendante dans ses jugements, et plus rapide dans son fonctionnement». Elu pour un troisième mandat Le Président Bouteflika prend fonction officiellement La cérémonie d'investiture du Président Bouteflika s'est déroulée, hier, au Palais des Nations, à Alger, en présence de toutes les hautes instances de la Nation mais aussi de ses prédécesseurs, Chadli Bendjedid, Ali Kafi et Ahmed Benbella. Liamine Zeroual qui avait été également invité à cette cérémonie a dû s'excuser de ne pouvoir faire le déplacement «pour des raisons de santé», murmure-t-on dans la salle. M. Bouteflika a prêté serment après la lecture du texte prévu par la Constitution, par le premier président de la Cour suprême, M. Kaddour Beradja qu'il répétait, main droite sur le Saint Coran. «En ma qualité de premier président de la Cour suprême, j'atteste que le président de la République a prêté serment conformément à l'article 75 de la Constitution». Après cette cérémonie d'investiture, le chef de l'Etat s'est rendu au cimetière d'El Alia où il a déposé une gerbe de fleurs au carré des Martyrs, avant de rejoindre le siège de la présidence de la République et prendre officiellement ses fonctions pour un troisième quinquennat. Le président de la République s‘est engagé, hier, à non seulement «poursuivre» sa politique de réconciliation nationale adoptée par le peuple en 2005, mais aussi et surtout à aller vers l‘«approfondissement» de cette démarche. M. Abdelaziz Bouteflika, qui érige le «retour à la paix civile» au rang de «nécessité nationale incontestable» estime que la démarche adoptée dans ce sens « grâce au soutien massif du peuple» sera «maintenue dans l‘avenir». Ceci, poursuit-il encore, pour «la mettre à contribution essentiellement pour raffermir la cohésion sociale et à garantir la pérennité de l‘unité nationale.» Dans un discours qu‘il a prononcé à la Nation juste après son investiture officielle pour un troisième mandat successif à la tête du pays, M. Bouteflika a énuméré une panoplie de chapitres considérés comme étant «ses priorités pour les cinq prochaines années». Dans cette perspective, le chef de l‘Etat a présenté un récapitulatif de son programme électoral pour la présidentielle d‘avril passé, à l‘issue de laquelle il avait été plébiscité par le peuple pour l‘inviter à «poursuivre ses réalisations». L‘accélération de la réforme des structures et des missions de l‘Etat, l‘adaptation du cadre de fonctionnement de l‘économie nationale aux nouvelles réalités et l‘assainissement des institutions financières, ainsi que la satisfaction des exigences qui s‘imposent en matière d‘enseignement, d‘éducation, de formation, d‘emploi et d‘insertion sociale, sont autant de thèmes autour desquels s‘articulera l‘effort à consentir durant le prochain quinquennat. «Mon objectif primordial réside en l‘amélioration du bien-être et des conditions de vie des citoyens», commence par dire M. Bouteflika. En effet, le chef de l‘Etat, qui s‘est dit «pleinement conscient des difficultés que continuent à subir certaines franges de la société», s‘est engagé à consentir tous les efforts pour remédier à cette situation. Dans ce sens, le premier magistrat du pays promet que parallèlement à la politique de solidarité nationale à l‘égard des catégories vulnérables, les problèmes du logement, de l‘accès à l‘eau, aux réseaux d‘assainissement, à l‘énergie, aux infrastructures sanitaires, «continueront à faire l‘objet de programmes d‘investissements conséquents». «Notre peuple est en droit d‘attendre que les immenses efforts qu‘il a consentis pour la mise en place d‘infrastructures de toutes natures et des moyens de leur fonctionnement soient pleinement fructifiés», précise-t-il. Un objectif qui sera concrétisé à travers une accélération de la réforme «des structures et des missions de l‘Etat à même d‘aboutir à une nouvelle répartition des pouvoirs publics fondée sur une décentralisation plus poussée». Cette décentralisation, relève encore M. Bouteflika, sera effective «en mettant strictement en cohérence les missions assignées et les moyens dévolus permettant de prévenir les risques de dérives et s‘accompagner d‘une implication civique large et responsable, donnant toute sa portée au contrôle populaire». Pour les jeunes, qui constituaient déjà le pivot du programme présidentiel, le chef de l‘Etat a promis que «tous les moyens de l‘action publique leur soient pleinement consacrés pour permettre l‘insertion professionnelle de la très grande majorité de nos jeunes et dégager des perspectives concrètes pour tous». «L‘absence de postes de travail alimente chez beaucoup de jeunes un sentiment de découragement et de mal être et parfois chez certains le désespoir et les tentations néfastes (…) C‘est de cette détresse particulière que je compte venir à bout en créant 3 millions d‘emplois», dira-t-il en invitant au passage les pouvoirs publics à soutenir les besoins des jeunes. Pour une mise en œuvre de son programme qu‘il qualifie d‘ambitieux, le Président Bouteflika a affiché, plus loin, sa volonté d‘associer l‘ensemble des forces vives pour concrétiser son programme. Une visée qui repose également sur «la mise en place d‘une administration forte». "Il faut respecter la liberté de la presse" M. Abdelaziz Bouteflika s'est engagé, à ce que «la liberté de la presse soit pleinement respectée», durant ce troisième mandat qui a officiellement débuté, hier. «L'Etat reste déterminé à faciliter davantage encore l'exercice et le développement de la profession», affirme-t-il. Le chef de l'Etat n'a pas hésité à mettre à contribution les médias dans la lutte contre certains fléaux qui gangrènent la société. Il s'agit particulièrement d'une lutte contre les pratiques de favoritisme et de passe-droit qui sont des «sources de frustration et de découragement, tout comme la corruption dont les effets contribuent à saper gravement le sens et le goût de l'effort». Il exhorte également la justice à assumer «pleinement la mission qui lui est dévolue en mettant en place les conditions d'une justice plus professionnelle, plus impartiale et plus indépendante dans ses jugements, et plus rapide dans son fonctionnement». Elu pour un troisième mandat Le Président Bouteflika prend fonction officiellement La cérémonie d'investiture du Président Bouteflika s'est déroulée, hier, au Palais des Nations, à Alger, en présence de toutes les hautes instances de la Nation mais aussi de ses prédécesseurs, Chadli Bendjedid, Ali Kafi et Ahmed Benbella. Liamine Zeroual qui avait été également invité à cette cérémonie a dû s'excuser de ne pouvoir faire le déplacement «pour des raisons de santé», murmure-t-on dans la salle. M. Bouteflika a prêté serment après la lecture du texte prévu par la Constitution, par le premier président de la Cour suprême, M. Kaddour Beradja qu'il répétait, main droite sur le Saint Coran. «En ma qualité de premier président de la Cour suprême, j'atteste que le président de la République a prêté serment conformément à l'article 75 de la Constitution». Après cette cérémonie d'investiture, le chef de l'Etat s'est rendu au cimetière d'El Alia où il a déposé une gerbe de fleurs au carré des Martyrs, avant de rejoindre le siège de la présidence de la République et prendre officiellement ses fonctions pour un troisième quinquennat.