Pour ce troisième mandat, le Président Bouteflika a obtenu des résultats conformes à toutes ses attentes visant à asseoir sa victoire sur le seul, ou plus précisément encore, l'unique choix du peuple. C'est exactement ce qu'il vient d'obtenir en raflant les 90,23% des suffrages exprimés. Le retour d'ascenseur il ne le doit, à son avis, plus qu'à la population. «Mon objectif primordial réside en l'amélioration du bien-être des conditions de vie des citoyens», s'engageait-il, dimanche, lors de son discours à la Nation ayant suivi sa prestation de serment. Par conséquent, il reste maintenant à orienter les spots sur le choix des hommes susceptibles d'exécuter cette ambitieuse volonté déjà clairement inscrite dans son programme pour les cinq prochaines années. Des personnes capables, à titre d'exemple, de mener à terme l'enclenchement d'un vaste mouvement de diversification et de densification du tissu économique, tel que souhaité par M. Bouteflika. Ou encore pouvant exécuter efficacement sa détermination à «accélérer les réformes des structures et des missions de l'Etat avec comme objectif une nouvelle répartition des pouvoirs publics fondée sur une décentralisation plus poussée». Ceci sans oublier également son intention d'intégrer les jeunes dans le processus de développement du pays, présentée comme étant «une priorité majeure de la politique qui sera initiée par l'Etat». Et là, remonte à la surface le casse-tête consistant à se lancer dans une prospection autours des exécuteurs de ces nombreux chantiers. Bouteflika n'a jamais caché sa contrariété voire même son mécontentement quant au travail accompli par les actuels membre du gouvernement. Il leur a même reproché de «mettre les bâtons dans les roues» pour l'accomplissement des chantiers lancés depuis son investiture à la tête de l'Etat, déjà pour son premier mandat en 1999. Sans doute lassé de faire des remarques en «catimini», le chef de l'Etat avait même usé d'une nouvelle méthode de remontrance, publique celle-là. Son objectif étant de «situer les responsabilités» quant aux nombreux retards enregistrés dans la concrétisation des réformes stratégiques engagées. Dans sa quête ardente de «l'homme idéal », Bouteflika n'avait pas hésité à apporter des changements, même réguliers, dans certains départements ministériels. Il y va ainsi, à titre d'exemple, des portefeuilles de la Communication et de celui de la Jeunesse et des Sports ou encore de la Santé qui ont vu «défiler» au fil des dix dernières années une multitude de nouveaux responsables. Pour ce troisième mandat, Bouteflika a l'intention de rompre avec la logique des postes à complaisance en annonçant une fervente lutte contre «les pratiques de favoritisme et de passe-droit». Cette nouvelle façon de faire annoncée dans de son discours de dimanche serait donc mise à l'épreuve à la faveur d'un éventuel remaniement ministériel. Ce remaniement serait déjà dans l'air. Toutefois, la démission du Premier ministre après l'élection présidentielle n'est rendue obligatoire par aucun texte de loi. Le gouvernement n'est contraint à présenter sa démission, selon le texte fondamental du pays, qu'en cas de renouvellement de l'APN. Ce qui n'est évidemment pas le cas pour le moment. En d'autres termes, Ahmed Ouyahia ne pourrait déposer sa démission que pour répondre à des us voulus jusque-là par l'«éthique politique». Une tradition instaurée pour mettre à l'aise le chef de l'Etat quant au choix de l'équipe avec laquelle il compte travailler. Pour ce troisième mandat, le Président Bouteflika a obtenu des résultats conformes à toutes ses attentes visant à asseoir sa victoire sur le seul, ou plus précisément encore, l'unique choix du peuple. C'est exactement ce qu'il vient d'obtenir en raflant les 90,23% des suffrages exprimés. Le retour d'ascenseur il ne le doit, à son avis, plus qu'à la population. «Mon objectif primordial réside en l'amélioration du bien-être des conditions de vie des citoyens», s'engageait-il, dimanche, lors de son discours à la Nation ayant suivi sa prestation de serment. Par conséquent, il reste maintenant à orienter les spots sur le choix des hommes susceptibles d'exécuter cette ambitieuse volonté déjà clairement inscrite dans son programme pour les cinq prochaines années. Des personnes capables, à titre d'exemple, de mener à terme l'enclenchement d'un vaste mouvement de diversification et de densification du tissu économique, tel que souhaité par M. Bouteflika. Ou encore pouvant exécuter efficacement sa détermination à «accélérer les réformes des structures et des missions de l'Etat avec comme objectif une nouvelle répartition des pouvoirs publics fondée sur une décentralisation plus poussée». Ceci sans oublier également son intention d'intégrer les jeunes dans le processus de développement du pays, présentée comme étant «une priorité majeure de la politique qui sera initiée par l'Etat». Et là, remonte à la surface le casse-tête consistant à se lancer dans une prospection autours des exécuteurs de ces nombreux chantiers. Bouteflika n'a jamais caché sa contrariété voire même son mécontentement quant au travail accompli par les actuels membre du gouvernement. Il leur a même reproché de «mettre les bâtons dans les roues» pour l'accomplissement des chantiers lancés depuis son investiture à la tête de l'Etat, déjà pour son premier mandat en 1999. Sans doute lassé de faire des remarques en «catimini», le chef de l'Etat avait même usé d'une nouvelle méthode de remontrance, publique celle-là. Son objectif étant de «situer les responsabilités» quant aux nombreux retards enregistrés dans la concrétisation des réformes stratégiques engagées. Dans sa quête ardente de «l'homme idéal », Bouteflika n'avait pas hésité à apporter des changements, même réguliers, dans certains départements ministériels. Il y va ainsi, à titre d'exemple, des portefeuilles de la Communication et de celui de la Jeunesse et des Sports ou encore de la Santé qui ont vu «défiler» au fil des dix dernières années une multitude de nouveaux responsables. Pour ce troisième mandat, Bouteflika a l'intention de rompre avec la logique des postes à complaisance en annonçant une fervente lutte contre «les pratiques de favoritisme et de passe-droit». Cette nouvelle façon de faire annoncée dans de son discours de dimanche serait donc mise à l'épreuve à la faveur d'un éventuel remaniement ministériel. Ce remaniement serait déjà dans l'air. Toutefois, la démission du Premier ministre après l'élection présidentielle n'est rendue obligatoire par aucun texte de loi. Le gouvernement n'est contraint à présenter sa démission, selon le texte fondamental du pays, qu'en cas de renouvellement de l'APN. Ce qui n'est évidemment pas le cas pour le moment. En d'autres termes, Ahmed Ouyahia ne pourrait déposer sa démission que pour répondre à des us voulus jusque-là par l'«éthique politique». Une tradition instaurée pour mettre à l'aise le chef de l'Etat quant au choix de l'équipe avec laquelle il compte travailler.