La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé l'octroi à la Tunisie d'un prêt de 250 millions de dollars, soit plus de 190 millions d'euros, afin de stimuler la croissance du pays, a annoncé la BAD vendredi dernier. En raison de l'impact de la crise financière et économique mondiale, la Tunisie a revu à la baisse la projection de son taux de croissance pour 2009. Il a été ramené à 4,5%, contre 5% prévus initialement. Selon un communiqué de la banque dont le siège "provisoire" se trouve à Tunis, le prêt vient appuyer un programme économique du gouvernement tunisien destiné à la réduction des coûts de transaction, au renforcement de l'intégration commerciale et au financement des entreprises. Ce programme tend à atténuer les effets de la crise, contribuer au maintien de la stabilité macroéconomique et favoriser une meilleure intégration dans l'économie mondiale. Ce faisant, il consolide trois précédents programmes d'appui à la compétitivité mis en œuvre sur la période 1999-2007 dans le but de renforcer la compétitivité de l'économie tunisienne par un accompagnement de son processus de libre-échange avec l'Union européenne. Le ministre tunisien des Finances Rachid Kéchiche souligne que le recul de croissance attendu aura pour conséquences une baisse des ressources fiscales et une aggravation du déficit budgétaire. La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé l'octroi à la Tunisie d'un prêt de 250 millions de dollars, soit plus de 190 millions d'euros, afin de stimuler la croissance du pays, a annoncé la BAD vendredi dernier. En raison de l'impact de la crise financière et économique mondiale, la Tunisie a revu à la baisse la projection de son taux de croissance pour 2009. Il a été ramené à 4,5%, contre 5% prévus initialement. Selon un communiqué de la banque dont le siège "provisoire" se trouve à Tunis, le prêt vient appuyer un programme économique du gouvernement tunisien destiné à la réduction des coûts de transaction, au renforcement de l'intégration commerciale et au financement des entreprises. Ce programme tend à atténuer les effets de la crise, contribuer au maintien de la stabilité macroéconomique et favoriser une meilleure intégration dans l'économie mondiale. Ce faisant, il consolide trois précédents programmes d'appui à la compétitivité mis en œuvre sur la période 1999-2007 dans le but de renforcer la compétitivité de l'économie tunisienne par un accompagnement de son processus de libre-échange avec l'Union européenne. Le ministre tunisien des Finances Rachid Kéchiche souligne que le recul de croissance attendu aura pour conséquences une baisse des ressources fiscales et une aggravation du déficit budgétaire.