Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication a affirmé, jeudi à Alger, que la mission des radios de service publique se définit conformément aux exigences de la société et non du marché. Dans son allocution d'ouverture des travaux de la 15e assemblée de l'Union européenne de la radio-télévision (UER), M. Azzedine Mihoubi a indiqué que «les pays membres de cette union se caractérisent par leur diversité qui leur permet de définir le contenu que les radios doivent produire au profit de leurs citoyens ». Quant aux supports de la radio, M. Mihoubi a précisé qu'«un grand nombre de professionnels reconnaissent la nécessité de développer la technologie radiophonique et la définition d'une stratégie claire tout en accordant un intérêt particulier aux perspectives de mutation de la radio actuelle en une radio multimédia».S'agissant du financement de la radio de service public, l'intervenant a souligné que cette question figure actuellement au centre des grands thèmes débattus par l'UER qui penche vers un mode de financement mixte : le soutien de l'Etat et les ressources privées. «Nous estimons que le système de financement mixte est incontournable pour le service public de la radio d'autant que le sport, les événements sportifs et les négociations sur les droits de leur diffusion constituent des points vitaux qui préoccupent les gestionnaires des radios », a-t-il ajouté dans ce contexte. Les cahiers des charges des radios de service public en Algérie, a relevé M. Mihoubi, s'appuient notamment sur «l'entraide et la conformité entre les secteurs audiovisuels et de la communication». Il rappelle, dans ce sens, l'installation dernièrement de la commission nationale de stratégie numérique dont les principales missions sont la définition des modalités de la diffusion numérique, le passage du système analogique au tout numérique. Il relève en conclusion que seule, «la communication souple permet aux radios membres de définir leurs propres cahiers des charges et de mieux répondre aux attentes du public». Cette rencontre a été également marquée par l'intervention des experts en radiodiffusion qui ont insisté sur l'importance de renforcer la coopération et d'intensifier les échanges entre les pays membres de l'UER. A ce titre, le directeur général de l'UER, M. Jean Réveillon, a précisé que le renforcement de la coopération entre les pays membres de l'UER, spécialement du sud, était « plus qu'essentiel », dans le but d'améliorer la qualité et le contenu des services de radios publiques. «Un long chemin reste à parcourir, mais l'UER encourage toutes les initiatives allant dans le sens de la numérisation ». Insistant sur l'importance de trouver des moyens de financement dans le but d'éviter la disparition des stations de radio, M. Réveillon estime que cela « permettra à l'auditeur de devenir le meilleur actionnaire dans son service public et ce, en versant des redevances adaptées ». Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication a affirmé, jeudi à Alger, que la mission des radios de service publique se définit conformément aux exigences de la société et non du marché. Dans son allocution d'ouverture des travaux de la 15e assemblée de l'Union européenne de la radio-télévision (UER), M. Azzedine Mihoubi a indiqué que «les pays membres de cette union se caractérisent par leur diversité qui leur permet de définir le contenu que les radios doivent produire au profit de leurs citoyens ». Quant aux supports de la radio, M. Mihoubi a précisé qu'«un grand nombre de professionnels reconnaissent la nécessité de développer la technologie radiophonique et la définition d'une stratégie claire tout en accordant un intérêt particulier aux perspectives de mutation de la radio actuelle en une radio multimédia».S'agissant du financement de la radio de service public, l'intervenant a souligné que cette question figure actuellement au centre des grands thèmes débattus par l'UER qui penche vers un mode de financement mixte : le soutien de l'Etat et les ressources privées. «Nous estimons que le système de financement mixte est incontournable pour le service public de la radio d'autant que le sport, les événements sportifs et les négociations sur les droits de leur diffusion constituent des points vitaux qui préoccupent les gestionnaires des radios », a-t-il ajouté dans ce contexte. Les cahiers des charges des radios de service public en Algérie, a relevé M. Mihoubi, s'appuient notamment sur «l'entraide et la conformité entre les secteurs audiovisuels et de la communication». Il rappelle, dans ce sens, l'installation dernièrement de la commission nationale de stratégie numérique dont les principales missions sont la définition des modalités de la diffusion numérique, le passage du système analogique au tout numérique. Il relève en conclusion que seule, «la communication souple permet aux radios membres de définir leurs propres cahiers des charges et de mieux répondre aux attentes du public». Cette rencontre a été également marquée par l'intervention des experts en radiodiffusion qui ont insisté sur l'importance de renforcer la coopération et d'intensifier les échanges entre les pays membres de l'UER. A ce titre, le directeur général de l'UER, M. Jean Réveillon, a précisé que le renforcement de la coopération entre les pays membres de l'UER, spécialement du sud, était « plus qu'essentiel », dans le but d'améliorer la qualité et le contenu des services de radios publiques. «Un long chemin reste à parcourir, mais l'UER encourage toutes les initiatives allant dans le sens de la numérisation ». Insistant sur l'importance de trouver des moyens de financement dans le but d'éviter la disparition des stations de radio, M. Réveillon estime que cela « permettra à l'auditeur de devenir le meilleur actionnaire dans son service public et ce, en versant des redevances adaptées ».