Le président de la République,M. Abdelaziz Bouteflika, aura finalement tranché pour la «continuité» à tous les niveaux, en reconduisant le Premier ministre Ahmed Ouyahia et la totalité des membres de son gouvernement, à l'exception d'un seul ministre. Le président de la République,M. Abdelaziz Bouteflika, aura finalement tranché pour la «continuité» à tous les niveaux, en reconduisant le Premier ministre Ahmed Ouyahia et la totalité des membres de son gouvernement, à l'exception d'un seul ministre. En effet, dans un communiqué rendu public, hier, par la présidence de la République, il est indiqué que, conformément à l‘article 77-5 de la Constitution, le chef de l‘Etat a reçu, hier, Ahmed Ouyahia, qui lui a présenté sa démission, et a décidé de le reconduire dans ses fonctions de Premier ministre. Le choix de s‘abstenir de procéder à un quelconque changement est justifié selon ladite institution par «le calendrier international ainsi que (par) des exigences internes». Les engagements pris par l‘Algérie au niveau international ne permettraient donc pas un quelconque chamboulement qui pourrait être dû à des changements à la tête des départements ministériels. Seul un seul membre quitte le gouvernement. Il s‘agit d‘Aboudjerra Soltani, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui était ministre d‘Etat sans portefeuille. Il avait personnellement demandé, à la fin de la semaine écoulée, au président de la République de le «décharger» de ce poste pour lui permettre de se consacrer à la gestion interne de son parti, secoué par des luttes intestines. Ainsi donc, une semaine après sa prestation de serment, le 19 avril écoulé, pour un troisième mandat à la tête de l‘Etat, le président Bouteflika a décidé de mettre fin à une attente qui paraissait interminable pour les concernés. Pris vraisemblablement de panique, certains ministres avaient même décidé de ne plus «effectuer» de sortie sur le terrain préférant déléguer leurs secrétaires généraux lorsqu‘il s‘agit d‘honorer un planning préalablement établi. Après plusieurs jours de tractations et plusieurs écrits de presse livrant des supputations à propos d‘éventuels partants du gouvernement et d‘autres devant l‘intégrer, M. Bouteflika a finalement décidé de ménager les susceptibilités des uns et des autres pour ne pas faire de «mécontents». Il faut dire que, selon des sources concordantes, pas moins de 158 personnes ont entretenu ces derniers jours l‘espoir de voir leurs noms figurer dans la liste du gouvernement et pouvoir ainsi bénéficier d‘un portefeuille ministériel. Leur attente aura tout simplement été vaine. Du moins pour cette fois-ci. M. Ouyahia avait été nommé Premier ministre le 15 novembre dernier suite à la suppression du poste de chef de gouvernement qu‘il occupait depuis juin 2008. Une décision induite par la révision de la Constitution adoptée le 12 novembre dernier et par laquelle a été supprimée la fonction de chef de gouvernement au profit de celle de Premier ministre investi de la mission de veiller au grain pour l‘application du programme du président de la République. A 57 ans, Ahmed Ouyahia avait également eu dans le passé à assumer la présidence du gouvernement de 1996 à 1998 puis de 2003 à 2006. Il est également secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), membre de l‘Alliance présidentielle. En effet, dans un communiqué rendu public, hier, par la présidence de la République, il est indiqué que, conformément à l‘article 77-5 de la Constitution, le chef de l‘Etat a reçu, hier, Ahmed Ouyahia, qui lui a présenté sa démission, et a décidé de le reconduire dans ses fonctions de Premier ministre. Le choix de s‘abstenir de procéder à un quelconque changement est justifié selon ladite institution par «le calendrier international ainsi que (par) des exigences internes». Les engagements pris par l‘Algérie au niveau international ne permettraient donc pas un quelconque chamboulement qui pourrait être dû à des changements à la tête des départements ministériels. Seul un seul membre quitte le gouvernement. Il s‘agit d‘Aboudjerra Soltani, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui était ministre d‘Etat sans portefeuille. Il avait personnellement demandé, à la fin de la semaine écoulée, au président de la République de le «décharger» de ce poste pour lui permettre de se consacrer à la gestion interne de son parti, secoué par des luttes intestines. Ainsi donc, une semaine après sa prestation de serment, le 19 avril écoulé, pour un troisième mandat à la tête de l‘Etat, le président Bouteflika a décidé de mettre fin à une attente qui paraissait interminable pour les concernés. Pris vraisemblablement de panique, certains ministres avaient même décidé de ne plus «effectuer» de sortie sur le terrain préférant déléguer leurs secrétaires généraux lorsqu‘il s‘agit d‘honorer un planning préalablement établi. Après plusieurs jours de tractations et plusieurs écrits de presse livrant des supputations à propos d‘éventuels partants du gouvernement et d‘autres devant l‘intégrer, M. Bouteflika a finalement décidé de ménager les susceptibilités des uns et des autres pour ne pas faire de «mécontents». Il faut dire que, selon des sources concordantes, pas moins de 158 personnes ont entretenu ces derniers jours l‘espoir de voir leurs noms figurer dans la liste du gouvernement et pouvoir ainsi bénéficier d‘un portefeuille ministériel. Leur attente aura tout simplement été vaine. Du moins pour cette fois-ci. M. Ouyahia avait été nommé Premier ministre le 15 novembre dernier suite à la suppression du poste de chef de gouvernement qu‘il occupait depuis juin 2008. Une décision induite par la révision de la Constitution adoptée le 12 novembre dernier et par laquelle a été supprimée la fonction de chef de gouvernement au profit de celle de Premier ministre investi de la mission de veiller au grain pour l‘application du programme du président de la République. A 57 ans, Ahmed Ouyahia avait également eu dans le passé à assumer la présidence du gouvernement de 1996 à 1998 puis de 2003 à 2006. Il est également secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), membre de l‘Alliance présidentielle.