Les hépatites virales chroniques constituent en Algérie la deuxième cause du cancer après le tabac et la première cause de cirrhose du foie, a affirmé mercredi le chef de service des maladies infectieuses du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Sétif. Le Pr. Abdelmadjid Lachehab a souligné, en marge des 3èmes journées des maladies infectieuses qui se sont déroulées au second pôle universitaire d'El Bez, que «les hépatites B et C constituent, aujourd'hui, un problème de santé publique à l'échelle mondiale». Le «défaut de traitement peut conduire le malade à contracter, après des années, la cirrhose puis le cancer du foie», a-t-il affirmé, ajoutant que «plus de 520 millions de porteurs des virus de l'hépatite virale B et C sont recensés dans le monde». Les études de l'Institut national de santé publique (INSP) ont démontré que la prévalence de l'hépatite B avait été estimée en 1998 en Algérie à 2,15%, a souligné le praticien. S'agissant de l'hépatite C, les malades qui y sont les plus exposés sont les insuffisants rénaux dialysés et les hémophiles, pour une prévalence 25 à 53 % pour les premiers et entre 25 et 40 % pour cent pour les seconds, a encore indiqué le Pr. Lachehab. Il a également précisé que le service des maladies infectieuses du CHU a recensé, à Sétif, 200 cas suivis médicalement, alors qu'un malade sur quatre, parmi ceux qui sont dialysés, est atteint par l'hépatite B ou C. Les 3èmes journées des maladies infectieuses ont été initiées par le CHU Saâdna Abdennour de Sétif, en collaboration avec la direction de la santé et de la population, l'association des journées médicales et la faculté de médecine. Les participants à cette rencontre, prévue sur deux jours, aborderont la question du VIH/SIDA qui sera traitée par des spécialistes algériens et étrangers. Le Pr. Lachehab a indiqué, à ce propos, que le centre de référence des IST/VIH/ SIDA a enregistré, de 1986 à ce jour, 180 patients dont 60 sont actuellement sous trithérapie, contre 928 cas de sida et 3.662 séropositifs enregistrés au niveau national. Les participants débattront également d'autres maladies, telles que la rage, l'herpès et les rickettsioses, ces dernières ayant été au centre des débats en 2007, lors des premières journées médicales de Sétif. Les hépatites virales chroniques constituent en Algérie la deuxième cause du cancer après le tabac et la première cause de cirrhose du foie, a affirmé mercredi le chef de service des maladies infectieuses du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Sétif. Le Pr. Abdelmadjid Lachehab a souligné, en marge des 3èmes journées des maladies infectieuses qui se sont déroulées au second pôle universitaire d'El Bez, que «les hépatites B et C constituent, aujourd'hui, un problème de santé publique à l'échelle mondiale». Le «défaut de traitement peut conduire le malade à contracter, après des années, la cirrhose puis le cancer du foie», a-t-il affirmé, ajoutant que «plus de 520 millions de porteurs des virus de l'hépatite virale B et C sont recensés dans le monde». Les études de l'Institut national de santé publique (INSP) ont démontré que la prévalence de l'hépatite B avait été estimée en 1998 en Algérie à 2,15%, a souligné le praticien. S'agissant de l'hépatite C, les malades qui y sont les plus exposés sont les insuffisants rénaux dialysés et les hémophiles, pour une prévalence 25 à 53 % pour les premiers et entre 25 et 40 % pour cent pour les seconds, a encore indiqué le Pr. Lachehab. Il a également précisé que le service des maladies infectieuses du CHU a recensé, à Sétif, 200 cas suivis médicalement, alors qu'un malade sur quatre, parmi ceux qui sont dialysés, est atteint par l'hépatite B ou C. Les 3èmes journées des maladies infectieuses ont été initiées par le CHU Saâdna Abdennour de Sétif, en collaboration avec la direction de la santé et de la population, l'association des journées médicales et la faculté de médecine. Les participants à cette rencontre, prévue sur deux jours, aborderont la question du VIH/SIDA qui sera traitée par des spécialistes algériens et étrangers. Le Pr. Lachehab a indiqué, à ce propos, que le centre de référence des IST/VIH/ SIDA a enregistré, de 1986 à ce jour, 180 patients dont 60 sont actuellement sous trithérapie, contre 928 cas de sida et 3.662 séropositifs enregistrés au niveau national. Les participants débattront également d'autres maladies, telles que la rage, l'herpès et les rickettsioses, ces dernières ayant été au centre des débats en 2007, lors des premières journées médicales de Sétif.