Kherrata figure en tête des communes les plus déshéritées de la wilaya. Les budgets alloués dans le cadre des PCD ne peuvent absolument suffire aux besoins de la population dont le nombre dépasse actuellement les 37.000 habitants. Kherrata figure en tête des communes les plus déshéritées de la wilaya. Les budgets alloués dans le cadre des PCD ne peuvent absolument suffire aux besoins de la population dont le nombre dépasse actuellement les 37.000 habitants. Kherrata, commune située à l'extrême est de Béjaïa et mitoyenne de Sétif, pâtit, aux dires des élus locaux, d'innombrables difficultés. D'abord, faut-il le souligner, l'Assemblée élue est présidée par le parti FLN avec 4 sièges sur les 11 que compte l'APC. «Kherrata figure en tête des communes les plus déshéritées de la wilaya. Les budgets alloués dans le cadre des PCD ne peuvent absolument suffire aux besoins de la population dont le nombre dépasse actuellement les 37.000 habitants. Que faire avec 3 milliards ?», nous dit Afoun Seddik, vice-président. Pour leur part, Mekheneche et Mejdoub, adjoints, évoquent de nombreuses insuffisances en matière d'infrastructures d'utilité publique. Mieux encore, les élus sont allés jusqu'à préconiser un nouveau découpage administratif de la circonscription, à savoir trois nouvelles communes qui seront rattachées à la daïra de Kherrata. «La commune du chef-lieu est appelée à une fragmentation du fait de la surpopulation. Les montants des PCD sont les mêmes pour une commune de 5.000 habitants et la nôtre en compte plus de 37.000», a-t-on encore ajouté. Partant de ces «contraintes», les élus se disent «incapables» de satisfaire les revendications de la population en matière de logement, assainissement, électricité, gaz, routes… Idem pour les infrastructures de santé à Kherrata où elles font grandement défaut, à telle enseigne que le taux de couverture sanitaire n'atteint pas 50%. En plus de l'absence de médecins et d'infirmiers, les salles de soins fonctionnent avec des méthodes pour le moins rudimentaires. «La maternité de la ville est saturée. L'établissement accueille plus qu'il n'en peut contenir du fait que les communes limitrophes n'en possédent pas», se plaint M. Afoun. Par ailleurs, notre interlocuteur insiste sur la délocalisation de la Garde communale qui, depuis longtemps, occupe la moitié des locaux de la polyclinique de Merouaha. «Pourtant, appuie-t-il, le wali a ordonné, lors de sa visite à Kherrata, l'évacuation de la Garde communale de tous les établissements publics». Toutefois, quelques espoirs subsistent sur la réalisation d'une nouvelle salle de soins au lieu dit Ighil Imilane dont la mise en service est prévue pour bientôt, en attendant l'achèvement des logements d'accompagnement attenants à cette structure sanitaire. Le taux de chômage est aussi élevé que les montagnes de Kherrata. Il n'y pas d'entités publiques ou privées créatrices d'emplois…il n' y a rien. Hormis le centre-ville où quelques boutiques animent timidement la circonscription, les gens s'adonnent, dans les zones rurales, aux activités champêtres. Outre les cultures maraîchères et l'élevage caprin, les campagnards cultivent surtout le tabac à chiquer. Les recettes de cette substance sont quand même importantes, compte tenu de la réputation du tabac de la région. Kherrata, commune située à l'extrême est de Béjaïa et mitoyenne de Sétif, pâtit, aux dires des élus locaux, d'innombrables difficultés. D'abord, faut-il le souligner, l'Assemblée élue est présidée par le parti FLN avec 4 sièges sur les 11 que compte l'APC. «Kherrata figure en tête des communes les plus déshéritées de la wilaya. Les budgets alloués dans le cadre des PCD ne peuvent absolument suffire aux besoins de la population dont le nombre dépasse actuellement les 37.000 habitants. Que faire avec 3 milliards ?», nous dit Afoun Seddik, vice-président. Pour leur part, Mekheneche et Mejdoub, adjoints, évoquent de nombreuses insuffisances en matière d'infrastructures d'utilité publique. Mieux encore, les élus sont allés jusqu'à préconiser un nouveau découpage administratif de la circonscription, à savoir trois nouvelles communes qui seront rattachées à la daïra de Kherrata. «La commune du chef-lieu est appelée à une fragmentation du fait de la surpopulation. Les montants des PCD sont les mêmes pour une commune de 5.000 habitants et la nôtre en compte plus de 37.000», a-t-on encore ajouté. Partant de ces «contraintes», les élus se disent «incapables» de satisfaire les revendications de la population en matière de logement, assainissement, électricité, gaz, routes… Idem pour les infrastructures de santé à Kherrata où elles font grandement défaut, à telle enseigne que le taux de couverture sanitaire n'atteint pas 50%. En plus de l'absence de médecins et d'infirmiers, les salles de soins fonctionnent avec des méthodes pour le moins rudimentaires. «La maternité de la ville est saturée. L'établissement accueille plus qu'il n'en peut contenir du fait que les communes limitrophes n'en possédent pas», se plaint M. Afoun. Par ailleurs, notre interlocuteur insiste sur la délocalisation de la Garde communale qui, depuis longtemps, occupe la moitié des locaux de la polyclinique de Merouaha. «Pourtant, appuie-t-il, le wali a ordonné, lors de sa visite à Kherrata, l'évacuation de la Garde communale de tous les établissements publics». Toutefois, quelques espoirs subsistent sur la réalisation d'une nouvelle salle de soins au lieu dit Ighil Imilane dont la mise en service est prévue pour bientôt, en attendant l'achèvement des logements d'accompagnement attenants à cette structure sanitaire. Le taux de chômage est aussi élevé que les montagnes de Kherrata. Il n'y pas d'entités publiques ou privées créatrices d'emplois…il n' y a rien. Hormis le centre-ville où quelques boutiques animent timidement la circonscription, les gens s'adonnent, dans les zones rurales, aux activités champêtres. Outre les cultures maraîchères et l'élevage caprin, les campagnards cultivent surtout le tabac à chiquer. Les recettes de cette substance sont quand même importantes, compte tenu de la réputation du tabac de la région.