La première soirée du festival a donné la primeure à l'expression la plus traditionnelle du Diwane. Les troupes de Mecheria, Ghardaïa et Oran ont embrasé le public de leur art où guembri, tambours et karkabou accompagnaient les chœurs polyphoniques. La première soirée du festival a donné la primeure à l'expression la plus traditionnelle du Diwane. Les troupes de Mecheria, Ghardaïa et Oran ont embrasé le public de leur art où guembri, tambours et karkabou accompagnaient les chœurs polyphoniques. Après un retard durant lequel les gradins du stade de Béchar se garnissaient progressivement, cette première soirée de vendredi a démarré très fort avec les musiciens du groupe Gnawa Mecheria . « Hey Rassoul Allah nabina, hey Rassoul Allah Mohamed », chèches jaune d'or et tenues noires, les orants ont d'entrée de jeu déclamé un cantique à la gloire du Prophète QSSSL. Mouvements chorégraphiques en spirale, oriflammes verts et blancs, chapelets, cannes, duels et pas de danse compliqués, le spectacle a très vite atteint un rythme vertigineux. Des gradins, les jeunes Bécharis répondaient à la scène par leurs propres salutations, danses et chœurs. Si bien que les membres de la presse et les autorités locales et de wilaya, présents au grand complet et installés à même le terrain de jeu, semblaient être pris entre deux spectacles se déroulant face à face. Plus recueillie, la troupe Dendoune venue du M'zab a quelque peu calmé l'atmosphère avec des chants plus lents et des évolutions scéniques moins spectaculaires. Vêtus du costume traditionnel mozabite, pantalons noirs, tuniques et calottes blanches, les chants très mélodieux de la troupe ont été desservis par une sonorisation mal réglée. Ayant quitté la scène sur la traditionnelle triple salutation au Prophète (QSSSL), les artistes de Ghardaïa ont fait place à l'explosive troupe oranaise. Avec deux maîtres de guembri, deux tambours et 4 joueurs de karkabou , les Oranais ont offert une prestation très vivement appréciée par le public. «Ce sont des gens de Béchar qui se sont déplacés à Oran cela fait bien longtemps et qui ont gardé intact le patrimoine » déclare Hmida, un spectateur, avec une fierté non dissimulée. « Cela c'est le vrai Diwane des ancêtres. Lorsque l'on joue avec des guitares électriques, il perd son charme… » ajoute encore Hmida. Pantalons en satin turquoise, tuniques noires ou blanches et calottes à ponpons multicolores, les Oranais ont selon l'expression consacrée, cassé la baraque. Le très jeune soliste, s'accompagnant du guembri était vigoureusement relayé par les choristes. « Hey dawi halli, dawini nabra, ya habib Allah Mohamed » , les cantiques chantés sur un rythme de plus en plus rapide ont fait dansé tous les jeunes spectateurs. L'émotion a culminé lorsqu'un danseur, agitant deux oriflammes vert et blanc, s'est livré à une chorégraphie aérienne. Parcourant la scène en agitant les deux drapeaux, il dansait aussi léger que ces papillons de nuit vert pâle, caractéristiques des nuits de la Saoura qui tournoyaient sans relâche autour des projecteurs. C'est sur cette effervescence que s'est clôturée la soirée, annulant la quatrième prestation prévue, celle de la troupe Noujoum Saoura de Béchar. Mohamed Bessam, l'animateur, a alors annoncé pour le lendemain l'invité d'honneur du festival, le rappeur annabi Lotfi Double Canon. Prévues également pour la seconde soirée, Foursane el-janoub de Annaba et Berchar 2 de Béchar. Après un retard durant lequel les gradins du stade de Béchar se garnissaient progressivement, cette première soirée de vendredi a démarré très fort avec les musiciens du groupe Gnawa Mecheria . « Hey Rassoul Allah nabina, hey Rassoul Allah Mohamed », chèches jaune d'or et tenues noires, les orants ont d'entrée de jeu déclamé un cantique à la gloire du Prophète QSSSL. Mouvements chorégraphiques en spirale, oriflammes verts et blancs, chapelets, cannes, duels et pas de danse compliqués, le spectacle a très vite atteint un rythme vertigineux. Des gradins, les jeunes Bécharis répondaient à la scène par leurs propres salutations, danses et chœurs. Si bien que les membres de la presse et les autorités locales et de wilaya, présents au grand complet et installés à même le terrain de jeu, semblaient être pris entre deux spectacles se déroulant face à face. Plus recueillie, la troupe Dendoune venue du M'zab a quelque peu calmé l'atmosphère avec des chants plus lents et des évolutions scéniques moins spectaculaires. Vêtus du costume traditionnel mozabite, pantalons noirs, tuniques et calottes blanches, les chants très mélodieux de la troupe ont été desservis par une sonorisation mal réglée. Ayant quitté la scène sur la traditionnelle triple salutation au Prophète (QSSSL), les artistes de Ghardaïa ont fait place à l'explosive troupe oranaise. Avec deux maîtres de guembri, deux tambours et 4 joueurs de karkabou , les Oranais ont offert une prestation très vivement appréciée par le public. «Ce sont des gens de Béchar qui se sont déplacés à Oran cela fait bien longtemps et qui ont gardé intact le patrimoine » déclare Hmida, un spectateur, avec une fierté non dissimulée. « Cela c'est le vrai Diwane des ancêtres. Lorsque l'on joue avec des guitares électriques, il perd son charme… » ajoute encore Hmida. Pantalons en satin turquoise, tuniques noires ou blanches et calottes à ponpons multicolores, les Oranais ont selon l'expression consacrée, cassé la baraque. Le très jeune soliste, s'accompagnant du guembri était vigoureusement relayé par les choristes. « Hey dawi halli, dawini nabra, ya habib Allah Mohamed » , les cantiques chantés sur un rythme de plus en plus rapide ont fait dansé tous les jeunes spectateurs. L'émotion a culminé lorsqu'un danseur, agitant deux oriflammes vert et blanc, s'est livré à une chorégraphie aérienne. Parcourant la scène en agitant les deux drapeaux, il dansait aussi léger que ces papillons de nuit vert pâle, caractéristiques des nuits de la Saoura qui tournoyaient sans relâche autour des projecteurs. C'est sur cette effervescence que s'est clôturée la soirée, annulant la quatrième prestation prévue, celle de la troupe Noujoum Saoura de Béchar. Mohamed Bessam, l'animateur, a alors annoncé pour le lendemain l'invité d'honneur du festival, le rappeur annabi Lotfi Double Canon. Prévues également pour la seconde soirée, Foursane el-janoub de Annaba et Berchar 2 de Béchar.