La société du risque et la violence sous ses différentes formes ont été les principaux sujets débattus hier lors d'un colloque international initié par le département de sociologie et démographie de l'université de Jijel. De nombreux sociologues d'universités algériennes et étrangères ont participé aux travaux de cette rencontre qui a permis un large échange de points de vue et d'information sur ce thème d'actualité. Les pires violences sont les « violences cachées » a déclaré le professeur Marnix Dressen, sociologue du travail et enseignant à l'université de Lille (France) dans une communication consacrée à la violence sociale. Rappelant la «corrélation entre la violence physique et morale» et sa signification selon les sociologues, l'universitaire français a relevé que les problèmes relatifs à la violence sont demeurés jusqu'ici "très obscurs". Reprenant les propos de Pierre Bourdieu, le professeur lillois a rappelé que les pires violences sont les violences cachées, appuyant ses déclarations par des réflexions épistémologiques mettant en évidence les différentes formes de violence qui peut être «préventive, défensive, punitive, physique, morale, directe, indirecte, légitime, illégitime, normale ou encore pathologique». Allant plus loin, il a relevé que la violence, «fondamentalement, est ambiguë», en ce sens qu'elle revêt presque toujours des «fonctions anthropologiques contradictoires». A toute première vue, dans les sociétés européennes, la violence revêtirait une double caractéristique, a-t-il souligné, notant qu'elle serait «omniprésente et condamnable». Une simple recherche sur l'Internet aboutit à une profusion de domaines concernés par ce qui est réputé un fléau social. On y trouve des pages d'analyse et de dénonciation de la violence psychologique, verbale, conjugale, physique, urbaine, scolaire, sportive, routière, politique, télévisuelle, dans le travail, ..., a indiqué le conférencier rappelant qu'il est « fréquent » dans les milieux d'enseignants, de psychologues, de sociologues aussi, de « voir de la violence un peu partout ». «La société sous surveillance» a constitué le sujet d'un exposé présenté par M. Nouredine Boumehra, de l'Université de Guelma, dans laquelle il a notamment abordé la mondialisation et les nouvelles technologies de l'information et de la communication qui font du monde un «petit village». La société du risque et la violence sous ses différentes formes ont été les principaux sujets débattus hier lors d'un colloque international initié par le département de sociologie et démographie de l'université de Jijel. De nombreux sociologues d'universités algériennes et étrangères ont participé aux travaux de cette rencontre qui a permis un large échange de points de vue et d'information sur ce thème d'actualité. Les pires violences sont les « violences cachées » a déclaré le professeur Marnix Dressen, sociologue du travail et enseignant à l'université de Lille (France) dans une communication consacrée à la violence sociale. Rappelant la «corrélation entre la violence physique et morale» et sa signification selon les sociologues, l'universitaire français a relevé que les problèmes relatifs à la violence sont demeurés jusqu'ici "très obscurs". Reprenant les propos de Pierre Bourdieu, le professeur lillois a rappelé que les pires violences sont les violences cachées, appuyant ses déclarations par des réflexions épistémologiques mettant en évidence les différentes formes de violence qui peut être «préventive, défensive, punitive, physique, morale, directe, indirecte, légitime, illégitime, normale ou encore pathologique». Allant plus loin, il a relevé que la violence, «fondamentalement, est ambiguë», en ce sens qu'elle revêt presque toujours des «fonctions anthropologiques contradictoires». A toute première vue, dans les sociétés européennes, la violence revêtirait une double caractéristique, a-t-il souligné, notant qu'elle serait «omniprésente et condamnable». Une simple recherche sur l'Internet aboutit à une profusion de domaines concernés par ce qui est réputé un fléau social. On y trouve des pages d'analyse et de dénonciation de la violence psychologique, verbale, conjugale, physique, urbaine, scolaire, sportive, routière, politique, télévisuelle, dans le travail, ..., a indiqué le conférencier rappelant qu'il est « fréquent » dans les milieux d'enseignants, de psychologues, de sociologues aussi, de « voir de la violence un peu partout ». «La société sous surveillance» a constitué le sujet d'un exposé présenté par M. Nouredine Boumehra, de l'Université de Guelma, dans laquelle il a notamment abordé la mondialisation et les nouvelles technologies de l'information et de la communication qui font du monde un «petit village».