La Faculté des lettres et de langues et des sciences sociales de l'Université Med Seddik Benyahia a organisé, lundi, un Colloque international sous le thème de la société du risque animé par des spécialistes venus de plusieurs universités nationales et étrangères. Les communicants ont, tour à tour, présenté des interventions sur la problématique de la violence sociale qui constitue à vrai dire une question d'une brûlante actualité nationale et internationale, notamment avec les mutations socio-économiques, culturelles et politiques que connaît la scène internationale, suite au processus de mondialisation. Dans son intervention, le professeur Mernix Dressen, de l'Université de Lille en France, a abordé «quelques éclairages sur la violence, une obscurité réalité, tout en revenant sur quelques notions-clés des approches sociologiques chez le sociologue français Pierre Bourdieu. Le conférencier a parlé aussi de certaines formes de violences dont, entre autres, la violence symbolique, implicite et latente. Pour sa part, le Dr Hatem Babakr Heloui du Soudan, a soulevé l'expérience de son pays concernant la paix sociale dans le cadre du multipartisme tout en montrant toutes les formes de tolérances entre ces concitoyens par contre, l'orateur a estimé que le processus de mondialisation que connaît le monde est à l'origine de destruction de certains liens sociaux et accentué la violence sociale. Selon le doyen de la Faculté des lettres et des langues et des sciences sociales, le Dr Laaiour Tahar, ce colloque dont le riche programme comporte un certain nombre d'importantes communications, entre autres, sur la violence dans l'école algérienne, la violence contre la femme, se veut une initiative pour susciter un débat scientifique sur des problématiques touchant notre société. Notons enfin que ce colloque s'étale sur deux jours pour prendre fin mardi.