Elles ne sont pas, certes, nombreuses, les personnes atteintes d'hémophilie en Algérie. Mais leur prise en charge fait encore défaut. Selon l'Association algérienne d'hémophilie (AAH), leur nombre ne dépasserait pas 1.500 cas, dont 650 sévères. Elles ne sont pas, certes, nombreuses, les personnes atteintes d'hémophilie en Algérie. Mais leur prise en charge fait encore défaut. Selon l'Association algérienne d'hémophilie (AAH), leur nombre ne dépasserait pas 1.500 cas, dont 650 sévères. Pour ceux qui ne connaissent pas cette pathologie, l'hémophilie est une maladie du sang. Ce dernier a des difficultés à coaguler, ce qui rend la cicatrisation des plaies difficiles, jusqu'à la constitution des hématomes. L'hémophilie est aussi une maladie hémorragique héréditaire à transmission récessive. A l'occasion d'une conférence de presse organisée lundi dernier, le président du comité d'Alger de cette association, Idir Iguederzène a lancé un appel de détresse aux autorités, pour la création d'un centre national de prise en charge des personnes atteintes de l'hémophilie. Mettant en avant le caractère transmissible et dangereux de la maladie, le conférencier a déploré le manque d'attention des autorités sanitaires envers cette pathologie. «Il s'agit d'une maladie congénitale, inguérissable et très grave qui, malheureusement, se traite dans des conditions déplorables au centre de Bouzaréah (Alger) qui ne répond qu'à 30% des besoins des malades qui le sollicitent de plusieurs régions du pays», a fait savoir M. Iguederzène, qui a insisté sur l'absence totale d'un programme d'actions ou d'une stratégie de protection des hémophiles. L'orateur ne va pas sans remettre sur le tapis, le dossier des nombreux hémophiles (20%) atteints du VIH sida depuis 1984, victimes du sang contaminé importé à l'époque de France. Et qui d'ailleurs fait l'objet d'un véritable scandale et catastrophe sanitaire. Selon M. Iguederzène «ces malades n'ont jamais été indemnisés». Même situation chez plusieurs autres patients atteints des infections virales, à l'exemple des hépatites et d'autres infections choppées dans les hôpitaux. Ainsi et devant cette situation déplorable, l'association plaide pour la création d'un fonds social d'aide aux malades hémophiles, et ce, dans le but de les former à une prise en charge personnelle de leur maladie, pour leur permettre une meilleure intégration dans la société. «Nous voulons un centre national avec une autonomie financière et administrative auquel l'hémophile pourra s'adresser, à chaque fois que c'est nécessaire, et où il pourra être pris entièrement en charge», ne cesse de réclamer l'association qui se bat depuis 1989, pour tenter de faciliter le quotidien des malades. Pour ceux qui ne connaissent pas cette pathologie, l'hémophilie est une maladie du sang. Ce dernier a des difficultés à coaguler, ce qui rend la cicatrisation des plaies difficiles, jusqu'à la constitution des hématomes. L'hémophilie est aussi une maladie hémorragique héréditaire à transmission récessive. A l'occasion d'une conférence de presse organisée lundi dernier, le président du comité d'Alger de cette association, Idir Iguederzène a lancé un appel de détresse aux autorités, pour la création d'un centre national de prise en charge des personnes atteintes de l'hémophilie. Mettant en avant le caractère transmissible et dangereux de la maladie, le conférencier a déploré le manque d'attention des autorités sanitaires envers cette pathologie. «Il s'agit d'une maladie congénitale, inguérissable et très grave qui, malheureusement, se traite dans des conditions déplorables au centre de Bouzaréah (Alger) qui ne répond qu'à 30% des besoins des malades qui le sollicitent de plusieurs régions du pays», a fait savoir M. Iguederzène, qui a insisté sur l'absence totale d'un programme d'actions ou d'une stratégie de protection des hémophiles. L'orateur ne va pas sans remettre sur le tapis, le dossier des nombreux hémophiles (20%) atteints du VIH sida depuis 1984, victimes du sang contaminé importé à l'époque de France. Et qui d'ailleurs fait l'objet d'un véritable scandale et catastrophe sanitaire. Selon M. Iguederzène «ces malades n'ont jamais été indemnisés». Même situation chez plusieurs autres patients atteints des infections virales, à l'exemple des hépatites et d'autres infections choppées dans les hôpitaux. Ainsi et devant cette situation déplorable, l'association plaide pour la création d'un fonds social d'aide aux malades hémophiles, et ce, dans le but de les former à une prise en charge personnelle de leur maladie, pour leur permettre une meilleure intégration dans la société. «Nous voulons un centre national avec une autonomie financière et administrative auquel l'hémophile pourra s'adresser, à chaque fois que c'est nécessaire, et où il pourra être pris entièrement en charge», ne cesse de réclamer l'association qui se bat depuis 1989, pour tenter de faciliter le quotidien des malades.