Les spécialistes participant aux journées scientifiques sur l'oncologie médicale ont souligné mercredi à Alger l'importance des thérapies ciblées dans le traitement des cellules cancéreuses. Le Pr. Mohamed Sadouki, chef de service oncologie à l'hôpital militaire et organisateur de cette rencontre scientifique a affirmé que «le choix de ce thème s'est imposé en tant que thérapie développée en oncologie médicale pour ses propriétés médicales dans le traitement de cette maladie qui prend de l'ampleur en Algérie». Le Pr. Sadouki a indiqué que cette méthode scientifique moderne est utilisée en Algérie dans le traitement des cancers digestif, bronchique, du rein et du sein. L'utilisation de ces thérapies qui, bien qu'appliquées en milieu hospitalier, ne sont pas à la portée de tous car elles sont très coûteuses, a-t-il déploré. Le Pr. Kamel Bouzid, président de l'Association algérienne d'oncologie a souligné qu'il s'agit d'un «traitement de pointe ciblant directement la cellule atteinte sans endommager les autres cellules contrairement au traitement chimique qui entraîne la destruction des cellules malades mais aussi saines». Cette thérapie moderne appliquée aux Etats Unis depuis les années 90 notamment dans le traitement du cancer du sein et introduite en Algérie dans les années 2000 n'entraîne pas d'effets secondaires comme le traitement chimique, affirme ce spécialiste. Le Pr. Bouzid, chef de service au centre d'oncologie Pierre et Marie Curie a souligné, par ailleurs, que la thérapie ciblée en oncologie médicale est le progrès scientifique du millénaire en matière de traitement des cellules cancéreuses car, précise-t-il, son utilisation a fait du cancer une «maladie chronique après avoir été mortelle». Il a indiqué que «les cancéreux peuvent aujourd'hui mener une vie normale comme tout autre malade chronique (diabétique, hypertendu..) grâce au progrès de la médecine». Concernant les frais du traitement, le spécialiste a précisé qu' «ils sont onéreux, une seule dose coûtant 150.000 DA, le malade doit en prendre au moins six doses». Le traitement existe sous forme de médicaments génériques produits par l'Inde et utilisés en Algérie. Il est 15 fois moins coûteux que le traitement d'origine, a-t-il précisé. Selon les statistiques de l'Institut national de la santé publique, 35.000 nouveaux cas de cancer sont enregistrés chaque année, les cancers du sein chez la femme et bronchique chez l'homme. Selon la même source, les enfants atteints du cancer représentent 5%, leucémie et tumeurs au cerveau en tête. Selon les spécialistes, la prolifération de cette maladie, au cours des dernières années, est notamment due au changement du mode alimentaire des Algériens outre les facteurs environnementaux et héréditaires. La prévention par le diagnostic précoce notamment du cancer du sein et digestif à partir de 40 ans demeure le meilleur traitement pour protéger la société de cette maladie lourde et coûteuse. Les spécialistes participant aux journées scientifiques sur l'oncologie médicale ont souligné mercredi à Alger l'importance des thérapies ciblées dans le traitement des cellules cancéreuses. Le Pr. Mohamed Sadouki, chef de service oncologie à l'hôpital militaire et organisateur de cette rencontre scientifique a affirmé que «le choix de ce thème s'est imposé en tant que thérapie développée en oncologie médicale pour ses propriétés médicales dans le traitement de cette maladie qui prend de l'ampleur en Algérie». Le Pr. Sadouki a indiqué que cette méthode scientifique moderne est utilisée en Algérie dans le traitement des cancers digestif, bronchique, du rein et du sein. L'utilisation de ces thérapies qui, bien qu'appliquées en milieu hospitalier, ne sont pas à la portée de tous car elles sont très coûteuses, a-t-il déploré. Le Pr. Kamel Bouzid, président de l'Association algérienne d'oncologie a souligné qu'il s'agit d'un «traitement de pointe ciblant directement la cellule atteinte sans endommager les autres cellules contrairement au traitement chimique qui entraîne la destruction des cellules malades mais aussi saines». Cette thérapie moderne appliquée aux Etats Unis depuis les années 90 notamment dans le traitement du cancer du sein et introduite en Algérie dans les années 2000 n'entraîne pas d'effets secondaires comme le traitement chimique, affirme ce spécialiste. Le Pr. Bouzid, chef de service au centre d'oncologie Pierre et Marie Curie a souligné, par ailleurs, que la thérapie ciblée en oncologie médicale est le progrès scientifique du millénaire en matière de traitement des cellules cancéreuses car, précise-t-il, son utilisation a fait du cancer une «maladie chronique après avoir été mortelle». Il a indiqué que «les cancéreux peuvent aujourd'hui mener une vie normale comme tout autre malade chronique (diabétique, hypertendu..) grâce au progrès de la médecine». Concernant les frais du traitement, le spécialiste a précisé qu' «ils sont onéreux, une seule dose coûtant 150.000 DA, le malade doit en prendre au moins six doses». Le traitement existe sous forme de médicaments génériques produits par l'Inde et utilisés en Algérie. Il est 15 fois moins coûteux que le traitement d'origine, a-t-il précisé. Selon les statistiques de l'Institut national de la santé publique, 35.000 nouveaux cas de cancer sont enregistrés chaque année, les cancers du sein chez la femme et bronchique chez l'homme. Selon la même source, les enfants atteints du cancer représentent 5%, leucémie et tumeurs au cerveau en tête. Selon les spécialistes, la prolifération de cette maladie, au cours des dernières années, est notamment due au changement du mode alimentaire des Algériens outre les facteurs environnementaux et héréditaires. La prévention par le diagnostic précoce notamment du cancer du sein et digestif à partir de 40 ans demeure le meilleur traitement pour protéger la société de cette maladie lourde et coûteuse.