La Chambre basse du Parlement a totalement disparue de la scène politique nationale à tel point que l'opinion publique, quelque peu scandalisée, à juste titre d'ailleurs, s'est sérieusement posée moult questionnements sur l'utilité même de cette institution. La Chambre basse du Parlement a totalement disparue de la scène politique nationale à tel point que l'opinion publique, quelque peu scandalisée, à juste titre d'ailleurs, s'est sérieusement posée moult questionnements sur l'utilité même de cette institution. Cette position n'est pas fortuite, loin s'en faut, puisque l'APN s'est effectivement éclipsée de la scène depuis plus de deux mois déjà. Car, c'est au sortir de la séance d'ouverture de la session de printemps, qui a eu lieu pour rappel le 2 mars dernier, que les députés ont déserté, en masse, les travées de l'Hémicycle qui sont ainsi restées atrocement vides et depuis cette date vive la farniente ! Ceci bien avant lundi 2 mars, il faut aussi le préciser, puisque les députés avaient pris des vacances dès le début du mois de février après la clôture de la session d'automne. C'est dire que ces vacances, assez prolongées du reste, durent depuis plus de trois mois maintenant. Selon des sources parlementaires, aucune activité de l'Assemblée populaire nationale n'a encore été programmée par Abdelaziz Ziari et les membres du bureau de cette institution. Lors de sa dernière réunion, le 20 avril passé, la première du genre après l'élection présidentielle, le bureau avait juste annoncé, dans son communiqué, avoir pris connaissance, notamment, de l'avis du gouvernement concernant deux propositions de loi. Il s'agissait d'une proposition relative à l'établissement d'une procédure sur les droits fonciers et la remise de titres de propriété ainsi que d'une autre proposition ayant trait à la loi organique amendant le régime électoral. «Aucun projet de loi ne sera soumis aux députés avant l'examen et l'adoption du plan d'action du nouveau gouvernement», nous a-t-on, en effet, indiqué hier, de sources parlementaires. Selon ces sources le projet de plan d'action du gouvernement n'a pas encore atterri sur le bureau du président de la Chambre basse, ce qui signifie, par conséquent, le prolongement de cette période de relâche grassement payée, de surcroît. Les élus du peuple, qui ont durement «ferraillé» durant des années ont fini, il y a quelques mois, par obtenir une augmentation substantielle de leurs salaires. Cette réévaluation, qui coûte aux contribuables quelque 30 millions par mois pour un seul député (ils sont 389 en plus des 144 membres du Sénat), a fait scandale lorsqu'elle a été dévoilée. L'opinion publique n'arrivait pas à trouver des justifications objectives à cette hausse salariale, ce d'autant que les députés, outre le fait qu'ils «boycottent» souvent les séances plénières, se contentent, le plus clair de leur temps, à lever la main en signe d'approbation des projets de loi qui leur sont soumis. Autant dire qu'ils son loin d'être à la hauteur de la tâche qui leur est dévolue, et les exemples sont légion, les préoccupations des citoyens ne font nullement partie de leurs soucis. Certes la campagne électorale, qui a vu les députés battre le pavé pour leurs candidats favoris, la tenue de l'élection présidentielle et la reconduction de l'ancien nouveau gouvernement peuvent justifier, à tout le moins en partie, le prolongement de ce congé, mais est-ce la seule explication ? D'ailleurs en quoi ceci peut-il entraver l'action de l'APN ? Pour de nombreux observateurs cette manière de faire ne fait qu'amplifier le discrédit de cette institution, par trop honnie déjà par l'opinion publique nationale. Et c'est pourquoi, dans une certaine mesure, le terrain peut paraître favorable à la dissolution de cette institution «mal élue» selon les uns, «illégitime» selon d'autres. En tout cas les derniers propos du ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, n'ont fait qu'accréditer davantage la thèse de la probable dissolution de l'APN. Cette position n'est pas fortuite, loin s'en faut, puisque l'APN s'est effectivement éclipsée de la scène depuis plus de deux mois déjà. Car, c'est au sortir de la séance d'ouverture de la session de printemps, qui a eu lieu pour rappel le 2 mars dernier, que les députés ont déserté, en masse, les travées de l'Hémicycle qui sont ainsi restées atrocement vides et depuis cette date vive la farniente ! Ceci bien avant lundi 2 mars, il faut aussi le préciser, puisque les députés avaient pris des vacances dès le début du mois de février après la clôture de la session d'automne. C'est dire que ces vacances, assez prolongées du reste, durent depuis plus de trois mois maintenant. Selon des sources parlementaires, aucune activité de l'Assemblée populaire nationale n'a encore été programmée par Abdelaziz Ziari et les membres du bureau de cette institution. Lors de sa dernière réunion, le 20 avril passé, la première du genre après l'élection présidentielle, le bureau avait juste annoncé, dans son communiqué, avoir pris connaissance, notamment, de l'avis du gouvernement concernant deux propositions de loi. Il s'agissait d'une proposition relative à l'établissement d'une procédure sur les droits fonciers et la remise de titres de propriété ainsi que d'une autre proposition ayant trait à la loi organique amendant le régime électoral. «Aucun projet de loi ne sera soumis aux députés avant l'examen et l'adoption du plan d'action du nouveau gouvernement», nous a-t-on, en effet, indiqué hier, de sources parlementaires. Selon ces sources le projet de plan d'action du gouvernement n'a pas encore atterri sur le bureau du président de la Chambre basse, ce qui signifie, par conséquent, le prolongement de cette période de relâche grassement payée, de surcroît. Les élus du peuple, qui ont durement «ferraillé» durant des années ont fini, il y a quelques mois, par obtenir une augmentation substantielle de leurs salaires. Cette réévaluation, qui coûte aux contribuables quelque 30 millions par mois pour un seul député (ils sont 389 en plus des 144 membres du Sénat), a fait scandale lorsqu'elle a été dévoilée. L'opinion publique n'arrivait pas à trouver des justifications objectives à cette hausse salariale, ce d'autant que les députés, outre le fait qu'ils «boycottent» souvent les séances plénières, se contentent, le plus clair de leur temps, à lever la main en signe d'approbation des projets de loi qui leur sont soumis. Autant dire qu'ils son loin d'être à la hauteur de la tâche qui leur est dévolue, et les exemples sont légion, les préoccupations des citoyens ne font nullement partie de leurs soucis. Certes la campagne électorale, qui a vu les députés battre le pavé pour leurs candidats favoris, la tenue de l'élection présidentielle et la reconduction de l'ancien nouveau gouvernement peuvent justifier, à tout le moins en partie, le prolongement de ce congé, mais est-ce la seule explication ? D'ailleurs en quoi ceci peut-il entraver l'action de l'APN ? Pour de nombreux observateurs cette manière de faire ne fait qu'amplifier le discrédit de cette institution, par trop honnie déjà par l'opinion publique nationale. Et c'est pourquoi, dans une certaine mesure, le terrain peut paraître favorable à la dissolution de cette institution «mal élue» selon les uns, «illégitime» selon d'autres. En tout cas les derniers propos du ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, n'ont fait qu'accréditer davantage la thèse de la probable dissolution de l'APN.