La série des contreperformances continue dans les pays industrialisés, comme le témoigne le petit échantillon d'informations choisies parmi de très nombreuses autres qui rempliraient des pages entières chaque jour. Le constructeur japonais Toyota, confronté à un plongeon des ventes, a annoncé vendredi une perte de 436,94 milliards de yens (4,4 milliards de dollars) sur l'année fiscale close fin mars, un record depuis la naissance du premier groupe automobile mondial en 1937 et un revers spectaculaire par rapport au bénéfice record de 1.720 milliards de yens enregistré l'année précédente. Compte tenu de la contraction de la demande aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, Toyota prévoit une augmentation de ses pertes sur l'année fiscale qui s'achève en mars 2010 à 550 milliards de yens (5,55 milliards de dollars). Le président du groupe Katsuaki Watanabe a déclaré que ces résultats étaient dus à la "détérioration significative des ventes de véhicules, en particulier aux Etats-Unis et en Europe", un yen fort et un coût croissant des matières premières. Les ventes de véhicules de Toyota sur l'année fiscale qui a pris fin le 31 mars ont chuté de 15,1% à 7,57 millions de véhicules contre 8,91 millions de véhicules au cours des 12 mois précédents. Le groupe s'attend à vendre cette année 6,5 millions de véhicules jusqu'en mars 2010. l Royal Bank of Scotland, détenue à 70% par l'Etat britannique, a accusé une perte limitée au premier trimestre, la forte croissance de sa division banque d'investissement ayant compensé la hausse des créances douteuses et de nouvelles dépréciations représentant au total cinq milliards de livres. La deuxième banque britannique en termes de capitalisation boursière a enregistré une perte de 44 millions de livres (49 millions d'euros) sur les trois premiers mois de l'année contre un bénéfice de 479 millions de livres au premier trimestre 2008. Les créances douteuses ont été multipliées par quatre pour atteindre 2,86 milliards de livres en raison de l'impact de la récession sur les clients de la banque. RBS a prévenu que le montant des créances douteuses risquait encore d'augmenter pendant toute l'année 2009 en raison de l'impact de la crise sur les entreprises et les ménages. Selon Stephen Hester, le directeur général de la banque, les créances douteuses pour l'ensemble de l'année pourraient représenter quatre fois le chiffre du premier trimestre, soit 11,4 milliards de livres, en hausse de 54% par rapport aux 7,43 milliards de 2008. RBS a par ailleurs souligné que sa marge nette d'intérêt, c'est-à-dire la différence entre les intérêts versés aux titulaires de comptes de dépôt et aux créanciers et les intérêts perçus auprès des titulaires de prêt, avait baissé au premier trimestre et continuerait de reculer pendant le reste de l'année. --Commerzbank, deuxième banque allemande, dont le plan de sauvetage par Berlin a été avalisé jeudi par la Commission européenne, a subi une perte nette de 861 millions d'euros sur les trois premiers mois de l'année. Elle a été pénalisée par des charges et des dépréciations de plus de 2,6 milliards d'euros. Au premier trimestre 2008, hors effets du rachat, en 2009, de la banque d'investissement en difficulté Dresdner Bank, Commerzbank avait dégagé un bénéfice de 236 millions d'euros. Depuis 2008, la crise financière mondiale a coûté près de 17 milliards d'euros depuis 2008 à Commerzbank, l'un des établissements les plus touchés en Europe. La perte en janvier-mars a été plus lourde que celle d'environ 719 millions d'euros du consensus d'analystes et elle représente une baisse de résultat d'environ un milliard d'euros sur un an. "Commerzbank est dans l'oeil de la tempête financière", constate Konrad Becker, analyste chez Merck Finck. "Et elle mène une opération à coeur ouvert sur Dresdner Bank", rachetée cette année. AIG a fait état mardi d'une perte nette de 4,35 milliards de dollars au titre du premier trimestre, soit 1,98 dollar par action, sans commune mesure avec celle du quatrième trimestre 2008. Il s'agit du sixième trimestre déficitaire pour la compagnie d'assurance qui a dû être renflouée plusieurs fois par l'Etat depuis septembre. Au quatrième trimestre 2008, AIG avait affiché un déficit de 61,7 milliards de dollars, la plus grosse perte jamais enregistrée en un trimestre par une société américaine. L'action AIG, qui avait fini en hausse de près de 6% à 1,95 dollar avant l'information, perdait près de 5% après la publication de ses comptes. L'assureur affiche une charge de 1,9 milliard avant impôt au premier trimestre pour coûts de restructuration. La perte nette du trimestre ajustée est de 1,60 milliard, soit 97 cents par action. Les fonds propres se montaient à 53,2 milliards de dollars au 31 mars. La série des contreperformances continue dans les pays industrialisés, comme le témoigne le petit échantillon d'informations choisies parmi de très nombreuses autres qui rempliraient des pages entières chaque jour. Le constructeur japonais Toyota, confronté à un plongeon des ventes, a annoncé vendredi une perte de 436,94 milliards de yens (4,4 milliards de dollars) sur l'année fiscale close fin mars, un record depuis la naissance du premier groupe automobile mondial en 1937 et un revers spectaculaire par rapport au bénéfice record de 1.720 milliards de yens enregistré l'année précédente. Compte tenu de la contraction de la demande aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, Toyota prévoit une augmentation de ses pertes sur l'année fiscale qui s'achève en mars 2010 à 550 milliards de yens (5,55 milliards de dollars). Le président du groupe Katsuaki Watanabe a déclaré que ces résultats étaient dus à la "détérioration significative des ventes de véhicules, en particulier aux Etats-Unis et en Europe", un yen fort et un coût croissant des matières premières. Les ventes de véhicules de Toyota sur l'année fiscale qui a pris fin le 31 mars ont chuté de 15,1% à 7,57 millions de véhicules contre 8,91 millions de véhicules au cours des 12 mois précédents. Le groupe s'attend à vendre cette année 6,5 millions de véhicules jusqu'en mars 2010. l Royal Bank of Scotland, détenue à 70% par l'Etat britannique, a accusé une perte limitée au premier trimestre, la forte croissance de sa division banque d'investissement ayant compensé la hausse des créances douteuses et de nouvelles dépréciations représentant au total cinq milliards de livres. La deuxième banque britannique en termes de capitalisation boursière a enregistré une perte de 44 millions de livres (49 millions d'euros) sur les trois premiers mois de l'année contre un bénéfice de 479 millions de livres au premier trimestre 2008. Les créances douteuses ont été multipliées par quatre pour atteindre 2,86 milliards de livres en raison de l'impact de la récession sur les clients de la banque. RBS a prévenu que le montant des créances douteuses risquait encore d'augmenter pendant toute l'année 2009 en raison de l'impact de la crise sur les entreprises et les ménages. Selon Stephen Hester, le directeur général de la banque, les créances douteuses pour l'ensemble de l'année pourraient représenter quatre fois le chiffre du premier trimestre, soit 11,4 milliards de livres, en hausse de 54% par rapport aux 7,43 milliards de 2008. RBS a par ailleurs souligné que sa marge nette d'intérêt, c'est-à-dire la différence entre les intérêts versés aux titulaires de comptes de dépôt et aux créanciers et les intérêts perçus auprès des titulaires de prêt, avait baissé au premier trimestre et continuerait de reculer pendant le reste de l'année. --Commerzbank, deuxième banque allemande, dont le plan de sauvetage par Berlin a été avalisé jeudi par la Commission européenne, a subi une perte nette de 861 millions d'euros sur les trois premiers mois de l'année. Elle a été pénalisée par des charges et des dépréciations de plus de 2,6 milliards d'euros. Au premier trimestre 2008, hors effets du rachat, en 2009, de la banque d'investissement en difficulté Dresdner Bank, Commerzbank avait dégagé un bénéfice de 236 millions d'euros. Depuis 2008, la crise financière mondiale a coûté près de 17 milliards d'euros depuis 2008 à Commerzbank, l'un des établissements les plus touchés en Europe. La perte en janvier-mars a été plus lourde que celle d'environ 719 millions d'euros du consensus d'analystes et elle représente une baisse de résultat d'environ un milliard d'euros sur un an. "Commerzbank est dans l'oeil de la tempête financière", constate Konrad Becker, analyste chez Merck Finck. "Et elle mène une opération à coeur ouvert sur Dresdner Bank", rachetée cette année. AIG a fait état mardi d'une perte nette de 4,35 milliards de dollars au titre du premier trimestre, soit 1,98 dollar par action, sans commune mesure avec celle du quatrième trimestre 2008. Il s'agit du sixième trimestre déficitaire pour la compagnie d'assurance qui a dû être renflouée plusieurs fois par l'Etat depuis septembre. Au quatrième trimestre 2008, AIG avait affiché un déficit de 61,7 milliards de dollars, la plus grosse perte jamais enregistrée en un trimestre par une société américaine. L'action AIG, qui avait fini en hausse de près de 6% à 1,95 dollar avant l'information, perdait près de 5% après la publication de ses comptes. L'assureur affiche une charge de 1,9 milliard avant impôt au premier trimestre pour coûts de restructuration. La perte nette du trimestre ajustée est de 1,60 milliard, soit 97 cents par action. Les fonds propres se montaient à 53,2 milliards de dollars au 31 mars.