Le jardin de la Liberté ex-parc de Galland s'est clochardisé au fil des années pour devenir une véritable cour des miracles dans laquelle évolue une faune inquiétante. Les familles ont fini par le fuir n'osant plus s'y aventurer même en plein jour. Le jardin de la Liberté ex-parc de Galland s'est clochardisé au fil des années pour devenir une véritable cour des miracles dans laquelle évolue une faune inquiétante. Les familles ont fini par le fuir n'osant plus s'y aventurer même en plein jour. Les rares jardins et espaces verts d'Alger connaissent, avec le retour des beaux jours, une effervescence accrue et un afflux considérable de visiteurs. Le parc de la Liberté ex-parc de Galland situé pourtant en plein boulevard Didouche-Mourad et offrant un magnifique site, se voie quant à lui déserté par les familles lesquelles n'osent plus s'y aventurer de crainte d'agression ou d'être confrontées à des spectacles contraires à la morale. En dépit de sa situation en plein cœur de la capitale, de son exceptionnelle architecture et de sa diversité botanique, ce parc n'est pas fréquenté par les riverains à l'exception de ceux qui prennent parfois le risque de l'emprunter en guise de raccourci. Cette situation est due, a-t-on constaté de visu, aux énergumènes de toutes sortes qui squattent, en permanence, les lieux. Entre les couples à la recherche de coins «presque» discrets pour leurs étreintes interdites, les ivrognes qui viennent y faire leurs libations à Bacchus, en passant par les dealers sans oublier les petits malfrats qui guettent portables, sacs... le citoyen n'a certainement plus sa place au milieu de cette jungle impitoyable. «Jadis, ce jardin était égayé par les nombreuses familles qui venaient y pique-niquer ou accompagnaient leurs enfants pour y prendre l'air. Aujourd'hui comme vous pouvez le constater il est envahi par un certain type de «couples» et autres voyous…», nous dira un quadragénaire exerçant en qualité d'agent d'entretien des lieux. Il faut d'ailleurs le signaler, des agents, prenant à cœur leur tâche, continuent de veiller sur ce parc qu'ils tiennent à préserver des dégradations dans la mesure de leurs moyens, ils procédent quotidiennement à l'arrosage et désherbage des plates-bandes fleuries ainsi qu'au nettoyage des allées et autre menus travaux. Ces employés déplorent, néanmoins l'insécurité qui régne sur les lieux malgré tous leurs efforts pour tenter d'y mettre fin. «J'ai été moi-même, il y a un peu plus d'un mois , agressé et délesté de mon argent, ceci en plein jour. Que dire des soirs où cet espace se transforme en lieu de beuveries où tout peut arriver», nous dira un autre agent. La situation déplorable du parc et qui tend à se dégrader de jour en jour a, pour rappel, suscité le courroux des riverains qui dénoncent l'insécurité et déplorent le fait que ce parc, conçu pour les familles, se soit transformé en lieu de débauches de toutes sortes. Pour rappel le jardin de la Liberté a été réalisé en 1915, par Charles de Galland, alors maire de la ville d'Alger (1910-1919), et également ancien directeur du lycée de Ben Aknoun. Ce jardin est un patrimoine touristique et historique inestimable, sa diversité botanique et son étang, abritant diverses variétés de poissons, doivent absolument être préservés. Notre photographe agressé Le photographe de Midi Libre a été agressé dans l'exercice de ses fonctions, au moment où il prenait des photos du parc de «toutes les libertés». Deux petits malfrats sous la menace d'un couteau l'ont dépouillé de ses papiers et argent. C'est dire qu'il est urgent de rétablir la sécurité au sein de ces lieux. Les rares jardins et espaces verts d'Alger connaissent, avec le retour des beaux jours, une effervescence accrue et un afflux considérable de visiteurs. Le parc de la Liberté ex-parc de Galland situé pourtant en plein boulevard Didouche-Mourad et offrant un magnifique site, se voie quant à lui déserté par les familles lesquelles n'osent plus s'y aventurer de crainte d'agression ou d'être confrontées à des spectacles contraires à la morale. En dépit de sa situation en plein cœur de la capitale, de son exceptionnelle architecture et de sa diversité botanique, ce parc n'est pas fréquenté par les riverains à l'exception de ceux qui prennent parfois le risque de l'emprunter en guise de raccourci. Cette situation est due, a-t-on constaté de visu, aux énergumènes de toutes sortes qui squattent, en permanence, les lieux. Entre les couples à la recherche de coins «presque» discrets pour leurs étreintes interdites, les ivrognes qui viennent y faire leurs libations à Bacchus, en passant par les dealers sans oublier les petits malfrats qui guettent portables, sacs... le citoyen n'a certainement plus sa place au milieu de cette jungle impitoyable. «Jadis, ce jardin était égayé par les nombreuses familles qui venaient y pique-niquer ou accompagnaient leurs enfants pour y prendre l'air. Aujourd'hui comme vous pouvez le constater il est envahi par un certain type de «couples» et autres voyous…», nous dira un quadragénaire exerçant en qualité d'agent d'entretien des lieux. Il faut d'ailleurs le signaler, des agents, prenant à cœur leur tâche, continuent de veiller sur ce parc qu'ils tiennent à préserver des dégradations dans la mesure de leurs moyens, ils procédent quotidiennement à l'arrosage et désherbage des plates-bandes fleuries ainsi qu'au nettoyage des allées et autre menus travaux. Ces employés déplorent, néanmoins l'insécurité qui régne sur les lieux malgré tous leurs efforts pour tenter d'y mettre fin. «J'ai été moi-même, il y a un peu plus d'un mois , agressé et délesté de mon argent, ceci en plein jour. Que dire des soirs où cet espace se transforme en lieu de beuveries où tout peut arriver», nous dira un autre agent. La situation déplorable du parc et qui tend à se dégrader de jour en jour a, pour rappel, suscité le courroux des riverains qui dénoncent l'insécurité et déplorent le fait que ce parc, conçu pour les familles, se soit transformé en lieu de débauches de toutes sortes. Pour rappel le jardin de la Liberté a été réalisé en 1915, par Charles de Galland, alors maire de la ville d'Alger (1910-1919), et également ancien directeur du lycée de Ben Aknoun. Ce jardin est un patrimoine touristique et historique inestimable, sa diversité botanique et son étang, abritant diverses variétés de poissons, doivent absolument être préservés. Notre photographe agressé Le photographe de Midi Libre a été agressé dans l'exercice de ses fonctions, au moment où il prenait des photos du parc de «toutes les libertés». Deux petits malfrats sous la menace d'un couteau l'ont dépouillé de ses papiers et argent. C'est dire qu'il est urgent de rétablir la sécurité au sein de ces lieux.