Certains pays méditerranéens comme l'Algérie, participent "efficacement" au dialogue avec l'OTAN sur les questions relatives à la sécurité, a souligné, hier à Alger, M. Alberto Bin, responsable au département des questions politiques et de la politique sécuritaire de cette organisation. M. Bin qui animait une conférence, à l'invitation de l'Institut national des études de stratégie globale (INESG), sur le thème " les nouvelles menaces à la sécurité et la stabilité : perceptions et stratégie de l'OTAN", a affirmé que "dans son élaboration du nouveau concept de sécurité, l'OTAN privilégie la coopération, comme c'est le cas du dialogue méditerranéen où, certain pays, à l'instar de l'Algérie, participent efficacement à la coopération dans les questions relevant de la sécurité". Ce spécialiste des questions stratégiques à l'OTAN a souligné, à ce sujet, que malgré son adhésion tardive, en 2000, au dialogue méditerranéen, l'Algérie "a pu rattraper" ce retard et contribue "efficacement" à la coopération dans le cadre de la lutte antiterroriste, précisant que "cette coopération est orientée principalement à l'échange d'informations". "L'OTAN n'impose rien dans ce domaine", a-t-il indiqué, ajoutant que "l'Alliance Atlantique offre sa coopération dans des domaines où, elle détient une plus value". "Il s'agit d'un intérêt mutuel de coopération sur certaines questions qui relèvent du domaine de la sécurité en Méditerranée et, c'est ce qui se fait avec l'Algérie", a-t-il poursuivi. Abordant la question relative à la nécessité d'une nouvelle approche de la sécurité par l'OTAN, M. Bin a soutenu que "l'élaboration d'un nouveau concept de sécurité ne veut pas dire que le même concept, défini en 1999 est dépassé". Il a estimé, dans ce cadre, que ce concept "n'a pas si mal résisté aux vicissitudes du temps". M. Bin à toutefois, reconnu que depuis 1999, plusieurs nouveaux pays ont adhéré à l'OTAN, dont les membres sont passés de 16 pays à 28 pays aujourd'hui, ce qui fait, que le concept de sécurité doit s'adapter à la nouvelle réalité de l'Organisation, a-t-il expliqué. Tout en rappelant la Déclaration de l'OTAN, adoptée lors de son Sommet de Bruxelles, annonçant le lancement et l'élaboration d'un nouveau concept de stratégie sécuritaire, il a justifié cette nouvelle approche par la globalisation des questions sécuritaires et des effets des crises, telle que la crise financière mondiale. "Aucun pays n'est à l'abri des menaces, dont certaines ne nécessitent pas un traitement militaire", a-t-il souligné, ajoutant que "dans le cas d'une attaque informatique massive contre un pays, les moyens militaires pour y faire face ne sont d'aucune utilité". C'est dans ce cadre qu'il a placé la nécessité d'une nouvelle approche de sécurité au sein l'OTAN , privilégiant la coopération avec les organisations internationales comme l'ONU ou bien les Etats, comme c'est le cas en Afghanistan, qui est pour l'OTAN d'une "importance opérationnelle fondamentale". Il a illustré son propos, en se referant à ce qui se fait actuellement dans ce pays, avec la participation et l'aide de pays qui ne sont pas membres de l'Organisation, comme entre-autres le Japon, la Russie, l'Australie et la Chine. S'agissant de la nécessité pour l'OTAN de prendre en charge, dans l'élaboration du nouveau concept de sécurité, les questions relatives à la perception des autres pays, M. Bin a cité le cas de la Russie qui est incontournable, a-t-il estimé, pour l'OTAN, mais qui ne perçoit pas "positivement" la vision de l'Organisation, de la sécurité dans certaines parties de l'Europe. Certains pays méditerranéens comme l'Algérie, participent "efficacement" au dialogue avec l'OTAN sur les questions relatives à la sécurité, a souligné, hier à Alger, M. Alberto Bin, responsable au département des questions politiques et de la politique sécuritaire de cette organisation. M. Bin qui animait une conférence, à l'invitation de l'Institut national des études de stratégie globale (INESG), sur le thème " les nouvelles menaces à la sécurité et la stabilité : perceptions et stratégie de l'OTAN", a affirmé que "dans son élaboration du nouveau concept de sécurité, l'OTAN privilégie la coopération, comme c'est le cas du dialogue méditerranéen où, certain pays, à l'instar de l'Algérie, participent efficacement à la coopération dans les questions relevant de la sécurité". Ce spécialiste des questions stratégiques à l'OTAN a souligné, à ce sujet, que malgré son adhésion tardive, en 2000, au dialogue méditerranéen, l'Algérie "a pu rattraper" ce retard et contribue "efficacement" à la coopération dans le cadre de la lutte antiterroriste, précisant que "cette coopération est orientée principalement à l'échange d'informations". "L'OTAN n'impose rien dans ce domaine", a-t-il indiqué, ajoutant que "l'Alliance Atlantique offre sa coopération dans des domaines où, elle détient une plus value". "Il s'agit d'un intérêt mutuel de coopération sur certaines questions qui relèvent du domaine de la sécurité en Méditerranée et, c'est ce qui se fait avec l'Algérie", a-t-il poursuivi. Abordant la question relative à la nécessité d'une nouvelle approche de la sécurité par l'OTAN, M. Bin a soutenu que "l'élaboration d'un nouveau concept de sécurité ne veut pas dire que le même concept, défini en 1999 est dépassé". Il a estimé, dans ce cadre, que ce concept "n'a pas si mal résisté aux vicissitudes du temps". M. Bin à toutefois, reconnu que depuis 1999, plusieurs nouveaux pays ont adhéré à l'OTAN, dont les membres sont passés de 16 pays à 28 pays aujourd'hui, ce qui fait, que le concept de sécurité doit s'adapter à la nouvelle réalité de l'Organisation, a-t-il expliqué. Tout en rappelant la Déclaration de l'OTAN, adoptée lors de son Sommet de Bruxelles, annonçant le lancement et l'élaboration d'un nouveau concept de stratégie sécuritaire, il a justifié cette nouvelle approche par la globalisation des questions sécuritaires et des effets des crises, telle que la crise financière mondiale. "Aucun pays n'est à l'abri des menaces, dont certaines ne nécessitent pas un traitement militaire", a-t-il souligné, ajoutant que "dans le cas d'une attaque informatique massive contre un pays, les moyens militaires pour y faire face ne sont d'aucune utilité". C'est dans ce cadre qu'il a placé la nécessité d'une nouvelle approche de sécurité au sein l'OTAN , privilégiant la coopération avec les organisations internationales comme l'ONU ou bien les Etats, comme c'est le cas en Afghanistan, qui est pour l'OTAN d'une "importance opérationnelle fondamentale". Il a illustré son propos, en se referant à ce qui se fait actuellement dans ce pays, avec la participation et l'aide de pays qui ne sont pas membres de l'Organisation, comme entre-autres le Japon, la Russie, l'Australie et la Chine. S'agissant de la nécessité pour l'OTAN de prendre en charge, dans l'élaboration du nouveau concept de sécurité, les questions relatives à la perception des autres pays, M. Bin a cité le cas de la Russie qui est incontournable, a-t-il estimé, pour l'OTAN, mais qui ne perçoit pas "positivement" la vision de l'Organisation, de la sécurité dans certaines parties de l'Europe.