La paisible daïra de Bouandas, située à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Sétif, vit depuis samedi dernier une situation d'exception marquée par des manifestations de rue. A l'origine de la colère populaire : le lieu d'implantation d'un établissement scolaire de cycle moyen que se disputent les riverains de deux localités limitrophes à savoir Ouled Yahia et Tala Ifacen. L'intervention de la Gendarmerie nationale aux fins de ramener le calme dans la région, a été mal perçue par les manifestants qui ont retourné leur colère contre les gendarmes en faction. Résultats des échauffourées : l'on déplore trois gendarmes grièvement blessés et un quatrième atteint de blessures légères. Devant la gravité de la situation, les éléments de la gendarmerie ont dû recourir à la force et ont procédé à l'arrestation de plus d'une cinquantaine de jeunes contestataires. Présentés devant le magistrat instructeur près le tribunal de Bougâa, trente manifestants ont été placés sous mandat de dépôt. Les autres émeutiers ont été relâchés dans la journée du dimanche. D'importants renforts de gendarmerie ont été déployés dans la région en vue d'assurer le maintien de l'ordre public. A l'heure où nous mettons sous presse, une énorme tension plane encore sur la ville et ses environs. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions. La paisible daïra de Bouandas, située à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Sétif, vit depuis samedi dernier une situation d'exception marquée par des manifestations de rue. A l'origine de la colère populaire : le lieu d'implantation d'un établissement scolaire de cycle moyen que se disputent les riverains de deux localités limitrophes à savoir Ouled Yahia et Tala Ifacen. L'intervention de la Gendarmerie nationale aux fins de ramener le calme dans la région, a été mal perçue par les manifestants qui ont retourné leur colère contre les gendarmes en faction. Résultats des échauffourées : l'on déplore trois gendarmes grièvement blessés et un quatrième atteint de blessures légères. Devant la gravité de la situation, les éléments de la gendarmerie ont dû recourir à la force et ont procédé à l'arrestation de plus d'une cinquantaine de jeunes contestataires. Présentés devant le magistrat instructeur près le tribunal de Bougâa, trente manifestants ont été placés sous mandat de dépôt. Les autres émeutiers ont été relâchés dans la journée du dimanche. D'importants renforts de gendarmerie ont été déployés dans la région en vue d'assurer le maintien de l'ordre public. A l'heure où nous mettons sous presse, une énorme tension plane encore sur la ville et ses environs. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.