Cette nouvelle ligne intervient au moment où l'Entreprise maritime de transport des voyageurs se trouve dans une situation de «sous-capacités». Les ferries dont elle dispose ne couvrent pas lademande estimée à 3.900 passagers par jour et à mille véhicules Cette nouvelle ligne intervient au moment où l'Entreprise maritime de transport des voyageurs se trouve dans une situation de «sous-capacités». Les ferries dont elle dispose ne couvrent pas lademande estimée à 3.900 passagers par jour et à mille véhicules Dès mercredi prochain, l'ENTMV lancera sa nouvelle desserte Alger-Barcelone. Une ligne qui sera certainement rentable à en croire le dir0ecteur général de cette entreprise, lequel a déclaré hier sur les ondes de la Chaîne III: «Durant la période allant du 25 juin au 15 septembre, 30.000 passagers et 5.000 véhicules seront transportés». Cette nouvelle ligne a pour objectif, aussi, de désengorger les deux lignes déjà existantes sur Marseille et Alicante, «cette ligne en plus permettra au citoyen d'économiser jusqu'à 300 euros», affirmera le DG de l'ENTMV. Cette nouvelle ligne intervient au moment où l'Entreprise maritime de transport des voyageurs se trouve dans une situation de «sous-capacités». Les ferries dont elle dispose ne couvrent pas la demande estimée à 3.900 passagers par jour et à mille véhicules, d'où la nécessité d'avoir recours à l'affrètement. Ce sera d'ailleurs, également, le cas cette année, l'entreprise a affrêté un porteur d'une capacité de 1.850 passagers et plus de 600 véhicules. Des affrètement qui coûtent bien évidemment moins cher et dont les démarches prennent moins de temps que pour l'acquisition de nouveaux navires. Le porteur affrêté, cette année, coûtera moins de 21% à l'entreprise, qui avait déboursé, l'année passée, 64.000 euros. L'acquisition de nouveaux navires, qui peut prendre jusqu'à 5 ans, n'est pas à l'ordre du jour, même si l'entreprise a soumis cette question aux pouvoirs publics. Une entreprise qui subit encore le poids de la dette, même si l'Etat a pris en charge une partie de cette dette évaluée à 6,7 milliards DA. La décision a été prise en juin 2008, concrétisée par une décision du Trésor en décembre 2008 et mise en application en avril de cette année. Pour le restant de la dette, soit 180,8 millions d'euros, l'ENTMV compte, encore une fois, solliciter les pouvoirs publics pour l'éponger. La contribution de l'Etat a permis à l'entreprise de réaliser un bénéfice de 21.600.000 DA. En effet, en épongeant la dette de l'entreprise, l'Etat a demandé, en contrepartie, à cette dernière de prendre un certain nombre de mesures dont la réduction des charges et des coûts superflus. C'est ainsi que la maintenance et l'entretien des navires sont actuellement faits en Algérie. Une décision qui a permis l'économie de 3 millions d'euros, selon le directeur général de l'ENTMV. D'autres actions sont menées par l'entreprise afin d'assurer son redéploiement : une meilleure commercialisation du produit, un travail de marketing, l'amélioration de prestations de service à bord et assurer un meilleur accueil pour les passagers. Interpellé sur l'opération de réduction des prix, décidée par le gouvernement, le DG de l'ENMV a assuré que cette décision n'aura pas d'incidences sur l'entreprise, bien au contraire, «c'est une bonne opération commerciale et financière pour nous», affirme-t-il. L'ouverture de nouvelles lignes a été également abordée par le DG de l'entreprise qui a annoncé, pour l'année prochaine, la ligne maritime tant attendue, Alger-Tunis et éventuellement une autre sur la vile de Sète. Mais l'objectif de l'ENTMV demeure selon son DG «celui de maintenir ce que nous avons déjà et tenter de renforcer la nouvelle ligne Alger-Barcelone». En effet, le marché principal de l'entreprise se trouve en France et en Espagne; 80% du chiffre d'affaires de l'entreprise est réalisé dans ces deux pays où l'entreprise a réussi à rapatrier, en devises, pour l'année 2008, 33% de plus que l'année 2007. Sur la question de la qualité des prestations de service, le DG de l'ENTV fait son mea-culpa et reconnaît les insuffisances qui ont été toutefois pris en charge, selon lui, «nous avons rénové tous les espaces internes des navires, nous assurons une meilleure sécurité, c'est parfois la raison principale des retards occasionnées et nous comptons beaucoup sur la nouvelle gare maritime qui sera lancée au niveau de l'ancien siège de la Cnan pour désengorger la seule gare qui existe actuellement», a déclaré le DG de l'ENTMV. Dès mercredi prochain, l'ENTMV lancera sa nouvelle desserte Alger-Barcelone. Une ligne qui sera certainement rentable à en croire le dir0ecteur général de cette entreprise, lequel a déclaré hier sur les ondes de la Chaîne III: «Durant la période allant du 25 juin au 15 septembre, 30.000 passagers et 5.000 véhicules seront transportés». Cette nouvelle ligne a pour objectif, aussi, de désengorger les deux lignes déjà existantes sur Marseille et Alicante, «cette ligne en plus permettra au citoyen d'économiser jusqu'à 300 euros», affirmera le DG de l'ENTMV. Cette nouvelle ligne intervient au moment où l'Entreprise maritime de transport des voyageurs se trouve dans une situation de «sous-capacités». Les ferries dont elle dispose ne couvrent pas la demande estimée à 3.900 passagers par jour et à mille véhicules, d'où la nécessité d'avoir recours à l'affrètement. Ce sera d'ailleurs, également, le cas cette année, l'entreprise a affrêté un porteur d'une capacité de 1.850 passagers et plus de 600 véhicules. Des affrètement qui coûtent bien évidemment moins cher et dont les démarches prennent moins de temps que pour l'acquisition de nouveaux navires. Le porteur affrêté, cette année, coûtera moins de 21% à l'entreprise, qui avait déboursé, l'année passée, 64.000 euros. L'acquisition de nouveaux navires, qui peut prendre jusqu'à 5 ans, n'est pas à l'ordre du jour, même si l'entreprise a soumis cette question aux pouvoirs publics. Une entreprise qui subit encore le poids de la dette, même si l'Etat a pris en charge une partie de cette dette évaluée à 6,7 milliards DA. La décision a été prise en juin 2008, concrétisée par une décision du Trésor en décembre 2008 et mise en application en avril de cette année. Pour le restant de la dette, soit 180,8 millions d'euros, l'ENTMV compte, encore une fois, solliciter les pouvoirs publics pour l'éponger. La contribution de l'Etat a permis à l'entreprise de réaliser un bénéfice de 21.600.000 DA. En effet, en épongeant la dette de l'entreprise, l'Etat a demandé, en contrepartie, à cette dernière de prendre un certain nombre de mesures dont la réduction des charges et des coûts superflus. C'est ainsi que la maintenance et l'entretien des navires sont actuellement faits en Algérie. Une décision qui a permis l'économie de 3 millions d'euros, selon le directeur général de l'ENTMV. D'autres actions sont menées par l'entreprise afin d'assurer son redéploiement : une meilleure commercialisation du produit, un travail de marketing, l'amélioration de prestations de service à bord et assurer un meilleur accueil pour les passagers. Interpellé sur l'opération de réduction des prix, décidée par le gouvernement, le DG de l'ENMV a assuré que cette décision n'aura pas d'incidences sur l'entreprise, bien au contraire, «c'est une bonne opération commerciale et financière pour nous», affirme-t-il. L'ouverture de nouvelles lignes a été également abordée par le DG de l'entreprise qui a annoncé, pour l'année prochaine, la ligne maritime tant attendue, Alger-Tunis et éventuellement une autre sur la vile de Sète. Mais l'objectif de l'ENTMV demeure selon son DG «celui de maintenir ce que nous avons déjà et tenter de renforcer la nouvelle ligne Alger-Barcelone». En effet, le marché principal de l'entreprise se trouve en France et en Espagne; 80% du chiffre d'affaires de l'entreprise est réalisé dans ces deux pays où l'entreprise a réussi à rapatrier, en devises, pour l'année 2008, 33% de plus que l'année 2007. Sur la question de la qualité des prestations de service, le DG de l'ENTV fait son mea-culpa et reconnaît les insuffisances qui ont été toutefois pris en charge, selon lui, «nous avons rénové tous les espaces internes des navires, nous assurons une meilleure sécurité, c'est parfois la raison principale des retards occasionnées et nous comptons beaucoup sur la nouvelle gare maritime qui sera lancée au niveau de l'ancien siège de la Cnan pour désengorger la seule gare qui existe actuellement», a déclaré le DG de l'ENTMV.