La commune de Djemaâ-Ouled-Cheikh attend son plan de développement, la decennie noire ayant laissé des traces profondes où plus de la moitié de la population a déserté les lieux. Au Douar Tiabine, qui compte 600 habitants, la vie reprend peu à peu ses droits, mais la population souhaite une attention particulière des autorités pour le développement de leur région et surtout pour venir à bout du chômage qui est devenu endémique. Dans l'autre douar, M'ghazi, les habitants souffrent du manque de structures, du manque d'eau potable, le transport est insuffisant, l'école primaire est dépourvue de logements pour les enseignants qui viennent d'El Khemis et même de Miliana. Près de ce douar se trouve le mausolée de Sidi-Mansour qui est à l'heure actuelle en pleine rehabilitation, grâce à des âmes charitables qui ont pensé renover cette grande mosquée avec la création d'une école coranique. En faisant quelques pas, on arrive devant le cimetière des martyrs. Plus de 150 tombes de chouhada sont alignées, témoins de ce haut lieux de résistance durant la guerre de Libération. Mais à la vue de l'état dans lequel se trouve le cimetière, nous avons un pincement au cœur: il est en état d'abandon. Les tombes sont envahies par les herbes sauvages et les chaines qui faisaient office de clôture ont disparu. Quelques jeunes viennent à notre rencontre. Tous aspirent à un avenir plein d'espoir: travail, études et pourquoi pas fonder une famille... Ami slimane, la barbe blanche, connu de toute la région, confie : «Ici, nous avons connu deux grandes guerres qui ont laissé des traces indélibiles : la guerre de Libération avec les méfaits des harkis et des Sénégalais et celle de la décennie noire où de nombreux habitants ont été égorgés. Maintenant, nous souhaitons pour nos enfants un avenir meilleur, car les hommes de bonne volonté existent.» La commune de Djemaâ-Ouled-Cheikh attend son plan de développement, la decennie noire ayant laissé des traces profondes où plus de la moitié de la population a déserté les lieux. Au Douar Tiabine, qui compte 600 habitants, la vie reprend peu à peu ses droits, mais la population souhaite une attention particulière des autorités pour le développement de leur région et surtout pour venir à bout du chômage qui est devenu endémique. Dans l'autre douar, M'ghazi, les habitants souffrent du manque de structures, du manque d'eau potable, le transport est insuffisant, l'école primaire est dépourvue de logements pour les enseignants qui viennent d'El Khemis et même de Miliana. Près de ce douar se trouve le mausolée de Sidi-Mansour qui est à l'heure actuelle en pleine rehabilitation, grâce à des âmes charitables qui ont pensé renover cette grande mosquée avec la création d'une école coranique. En faisant quelques pas, on arrive devant le cimetière des martyrs. Plus de 150 tombes de chouhada sont alignées, témoins de ce haut lieux de résistance durant la guerre de Libération. Mais à la vue de l'état dans lequel se trouve le cimetière, nous avons un pincement au cœur: il est en état d'abandon. Les tombes sont envahies par les herbes sauvages et les chaines qui faisaient office de clôture ont disparu. Quelques jeunes viennent à notre rencontre. Tous aspirent à un avenir plein d'espoir: travail, études et pourquoi pas fonder une famille... Ami slimane, la barbe blanche, connu de toute la région, confie : «Ici, nous avons connu deux grandes guerres qui ont laissé des traces indélibiles : la guerre de Libération avec les méfaits des harkis et des Sénégalais et celle de la décennie noire où de nombreux habitants ont été égorgés. Maintenant, nous souhaitons pour nos enfants un avenir meilleur, car les hommes de bonne volonté existent.»